Jeunes sexes
43 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
43 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Jeunes sexes
8 nouvelles de Pédro Torres
Jeunes sexes
La leçon de piano
Lobby européen
Just a gigolo?
Une amitié payante
Initiations d'exception
Carnet de notes
Une journée comme un autre à l'armée
Retrouvez tous nos titres sur http://www.textesgais.fr/
Rejoignez-nous sur Facebook : Éditions Textes Gais

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029401978
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Jeunes sexes
 
 
Pédro Torres
 
 
 
 
Jeunes sexes
 
 
Note de l’éditeur : Une relation même consentie entre un mineur de moins de 15 ans et un majeur de plus de 18 ans constitue une infraction pénale de la part du majeur. De plus, l’article 227-26 du code pénal ajoute cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende lorsque le majeur a autorité sur le mineur de moins de 15 ans.
 
En juillet, le contraste est grand entre la chaleur de l’air et la fraîcheur de l’eau sortant droit des gorges du Tarn. C’est dans cette région sauvage que je garde les souvenirs les plus passionnés de mes vacances de jeune étudiant. J’accompagne des adolescents passer un mois dans un camp dans cette superbe région. L’atmosphère est bon enfant, mais les conditions de vie sont spartiates : lever au clairon tous les matins à 7 heures, puis seulement cinq minutes pour s’habiller et dix minutes de course à pied pour aller à la rivière la plus proche pour se laver. Il n’y a pas de pitié pour les retardataires ou pour ceux que l’eau glacée effraie. Ceux-ci ont droit à une portion de porridge au lieu du café. La punition est dissuasive et la discipline rapidement établie.
Les activités sont nombreuses. Outre les inévitables jeux de piste que tout camp qui se respecte organise au moins une fois par an, il y a canoë, football, théâtre, poterie ou plus simplement balades. Toutes ces saines activités ont l’avantage de requérir peu de moyens à mettre en œuvre. Celles qui sont les plus suivies parce qu’obligatoires, ce sont : cuisine, vaisselle et sieste. Ceux qui n’ont jamais eu à gérer une colonie d’une cinquantaine de jeunes garçons ne comprendront jamais l’importance de la sieste. Cette activité a plus été créée pour le repos des moniteurs que pour celui des jeunes. La sieste est le moment privilégié pour faire le point entre nous des problèmes du camp. Nous pouvons réviser les activités en fonction des conditions climatiques, de fatigue ou d’énervement des jeunes. C’est aussi notre seul moment de calme. Toute la journée nous sommes assaillis de questions et nous croulons sous les petits problèmes à résoudre ou les bobos à consoler. La sieste commence à 13 heures et se termine à 14 h 30. Elle est l’objet de nombreuses discussions de la part des jeunes qui forment notre groupe. Ceux-ci la considèrent comme un affront fait à leur vigueur de jeunes mâles presque adultes. Les convaincre d’aller se reposer épuise nos forces. Ils sont prévenus une demi-heure à l’avance, puis toutes les cinq minutes de façon à ce qu’ils sachent qu’aucun retard ne sera toléré. En règle générale, si l’exécution est difficile à appliquer, une fois couchés, ils ne tardent pas à s’endormir écrasés par la chaleur de midi. La plupart du temps nous en profitons nous aussi pour nous reposer.
J’apprécie ces minutes de silence que seuls troublent les grillons. Je privilégie ce moment de solitude pour me retrouver. Il n’est pas rare que j’aille me reposer sur les bords de la rivière, bercé par le bruit d’une chute d’eau et rafraîchi par l’appel d’air qu’elle provoque. Je me suis trouvé une couchette idéale sur un promontoire situé sur le côté de la cascade. Un pin étend ses branches basses sur ce surplomb et me donne de l’ombre. Il a aussi l’avantage de me cacher aux yeux des intrus. Le chemin d’accès est difficile à trouver et me garantit la quasi-inviolabilité des lieux. Allongé à même le sol, je regarde deux mètres plus bas l’eau tourbillonner dans une vasque naturelle. Nos jeunes ne la connaissent pas et nous avons fait tout notre possible pour leur en cacher l’existence. Nous préférons utiliser, pour leurs ablutions, un plan d’eau situé en aval. Il est près du chemin. La « piscine » comme on l’appelle est moins belle, mais bien plus vaste pour les accueillir tous en même temps. Moins encaissée, elle offre un paysage à découvert qui nous permet d’embrasser d’un seul regard notre petite troupe. Elle est aussi peu profonde donc moins dangereuse.
