L illusion
192 pages
Français

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L'illusion , livre ebook

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Description

Pour Bianca London, c’était une journée ordinaire...… jusqu’à ce qu’elle soit kidnappée et enfermée dans le coffre d’une voiture avec un homme qu’elle n’a jamais vu. Dix heures plus tard, les deux se retrouvent sur une île déserte, sans explication ni aucun moyen d’évasion. Effrayée et déroutée, Bianca découvre que le seul moyen de ne pas sombrer dans la panique est son attirance envers cet inconnu qui est son compagnon d’infortune. Mais est-il un allié ou un ennemi? Pour Jakob Bradley, il s’agit de comprendre pourquoi ils ont été kidnappés et comment ils peuvent être rescapés. Mais à mesure que passent les jours, il ne peut ignorer sa fascination croissante envers Bianca. Afin de survivre, Bianca et Jakob doivent découvrir ce qui les relie dans leur passé. Mais à mesure qu’ils révèlent leurs secrets les plus sombres, la vérité menace de détruire leur fragile confiance — et tout ce qu’ils croyaient savoir l’un sur l’autre sera détruit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2016
Nombre de lectures 31
EAN13 9782897670719
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Jaimie Mancham-Case
Titre original anglais : Illusion
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Gallery Books, une division de Simon & Schuster, Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Michel Saint-Germain
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-069-6
ISBN PDF numérique 978-2-89767-070-2
ISBN ePub 978-2-89767-071-9
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Cooper, J. S. (Jaimie Suzi)
[Illusion. Français]
L’illusion
(À la dérive ; 1)
Traduction de : Illusion.
ISBN 978-2-89767-069-6
I. Saint-Germain, Michel, 1951- . II. Titre. III. Titre : Illusion. Français.
PS3603.O56I4414 2016 813’.6C2015-942333-3
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com


Il n’est jamais facile d’arriver à l’amour véritable. Ce livre est dédié à tous ceux qui continuent sans relâche de chercher leur tendre moitié.


Remerciements
À Rebecca Friedman, l’agente dont j’ai toujours rêvé. L’enthousiasme que tu as manifesté depuis le début envers Illusion m’a aidée à mettre au monde ce récit. À mon éditrice chez Gallery Books, Abby Zidle, pour m’avoir fait rire durant le processus de révision, même quand je voulais pleurer. À Katrina Jaekley et Tanya Kay Skaggs, pour toujours avoir été disposées à m’écouter et à me faire des commentaires chaque fois que j’avais un dilemme quant à l’intrigue. À Elizabeth He, mon amie et mon éponge à paroles de tous les jours. À Thao Mai, qui a toujours cru en moi et m’a soutenue : de la faculté de droit à l’écriture, tu as toujours été là pour m’aider. À Jessica Wood, ma complice littéraire. À mon professeur d’anglais avancé, merci d’avoir lu l’un de mes récits à haute voix en classe et de m’avoir fait croire que j’avais du talent pour l’écriture.
J’adresse tout mon amour à tous les agents indépendants J. S. Cooper qui me prodiguent quotidiennement leur soutien et leur amour. Mes remerciements et mon appréciation à toutes les blogueuses et les lectrices qui lisent et font la promotion de mes livres avec un tapage exubérant. Votre appui et votre gentillesse me vont droit au cœur.
Toute ma reconnaissance à ma mère pour m’avoir dit de réaliser mes rêves après avoir obtenu trois diplômes, et de quitter mon emploi pour devenir écrivaine. Ton soutien et ton amour me rendent heureuse. Merci à Dieu pour tous ces bienfaits. Tout ce que j’espère, c’est que mes livres continuent de fournir un répit et un parcours à mes lectrices. Chacun de mes livres est pour moi un voyage, et ces histoires me donnent tous les jours une raison de sourire.


