Hot Mustang and co… 2

Nm Mass

Description

Hot Mustang 2
NM Mass
Roman de 475 000 caractères, 85 000 mots, le livre papier fait 316 pages.
Ces derniers mois, la vie de Lysander, propriétaire d’une chaîne hôtelière et fidèle Biker, part dans tous les sens. L’annulation de son mariage, puis la menace de mort du chef d’un autre club, et cette super déculottée où il a failli y laisser sa peau.
Et maintenant... ça ! Ça ?
Oui ça, c’est Wild, le taciturne, Wild, le secret, Wild, le sexy, Wild, Wild Wild ! Wild et ses putains
de lunettes noires qui ne quittent jamais son nez. Wild et cette aura extraordinaire qui éveille le désir de Lys.
Et ce Wild ? Que fait-il là au juste ? Certes, il est un ami de Phil, le Prés des Hot Mustang, mais pourquoi est-il entré aussi facilement au sein du club ? Qui est-il ? Que cache-t-il ? Que veut-il ? Pourquoi les sens
de Lysander échappent-ils aussi facilement à son contrôle ? POURQUOI ?

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Sujets

• Romance
• BD Erotique
• Romance érotique
• Fiction
• Érotisme
• Gay
• Erotica

Informations

• Publié par: Éditions Textes Gais
• Date de parution: 06 octobre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9791029402371
• Langue: Français

Extrait

Hot Mustang and co… 2
 
Lysander et Wild
 
 
 
NM Mass
 
 
 
 
Remerciements
 
 
À toute l’équipe qui me suit depuis le début, éditeur et bêtas.
Aux lecteurs et lectrices qui me suivent.
À ma compagne qui supporte mes « absences ».
À ma famille, mes ami(e)s qui me soutiennent.
Et à mes modèles qui se plient à mes extravagances photographiques pour mes couv.
Sans vous tous, je n’existerais pas et serais toujours à gribouiller seule dans mon coin. Merci de me permettre de partager avec vous mes « histoires » sorties direct de mon imagination délirante.
Mille mercis à toutes et tous d’être là.
 
NM Mass
 
 
 
Pour plus d’infos sur mes précédents romans, vous pouvez me retrouver sur ma page auteur Facebook, NM Mass bien sûr, sur laquelle j’essaie au maximum de partager ma vie trépidante d’auteur.
 
 
 
Prologue
 
 
À chaque fois.
À chaque fois cette sorte de transe s’empare de moi. Plus rien d’autre n’existe que les réactions de mon corps qui se prépare. Le bruit alentour s’amenuise, jusqu’à s’éteindre. Les battements de mon cœur ralentissent doucement jusqu’à atteindre le rythme que je désire, faible, imperceptible. Bam… Badam. Bam… Badam. Mon souffle se réduit au point de n’être plus qu’un mince filet d’air qui nourrit mes poumons en oxygène. La pression de mon sexe contre le jean que je porte s’accentue, sensible au flot d’adrénaline de l’instant qui emplit toutes mes cellules. Ça ne durera pas. Ça ne dure jamais. Je devrais être nerveux, fébrile, mais c’est tout le contraire. Je suis calme, très calme, imperturbable, conscient de mon corps qui se tend sous la montée d’excitation parfaitement contrôlée. Je n’ai pas droit à l’erreur. Je n’ai jamais droit à l’erreur. Je n’ai jamais eu droit à l’erreur. Je n’ai jamais fait d’erreur. Chaque nouvelle fois est comme la toute première. Chaque nouvelle fois. Toujours. Bam… Badam. Bam… Badam. Je suis concentré. Chaque mouvement, chaque geste est calculé, géré. Plus rien d’autre n’existe que ma cible, et moi. J’oublie tout le reste. Animé par une seule chose, la raison de ma présence ici. L’acte que je vais commettre. Faire ce pour quoi je suis payé. J’exécute mon job. Mes muscles se bandent et un frisson de dégoût descend le long de mon échine. Je ne tremble pas. Attentif, j’attends, patient, que le bon moment se présente. Dans quelques secondes, tout sera fini. Sans affolement, avec précision, j’ajuste, je vise. Bam… Badam. Bam… Badam.
Maintenant.
FLAC !
Le petit bruit sec ne me fait pas sursauter, il apaise juste la semi-érection qui disparaît mollement. Voilà, c’est fait. Je ne regarde pas le résultat. Je sais. Je sais que c’est terminé. Ça ne dure jamais longtemps. Jamais. Le bruit reprend ses droits. Cris qui brisent le silence, ce silence qui m’enveloppait de sa caresse cotonneuse. Impassible, je range mon matériel, rajuste mon sexe dans mon jean et laisse enfin échapper un profond soupir de satisfaction. Un en moins.
C’est fini. Je n’ai plus qu’à rentrer. Je quitte les lieux d’une démarche assurée, le long manteau de cuir battant mes mollets, les doigts serrés sur mon « amie » dissimulée en dessous. L’odeur de l’endroit me monte au nez, je reprends lentement pied dans la réalité, dans ce monde qui m’entoure. Le soleil m’éclabousse lorsque je quitte les allées sombres et malodorantes des égouts, et mon premier geste est de remettre mes lunettes. Ni vu ni connu…
Comme à chaque fois, dès que je passerai le seuil de « l’usine », toutes mes forces m’abandonneront pour me laisser vidé, épuisé. Pourtant, j’accomplirai le rituel. Mon rituel. Un planning bien établi que je suis à la lettre près depuis des années. J’effectuerai tous les gestes qui épureront mon être dans sa totalité, mon corps, mon cœur, mon âme. Des gestes qui ne laisseront aucune trace, aucune preuve, aucun lien. Des gestes qui me sortiront de cette transe étrange et me laisseront nu, totalement nu, débarrassé et nettoyé. Propre, jusqu’à la prochaine fois. La vie reprendra son cours, plus rien ne persistera dans ma mémoire, sauf un nom, ajouté à la liste qui s’agrandit.
À chaque fois.
 
 
 