L’heure de la sieste ayant sonné, je me retire dans mon espace de sérénité. Je me branle doucement en rêvant aux jeunes beautés que le camp accueille cette année. La journée est chaude et mes caresses sont particulièrement voluptueuses. Mon corps est totalement nu et mes jambes sont largement écartées. Le souffle de la cascade pousse jusqu’à mon nez les doux effluves de mon sexe qui se mêlent aux essences provençales du pin, du thym, de la sarriette et du romarin. La température est idyllique ; sous ce léger courant d’air, mon activité sexuelle me réchauffe juste assez. Tandis que je me branle, ma main gauche parcourt mon anus qui s’ouvre sous ces tendres caresses. Je gémis de plaisir en pensant à tous ces jeunes sexes que j’aimerais posséder. Soudain mon râle s’arrête net, mon anus se referme comme une huître et ma main relâche la hampe de mon sexe qui se met rapidement en berne. J’entends tout près de moi des cris et des éclats de rire. Trois garçons ont profité de l’heure de la sieste pour s’esquiver discrètement et s’aventurer dans la garrigue. Ils ont découvert ce fabuleux bassin et ont décidé d’en profiter. De mon repaire, je les vois s’ébattre. Ils sont à peine à quelques mètres de moi. Je ne peux pas me manifester, ni m’en aller, car ils me coupent toute retraite et découvriraient aussitôt ma cachette. Pour des raisons personnelles et intimes, je ne souhaite pas qu’elle soit révélée. Je décide donc de ne pas bouger et de les surprendre un autre jour s’ils tentent de continuer à fréquenter mon coin de paradis. Je connais bien ces garçons, ce sont des « grands ». Ils sont toujours ensemble et dorment tous les trois dans la même tente. J’espère qu’ils sauront garder secrète leur escapade et qu’ils ne donneront pas de mauvaises idées à toute la troupe.
Ces jeunes garçons se baignent nus, ce qui me semble tout naturel dans ce paysage sauvage. Leur intimité nocturne depuis plus d’une semaine leur a permis de dépasser leur complexe de pudeur. Ils sont à l’âge où les sexes, sources de multiples interrogations, sortent facilement de leur culotte. Ils se baignent une dizaine de minutes avant de ressortir blancs, transis de froid.
Pour se sécher au soleil, ils s’allongent sur une grande dalle plate qui s’incline légèrement vers l’eau. Ce plan naturel est bordé de l’autre côté par le surplomb où je me trouve. Tous les trois, côte à côte, offrent leurs jeunes corps au soleil. Pascal, le plus jeune, a encore un visage d’enfant. Ses sourcils sont fins, on les croirait épilés. Son corps manque de maturité en comparaison avec ceux de ses amis. Mais ce garçon à peine pubère est bien agréable à regarder. Philippe est de deux ans son aîné. Son torse est recouvert de quelques poils doux qui donnent envie de le caresser. Patrick a le même âge que Philippe : totalement imberbe, à part les poils pubiens, son corps est naturellement musclé. Les gouttes d’eau sur leurs corps nus brillent sous le soleil. Philippe, les yeux fermés par le soleil aveuglant, cherche Pascal de sa main. Celle-ci se pose sur la poitrine de son ami. Elle effleure rapidement le corps jusqu’à l’aine. Finalement, il lui prend la main. Pascal l’a posée sur sa cuisse. Il ne bouge pas lorsque Philippe lui caresse la paume du bout des doigts. Philippe, qui a pris l’initiative de ce geste d’affection, se met à bander rapidement. Son sexe long et fin s’élance vers le ciel. Il monte si haut que le gland commence à sortir de son enveloppe. En souvenir de l’eau froide, ses testicules sont encore frileusement repliés en boules rondes sous son sexe. Patrick, lui, fait mine de se sécher et se caresse tendrement la verge. Il déplie la peau de ses couilles en tirant doucement dessus.
Philippe, tout en conservant sa main dans celle de Pascal, passe rapidement l’autre sur son sexe et dit à ses amis :
— Regardez, je trique comme une bête !
Pascal a un sursaut ; il retire vivement sa main de celle de son ami et se redresse pour voir son sexe. Aveuglé par le soleil, il lui faut un instant pour que ses yeux s’habituent. Patrick, de son côté, ne rate pas l’occasion non plus.
Philippe dit en se regardant :
— Que c’est beau un sexe qui bande !
Il s’assoit et se retourne pour être face à ses amis. Tout en écartant les cuisses, il secoue doucement son sexe avec l’intention de le faire se gonfler encore plus. Puis, il entoure sa verge et ses testicules avec son pouce et son index qu’ils ferment en anneau.
— Regardez mes couilles, elles sont dures alors que celles de Patrick tombent.
Patrick le prend comme une critique et referme vite ses cuisses. Il le fait d’autant plus vite que lui aussi commence à bander. Philippe le rassure.
— Elles sont belles et grosses les tiennes, écarte les cuisses pour voir.
Patrick s’exécute, un peu à contrecœur.
— En voilà celles d’un mec, dit-il en montrant les couilles de son camarade. Les miennes sont encore gelées, c’est pour ça qu’elles ne tombent pas.
— Ah oui, je me les suis frottées, elles ont séché plus vite.
Philippe se met à caresser vigoureusement les siennes pour les montrer dans le même état que celles de Patrick. Il se redresse ensuite sur les genoux dans une attitude provocante. Ses attributs sexuels levés ressortent nettement de son corps.
Pascal, entre-temps, s’est allongé sur le dos. Il ne dit rien et se contente de bander discrètement. Il ne se cache pas de peur que sa pudeur attire justement l’attention sur lui. Patrick, intrigué par l’état de Philippe, s’approche pour mieux le voir.
— Si on se branlait ? demande très originalement Philippe.
Patrick accepte et se cale devant Philippe. Il montre la puissance de son sexe. Il est d’une épaisseur qui m’est inconnue. Moi qui suis fier de mon organe et qui bande pourtant comme un âne en les regardant, je ne peux pas rivaliser. Pascal ne veut pas les rejoindre ; un peu plus jeune que ses camarades, il ne peut pas exhiber son sexe aussi fièrement qu’eux. Très diplomate, Philippe, l’instigateur d’une partie qu’il ne veut gâcher pour rien au monde, lui dit :
— OK, allonge-toi ent

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents