Le hurlement du loup

Pierrette Lavallée

Description

Dacian ne fait plus aucune confiance aux femmes depuis que son épouse l’a trahi de la plus ignoble des façons... mais c’est sans compter sur Zuleyha, la sœur de son ami Benton qu’il vient de sauver des griffes de leurs ennemis et... qui a perdu la mémoire. Et pour la première fois depuis des années, Dacian ressent de l’attirance vis-à-vis d’elle, même si tout en lui rejette cette idée... Elle est la sœur de son ami, traîne une réputation horrible de droguée et d’alcoolique, était une agente infiltrée et le pire, c’est qu’elle fait partie d’une race dont il a juré se tenir éloigné : les femmes.

Pourtant, petit à petit, la jolie bikeuse va se faire une place dans son cœur, mais pourront-ils avoir un avenir ensemble, sachant qu’elle doit faire partie du programme de protection des témoins et quitter sa famille de cœur.

Sujets

• Biker
• Nouvelles
• Secret
• Motard
• Amour
• Littérature

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 30 avril 2018
• Nombre de lectures: 37
• EAN13: 9782819103226
• Langue: Français

Extrait

THE SAVAGES OF HELL - 6 Le hurlement du Loup

Du même auteur aux Editions Sharon Kena Au cœur de la volupté Les cow-boys lovers La malédiction tsigane, tome 1 à 5 JAWD Sous le masque des apparences Défis entre amies l’intégrale Un rôle sur mesure Les Warriors, tome 1 à 6 Lever de rideau Flics de mon cœur, l’intégrale Une doublure imparfaite Représentation théâtrale Saison féerique, tome 1 à 2 Let me die Let me cry

Pierrette Lavallée THE SAVAGES OF HELL - 6 Le hurlement du Loup

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PROLOGUE

Le jeune homme était heureux. Il avait obtenu une p ermission exceptionnelle et l’accord officiel du corps d’armée. Dans quelque s semaines, il en aurait terminé avec les missions, le contrat qui le liait avec l’État arrivait à son terme et comme il n’avait pas voulu rempiler, il était libre de se trouver un job. Il poussa un hurlement de délivrance et roula sur s a moto en direction de sa maison et de sa femme qui serait folle de joie lors qu’il lui apprendrait la bonne nouvelle. Ils s’étaient rencontrés en dernière anné e de licence et étaient aussitôt tombés amoureux l’un de l’autre. Sa jolie blonde ve nait d’une famille aisée, mais elle semblait prête à tout pour lui et elle le lui avait prouvé en abandonnant sa belle demeure dans les quartiers chics pour vivre a vec lui dans un petit appartement sans prétention. Puis, ils s’étaient ma riés en petit comité, avec son meilleur pote en tant que témoin et l’ancienne nour rice de sa compagne. Mais le manque d’argent s’était vite fait sentir et il s’était aussitôt engagé afin qu’elle ne manque de rien. Mais ça y est, c’était fini, et l’argent qu’ils avaient économisé leur permettrait de proposer un apport pour l’achat d’une maison. Il se gara sur le parking de l’immeuble et se préci pita chez lui. Aussitôt, un mauvais pressentiment l’assaillit, qui devint plus pressant lorsqu’il pénétra dans la pièce sans faire le moindre bruit. Des gémisseme nts, des cris, des bruits sourds se firent entendre depuis le fond de l’appar tement et le jeune homme avança sur la pointe des pieds, prêt à en découdre. Mais ce qui l’attendait le marquerait pour la vie. Sa femme, celle qu’il aimait par-dessus tout, était empalée sur le sexe d’un black, puissamment monté, mais ce qui l’atterra encore plus, c’était qu’un autre la pénétrait par derrière, tand is qu’elle lui criait de la prendre encore plus vite, plus fort. Il était sous le choc, effaré, brisé… – Lorsque vous aurez terminé, parvint-il à déclarer froidement tandis que le trio se figeait sur place, vous ficherez le camp de chez moi. – Mais t’es qui, toi ? s’écria l’un des amants de sa femme. Il éclata de rire. – Son mari cocu ! grinça-t-il en tournant les talons. Je vais boire un verre, lorsque je reviendrai, je ne veux plus voir aucun d’entre vous ! Il sortit, but plus que de raison, raconta sa triste histoire à un jeune de son âge qui lui avait aussitôt proposé du boulot dès qu’il sût qu’il possédait le permis moto… Il avait accepté, puis lorsqu’il était rentré chez lui et avait trouvé l’appartement vide, il avait levé la tête vers le c iel et hurlé à la mort, tel un loup mortellement blessé.

