La traversée endiablée
307 pages
Français

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La traversée endiablée , livre ebook

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Description

Daizen, un garçon intelligent, solitaire, rêveur, s’éprend au fil des années des merveilles de la Terre : les animaux et la nature. Un attachement, qui de plus en plus l’éloigne des Hommes en raison de leurs méfaits à leur égard, et le nourrit d’une aversion certaine envers eux. À l’âge adulte, alors qu’il s’apprête à quitter sa famille, son île, sa vie prend un tournant décisif. Celle-ci se ponctue soudain d’évènements mystérieux – choses qui ne l’empêchent pas de déménager, de s’envoler au-devant de sa destinée, à Montpellier. À compter de ce moment, son existence basculera, l’amènera à se découvrir, à éveiller d’incroyables facultés et à s’orienter vers un ténébreux chemin semé d’embûches. Partagé entre son désir de sauver la planète et ses sentiments : l’amitié, l’amour et la culpabilité éprouvés au contact d’êtres très particuliers, voire exceptionnels, ira-t-il au bout de ses ambitions ? L’extinction totale de l’humanité... D’autant qu’en prime, une redoutable et ancestrale menace plane au-dessus de sa tête.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782493515360
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La traversée endiablée

David D





La traverséeendiablée
© JennInk Editions
Tous droits réservés.
Le Code de la propriétéintellectuelle interdit les copies ou reproductions destinéesà une utilisation collective. Toute représentation oureproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédéque ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayantsdroit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termesdes articles L.335-2 et suivants du Code de la propriétéintellectuelle.
Aucun extrait de ce livre nepeut être reproduit, scanné ou distribué sousforme imprimée ou sous forme électronique sans lapermission expresse de l’auteur, sauf pour être citédans un compte-rendu de presse.
©David D 2021
AVERTISSEMENTS

La traversée endiabléerepose en partie sur des faits réels de la vie de l’auteurconcernant les personnages et les lieux.

Ce livre contient du langage familier,des scènes à caractère sexuel ainsi que desscènes de violence.

Il est destiné à un publicaverti.
Liste desmarques utilisées, reconnaissance des marques :

Playlist sans titre :
Mika, Calogero, Scorpions, ACDC, Bon Jovi, Raphael, Titanic,Beethoven, Chopin, Lindsey Stirling.
Avec titre :
Titanic : My heart will go on
Tracy Chapman : The promise / Telling stories/ Fast Car
Linkin Park : Numb
Michel Polnareff : La poupée qui fait non
Lenny Kravitz : Can’t get you off mymind / Stilness of Heart / Stand by my woman
Luis Fonsi et Daddy Yankee : Despacito
Don Omar et Lucenzo : Danza Kuduro

Comics :
Deathtroke rebirth
Deadpool
Aquaman
Personnes :
Rothschild
TV :
Dumbledore
Terminator
Pokémon
Bugs Bunny
Bip-bip et Vil Coyote
Tom et Jerry
Orange Is the New Black
Breaking Bad
Californication
Bojack Horsman
Dirty Dancing
American Pie : Marions-les !
Clark Kent
Lieux :
Rockstore
Bellewaerde
Nausicaa
Polygone
Taj Mahal
Jeu/Consoles :
Dofus
PS4
PlayStation 2
Nintendo Switch
Marques diverses
Krounchy
Aladdin
Nissan Juke
SNCF
H&M
Casio
Converses
Google Map
Figurines Funko Pop
Facebook
Prologue


—  Pauvresêtres… Il est si facile de succomber aux ténèbres.Quelle est la limite entre le bien et le mal   ?Qui peut juger autrui   ?Cette pénombre… éternelle, ces cages de flammesépaisses, saphir, qui nous emprisonnent, nous brûlent   ;quel supplice, quelle torture... Le destin, ou la fatalité m’aconduit à toi. Tu veux connaître mon histoire, maissache qu’antérieurement , je l’ai racontée à un autre, enfin… j’enai relaté une partie à un homme que j’assimilaisà un ami, un ennemi… un frère. Toi , en revanche, tu auras le droit à la totalité oupresque, mais pour la comprendre, il te faudra demeurer attentif ett’extraire d’elle , étant donné que tu n’y as pas ta place avant monapparition ici. Mon récit débutera par mes secretsconfessés à ce… bref. Je t’informerailorsque j’aurai terminé et nous en parlerons. Là-bas,tout n’était que vie, contrairement à cette…
Assis,recroquevillé sur moi-même, ma tête sur mesgenoux, je ferme les paupières , accablé.
Chapitre 1