Lys
 
 
— Tu préfères avec alcool ou sans ?
— Sans, merci, j’ai encore des restes de la soirée d’avant-hier et je ne pense pas qu’il soit prudent que je remette ça, de l’eau pétillante et un café à côté ça m’ira, s’il te plaît.
Khalycé hoche la tête avec un sourire gentil et je suis des yeux tous ses mouvements tandis qu’il s’agite dans la cuisine. Il n’y a pas à dire, ce mec est hot.
Je rentre de New York où je me suis rendu pour vider l’appartement situé au dernier étage de la Blackbird, où je vivais en compagnie de mon ex-mari lorsque nous étions dans la grande pomme. Cela m’a pris deux jours. Tout a été fait dans un automatisme relatif à mon état d’esprit. Pas question de garder quoi que ce soit. Tous les meubles que j’avais achetés en plus de ceux qui étaient déjà présents dans l’appartement lorsque nous nous y étions installés avaient été donnés à une association pour les plus démunis. Mes vêtements avaient fini dans de grandes malles et toutes les affaires de mon ex dans des valises. J’avais rapatrié le tout à la Forteresse, où je savais que Pouty viendrait les chercher. Je ne sais pas si j’appréhendais de le revoir. Notre dernière rencontre s’étant soldée par l’annulation de notre mariage.
Depuis deux mois, j’accumulais les mauvaises surprises. Les unes derrière les autres. Impensables, inimaginables, et pourtant… Vénus devait être dans un mauvais alignement avec mon signe et les astres n’en faisaient qu’à leur tête. Un mauvais karma, j’avais juste un mauvais karma.
Tout avait commencé avec l’aveu de Pouty. Un aveu qui, à la limite, n’aurait pas dû me surprendre. Mais il m’avait surpris, j’avouerai même qu’il m’avait laissé sans voix un long moment, ayant juste été capable de fixer mon regard ahuri sur celui qui avait partagé ma vie durant trois ans et demi et qui allait devenir mon ex. Le laps de temps qui s’était écoulé pour que mon cerveau assimile l’information avait été suffisant pour que je prenne ma décision. Catégorique. Jamais je ne vivrais avec une « femme ». Parce que Pouty venait de m’avouer son désir de changer de sexe. Premier coup d’assommoir. Je n’avais rien vu venir. Ses arguments, donnés dans la supplication, puis les cris, ensuite les larmes et enfin la colère, m’avaient laissé de marbre. Furieux, sur le coup, d’avoir été trompé tout ce temps. Vexé de son manque de confiance pour ne pas m’en avoir parlé dès le début, ce qui, bien entendu, aurait tout changé en ce qui concernait notre relation. Blessé de m’être fourvoyé sur notre avenir. Choqué qu’il soit allé se faire un autre type pour se rassurer sur sa « nouvelle » identité. Dégoûté qu’il tente de me faire changer d’avis. Décidant d’un commun accord de ne rien dire à notre « père » Truck ni à nos amis, nous avions continué de jouer la comédie du couple parfait. Jusqu’au deuxième coup d’assommoir, celui qui avait changé la partie et tout précipité.
Lorsque Phil m’avait appelé ce matin-là, je m’étais dit que les ennuis ne faisaient que commencer. Une sale période. Pitt Rollers exigeait que je rende mes couleurs. Quitter mon MC, dans lequel je roulais avec mes frères, m’avait paru inconcevable, malgré les menaces de mort dont j’étais l’objet. Je portais les couleurs des Hot Mustang depuis plus de dix ans et il était hors de question que qui que ce soit ou quoi que ce soit me fasse quitter mes frères bikers. Les Hot Mustang étaient ma seconde famille, mon deuxième monde et rien ni personne ne m’en sortirait, dussé-je y laisser ma peau, s’il fallait que j’y reste, ce serait en portant fièrement mes couleurs.
D’un côté, il y avait l’homme d’affaires, Lysander Outland, à la tête d’une chaîne d’hôtel réputée dont mon père m’avait laissé la direction, de l’autre, il y avait Lys, le biker, le frère. Ces deux personnalités, en totale opposition, me convenaient à la perfection, et je n’aurais rien changé pour tout l’or du monde.
Suite à la menace de Pitt Rollers, je m’étais retrouvé sous la protection d’un de nos frères du club, sous l’ordre indiscutable de Dantikos, le Prés caché du MC. Troisième coup d’assommoir. Certes, peut-être cette décision était-elle prudente, mais j’aurais préféré, et de très loin, que le choix de Dan soit différent.
Wild. Il avait choisi Wild pour me protéger. Bordel de merde !
Wild.
Dès que ce type avait passé la porte du local, un an plus tôt, toutes mes certitudes concernant mon statut d’homme fidèle avaient pris un coup dans les dents. Sa silhouette élancée, tout de cuir vêtu, sa poignée de main franche et dure, le contact de sa paume sèche contre la mienne, le son rocailleux de sa voix lorsqu’il m’avait salué, son parfum spécial. Tout. Tout de lui avait animé mon corps d’une sensation exacerbée de déjà vu. Une drôle d’émotion électrique m’avait traversé, quelque chose de dérangeant, d’étrangement familier, à laquelle je n’avais pu donner une explication plausible. Tous mes poils s’étaient hérissés sous l’éclosion de la chair de poule qui avait immédiatement envahi ma peau. J’avais déjà vécu ça. Un jour. Dans ma vie. J’étais parti à la recherche de souvenirs au fin fond de ma mémoire, mais, déstabilisé par ce brusque ressenti, je m’étais perdu en route, même si j’avais reconnu ce petit frisson d’excitation si particulier qui avait le don de réveiller mon intérêt sexuel dès qu’un partenaire potentiel se présentait. Il avait fallu que je fasse obstruction à ce soudain intérêt, pour le bien de mon couple. Et j’avais, de ma propre volonté, évité le plus possible de me trouver présent lorsque ce type, dénommé Wild, se trouvait parmi nous au local. Toutes les excuses étaient valables pour l’éviter. Parce que ce type avait tous les atouts pour me faire poser le pied sur la marche glissante de l’infidélité, tous les atouts qui m’attiraient comme un aimant. De son allure générale, ses cheveux longs, poivre et sel, qu’il attachait de temps en temps avec un élastique, son