Prologue



B ianca, où es-tu ?
La voix était furieuse, et j’ouvris les yeux en frissonnant.
Je regardai longuement la vaste étendue de ciel bleu nuit à travers les branches de l’arbre, en priant pour qu’il ne me trouve pas. De là où j’étais, je voyais les plages de sable blanc. D’ici, toute l’île paraissait tellement plus petite. J’avais les membres engourdis, mais j’étais trop craintive pour bouger d’un poil. S’il entendait le bruissement des feuilles, il allait savoir où j’étais. Je refermai les yeux en essayant de ne pas penser à une possible chute.
— Bianca, ce n’est pas drôle.
Sa voix était rauque, et j’entendis ses pas se rapprocher.
— Bianca, si tu m’entends…
Il s’arrêta un moment, et son ton changea.
— S’il te plaît, ne me complique pas la tâche. Je ne vais pas te faire de mal.
J’entendis craquer une branche en bas, et je savais qu’il était tout près. Il n’avait qu’à lever les yeux. Il serait alors capable de me trouver. Cet homme qui était devenu mon confident le plus intime était maintenant mon prédateur, et moi, sa proie. J’ouvris les yeux et je respirai à fond avant de regarder au pied de l’arbre. Un halètement involontaire s’échappa de ma bouche lorsque je vis à quelle hauteur j’étais. Ce fut ma première erreur.
— Je t’ai trouvée, dit-il d’une voix cassée en me lançant un regard noir. Quand donc apprendras-tu ? Tu ne peux pas m’échapper.
— Lui as-tu fait mal ?
Tremblante, je regardai en bas.
— Dis-le-moi. Lui as-tu fait mal ?
— Tout dépend de ce que tu entends par faire mal .
Il leva les mains. Il avait les doigts couverts de sang.
Je fermai les yeux ; j’avais ma réponse.
— Je l’ai fait pour nous, dit-il tout simplement.
Je sentis mon cœur s’effondrer.
— Tu ne me fais pas confiance ? me demanda-t-il d’un ton calme, tout en se mettant à grimper dans l’arbre.
À sa main gauche, je vis l’éclat luisant du couteau d’argent avant qu’il le remette dans sa poche, et pendant une seconde, mon cœur cessa de battre.
— Je te fais confiance.
Je hochai la tête, puis j’attendis qu’il m’atteigne.
Ce fut ma deuxième erreur.


Chapitre 1
Une semaine plus tôt



P uis-je m’asseoir ici ? dit une voix grave.
Je cessai de taper sur mon clavier et réprimai un soupir.
— Euh, bien sûr, répondis-je sans lever les yeux.
J’avais dix minutes pour finir ma critique de film et l’envoyer par courriel à mon éditeur, condition sine qua non pour être payée.
— Puis-je m’installer à la table ?
Il parlait d’une voix sèche, et je m’empressai de rapprocher mon ordinateur portable sans quitter l’écran des yeux.
— Je ne voudrais pas vous déranger.
Cette fois, je l’ignorai complètement. Je n’avais pas le temps de bavarder. J’avais un article à finir sur le dernier film d’Adam Sandler pour convaincre des spectateurs d’aller le voir sans complètement trahir mes impressions sur le jeu des acteurs et la médiocrité des blagues.
Je continuai à taper à toute vitesse, mais je sentais que l’homme me fixait. Je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas lever les yeux vers lui et lui demander quel était son problème. Ce n’était pas sa faute si j’étais anxieuse et en état d’alerte. Je ne pouvais pas m’attendre à garder mon espace en travaillant dans un café, je le savais bien, mais normalement, je n’avais pas à m’en faire parce qu’un inconnu me parlait. À New York, à moins d’être des touristes, les gens ne parlent jamais aux étrangers.
Je soupirai en levant les yeux.
— Avez-vous besoin d’aide ?
Le souffle me manqua lorsque je regardai le visage de l’homme. Il était beau, ou du moins, il semblait l’être sous la casquette des Yankees qui lui couvrait la moitié du front. Ses yeux bleus perçaient les miens d’une lueur vive, et je vis l’ombre d’un sourire sur ses lèvres roses et charnues. Inconsciemment, je me léchai les lèvres en regardant l’homme qui était devant moi et en essayant de ramener mes cheveux ébouriffés.
— Je peux m’allonger, si vous voulez. Je veux dire : me reculer.
Je bégayai, et il continua de me fixer, les lèvres légèrement frémissantes.
— Je ne veux pas dire « m’allonger », ni rien de semblable ; je veux dire me reculer davantage, si vous avez besoin de plus d’espace.
Je me débattais avec mon explication, le visage en feu.
— Non, vous faites bien ça. Merci.
Il hocha la tête et revint à son livre d’une manière détachée. Bien fait pour moi, je me dis. Je ne lui avais pas vraiment adressé la parole, et maintenant, si j’essayais de commencer une conversation, c’était beaucoup trop évident. Je regardai ma montre, puis revins à mon article ; j’avais cinq minutes pour conclure une critique terne d’un film que je trouvais insipide. Si je ne l’envoyais pas, je ne serais pas payée. Il fallait que je le sois, maintenant que c’était ma seule source de revenus. Je recommençai à taper, même si j’avais l’esprit partiellement occupé par l’homme avec lequel je partageais la table. Son genou frottait contre le mien, et je ne pouvais m’empêcher de me moquer de moi-même pour le léger frisson que me donnait son toucher.
— Minable, me dis-je intérieurement en terminant l’article et en le joignant à un courriel.
Une fois de plus, j’envoyais le courriel sans relire l’article, mais c’était pour tenter de bavarder avec l’homme, même si je ne voulais pas particulièrement flirter avec un inconnu dans un café. J’étais sur le point de lui demander ce qu’il lisait lorsque j’eus de nouveau l’étrange sensation d’être observée. Cette fois, ce n’était pas par l’homme qui partageait la table avec moi. En regardant autour de moi, je vis un homme apparemment plus âgé qui sirotait son café en me fixant par-dessus un journal. Dès que nos regards se rencontrèrent, il détourna les yeux et revint à sa lecture. Le cœur battan

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