— Depuis l’enfance, bercé par des jeux vidéo,ainsi que par la télévision où je regardais unemultitude de dessins animés , pareil à un grand nombre de gamins me diras-tu, je souhaitaisardemment avoir des capacités qui dépasseraient lecommun des mortels. Hélas, j’étais comme laplupart des gosses, voire plus craintif, timide, peureux, un peu tropintroverti, cela dit… rêveur. Or, au fond de moi , je me sentais étranger à ce monde, à cesindividus qui le peuplent, convaincu de disposer d’un don :celui de devenir, d’incarner l’un des personnages que jevoyais sur les écrans ou ailleurs, par un procédéde transformation bien spécifique. J’aspirais àêtre n’importe qui de puissant. Envisage un superhéros,quelqu’un qui détiendrait des pouvoirs en particulier.Maintenant, imagine que tu les acquiers, imagine que tout te soitaccessible, qu’il s’agisse de voler, te téléporter,devenir invisible, pourquoi pas même invincible ou soigner toutce qui t’est possible. Tuer par la pensée, maîtriserle vent et tout saccager, lancer des boules d’énergie outout simplement ramener les gens à la vie. Voilà ce enquoi je croyais et rêvais.
Bien entendu, ce genre de capacités ne serait pas àmettre entre toutes les mains. Elles ne serviraient qu’àprotéger ceux qui me sont chers, non à blesser. Seuldans ma chambre, j’inventais des épopéesfantastiques dans lesquelles je combattais les « méchants »: des criminels, des dragons, d’horribles bêtes, afin desauver mon entourage et de m’ingénier à étouffercette sensation d’appartenir à une catégorie deviles créatures… les démons ; sensationenfouie profondément en moi.
Je refusais d’en parler à quiconque , de peur qu’on ne me dise que je sois bizarre ou fou. Jecraignais également que quelque chose ou quelqu’unn’intervienne et ne m’enlève mes aptitudes ;éventuellement une force supérieure. Certes, aux yeuxde tous , je ne possédais pas dedons réels, cependant je gardais la foi dans l’espoirque l’impossible devienne possible et qu’un jour, l’unede mes métamorphoses finisse par m’octroyer devéritables pouvoirs. En tant que loupiot, j’avaistendance à changer rapidement de justicier, et tantôt jeme rétractais, revenais au précédent. Maisjusque-là , aucune des facultésdes protagonistes que j’idolâtrais ne s’éveillaen moi.
Cette impression de différence que j’éprouvaisprovenait probablement d’un sentiment de solitude, ou alors…
Je vais te narrer notre histoire à nous , les Brady, et plus précisément la mienne. Je tâcheraide la condenser. Il faut admettre que rien d’extravagant nes’est produit, seulement de façon à…saisir mes choix, qui je suis réellement, il te faudra passerpar-là. Je te demanderai de ne pas intervenir , tant que je ne l’aurai pas conclue, OK ?
— Pas de problème, me répondit moninterlocuteur, impatient, tout ouïe.
— Allons-y, articulai-je d’un ton calme etautoritaire. À l’époque, je vivais dans unquartier malfamé dans l’ouest de la France, avec mesdeux parents, mon frère aîné et ma jeune sœur , qui venait de naître. Des années plus tard,un autre frère ferait son entrée dans nos vies et labouleverserait.
Chacun présentait ses propres défauts et qualités.
Extrêmement doué, mon paternel , Marlon , pratiquait la guitare de manière rigoureuse. Enpublic, c’était un homme respecté ; jesuppose que c’est la raison qui justifiait que rien ne noussoit jamais arrivé , malgré ce lieu où nous vivions. Tandis qu’enprivé, il témoignait son tempérament colérique,jaloux.
Légère parenthèse, physiquement , je suis son portrait craché, hormis que je n’ai pas derides et que je rase ma barbe… Bref.
Nous résidions dans un endroit sans vie, typique de ceux quel’on observait dans de vieux films d’horreur. Mon école,aménagée d’une immense cour dans laquelle desgalopins et moi gambadions comme des gazelles dans une ambiancesinistre et glauque, se situait juste en face de notre anciendomicile. Non loin de ces limbes , existait une ferme juxtaposée à un espace réservéaux promenades, où régnaient la lumière, lachaleur et des couleurs vives. Régulièrement, ma mère , Maria , nous y emmenait mafratrie et moi. Ensuite, je m’y aventurai en solo de mon proprechef, bien que je n’eusse pas plus de huit ans.
Brune, les cheveux frisés, le teint hâlé, elles’avérait aimante, attentionnée, et nous élevade son mieux. C’est principalement elle qui nous habillait,nous nourrissait et s’occupait de nous. Je n’aurais purêver meilleure maman. Une femme aussi formidable se devait dese montrer dure occasionnellement, en vue de ne pas se laissermarcher sur les pieds, mais surtout pour notre bien à tous.Mon grand frère Quentin, en proie à sa crised’adolescence, me battait parfois sans raison valable etfanfaronnait auprès de ses camarades, jouait les durs ;aussi dur qu’un minable de treize ans pouvait se le permettreen y songeant aujourd’hui. Concernant ma frangine Sybil, ellepleurait à tout va, ce qui est normal pour un bébé,toutefois en vieillissant , elle deviendrait un véritable petit monstre, ausens figuré je te rassure.
Voilà comment je percevais mes proches.
D’ordinaire, pendant les week-ends et les vacances noussortions tous ensemble, que ce soit à la plage, en camping ouailleurs, comme au Mont-Saint-Michel. Nous n’étions pasune famille extraordinaire, néanmoins nous étions unis,enfin… c’est ce qu’un angelot tel que mois’imaginait, ou s’efforçait de se persuader.
Avec du recul, je réalise que mon père travaillaitsoigneusement son image à l’égard de sesfréquentations. Il leur montrait exactement ce qu’ilsdésiraient voir ; une qualité que possèdentbeaucoup de manipulateurs. Peut-être le suis-je devenu moiaussi, cela dit, à un niveau bien supérieur.
Le moins que l’on puisse dire , c’est qu’il se révélait dur et injustementviolent. Les gens ignoraient cette part sombre de lui, jusqu’autriste jour où ma mère fut admise à l’hôpitalen raison d’une de mes funestes maladresses. Mon frèreet moi nous amusions avec un préservatif, le gonflions àl’eau du robinet, à l’instar d’un ballon,quand innocemment je le jetai à la poubelle. Plus tard, Marlontomba dessus par accident et invita sa moitié à sortirau cinéma, sans qu’elle se doute de sa trouvaille, nides cruelles intentions qui en résulteraient. Par ma faute,elle se fit piéger… Pire qu’une bêtesauvage, il se déchaîna sur elle, la martela de coupsdans un parking souterrain. Apparemment, un enfoiré assista àla scène, mais par peur, n’intervint pas et déguerpit.Fort heureusement, elle parvint à fuir de justesse et rentra àla maison, essoufflée, ensanglantée , méconnaissable. Jamais je n’oublierai le souvenir de sonvisage gorgé de sang, la terreur dans ses prunelles, lessifflements démentiels de ce serpent derrière la porte,frappant et jurant qu’il nous tuerait tous , dès qu’il parviendrait à en franchirle seuil.
L’un des faits les plus marquants de ma jeunesse, la plus gravede mes erreurs et aujourd’hui encore, je ferai en sorted’expier ma faute, jugerai tous ceux qui agiront

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