CHAPITRE 1

Leregard de Dacian croisa celui de Zuleyha. Elle était furieuse, et avec raison puisqu’il l’avait soustraite des mains de ses kidna ppeurs alors qu’elle était à moitié nue. Toutefois, elle ne savait pas que les d eux femmes, qui se trouvaient avec elle dans sa chambre d’hôtel, étaient chargées de la surveiller de façon à s’assurer qu’elle ne retrouve pas la mémoire de ce fait, Zuleyha était persuadée qu’il faisait partie des méchants. De plus, la joli e Zuleyha ignorait que si elle venait à se souvenir des informations importantes q u’elle devait transmettre à Orlanne, ses deux ravisseuses avaient des ordres : la liquider purement et simplement. Pourtant, essayer de faire comprendre ça à cette tê te de mule était une mission impossible. Depuis que Dacian l’avait arrac hée des griffes de deux faux agents de l’ATF, elle se comportait comme une véritable furie, ce qui n’était pas pour arranger la migraine qui lui enserrait les tem pes comme dans un étau. Elle était menottée à la poignée de maintien située au-d essus de la portière et se servait de ses pieds pour le blesser. – il en capturant sesBon, on va reprendre tout calmement, lui signala-t- chevilles dans une seule de ses mains. Je ne suis p as là pour te faire du mal, Leyha, je veux juste te ramener à l’Enfer et… – J’y suis déjà à cause de toi, pauvre abruti. Ces fi lles avec qui tu t’es battu étaient mes amies. – Non, pas du tout, répondit-il en éprouvant des difficultés à garder son calme. Elles sont des complices desVoracious Eagles, que tu avais infiltrés pour le compte de l’ATF. – re la pauvre princesse, c’estBien sûr, et toi tu es le Prince Charmant qui déliv ça ? ironisa-t-elle. – Ouais, ben, en lieu et place d’une Princesse, persi fla-t-il en perdant son calme, j’ai hérité d’une putain de sorcière. – Et, connard, ferme-la ou je te jette un sort ! grinça-t-elle en lui tirant la langue. – Mais je rêve, quel âge as-tu, bon sang ! s’exclama Dacian en secouant la tête. – Si tu es vraiment un ami de mon frère, tu devrais le savoir, non ? ironisa-t- elle. – Tu es née le vingt-trois mai mille neuf cent quatre -vingt-dix-huit et tu vas avoir vingt ans dans quelques semaines. – Ouah, c’est vrai que je suis jeune à côté de toi, poursuivit-elle en riant. Tu as quel âge ? Quarante, quarante-deux ? – ntourer ses mains autourVingt-six, gronda-t-il en se retenant pour ne pas e de la gorge de Zuleyha et de serrer jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. – Et toi et moi… euh… on baise ensemble ? demanda-t-elle. – Quoi ? hurla-t-il. Mais tu es malade, je n’ai pas envie que ton frère m’étrangle et, soit dit en passant, les femmes, très peu pour moi. – Oh, j’ignorais que tu étais gay, quoique ça ne m’étonne pas, murmura-t-elle, ne dit-on pas que les plus beaux mecs sont toujours soit pris, soit gay. – que syllabe, c’est justeJe ne suis pas gay, martela Dacian en détachant cha que les femmes me sortent par les oreilles avec leu rs mensonges et les promesses qu’elles ne tiennent jamais. – Ouah, mettre toute la gent féminine dans le même panier, je n’en reviens pas de ces propos sexistes. Pourtant, je te plais, non…

Sur ces mots, elle glissa son pied nu entre ses cuisses et lui frôla l’entrejambe du bout des orteils. Dacian retint un juron lorsqu’il sentit son corps réagir à cette innocente caresse. – J’en étais sûre, murmura-t-elle d’une voix rauque. Je ne te laisse pas indifférent, n’est-ce pas ? – Bon, ça suffit, mettons-nous en route, nous allons devoir conduire de longues heures avant de parvenir à l’Enfer et… – Non ! – Comment ça, non ? gronda Dacian en serrant le volant entre ses mains. – Tu es blessé, idiot ! De plus, tu as de la fièvre et en me basant sur le fait que tu m’aies enlevée, et que tu as frappé deux femmes appartenant au gouvernement, je présume qu’aller aux urgences n’es t pas une option. – Alors, que préconises-tu, ô grand sage ? – Que nous prenions une chambre d’hôtel et que nous n ous fassions livrer quelques produits de première nécessité, par exempl e une trousse de premier secours, des médocs et des fringues, si ce n’est pa s trop demandé ? À moins que ça te plaise de m’avoir ainsi à disposition, chaude et humide pour toi. Tu sais que je n’ai pas de petite culotte, n’est-ce pas ? Sur ces mots, elle écarta franchement les cuisses a fin qu’il puisse, en effet, constater de visu la véracité de ses propos. Elle é tait complètement glabre et le désir de passer les doigts sur sa chair gonflée se fit si irrépressible qu’il frappa à deux mains sur son volant en poussant une bordée de jurons. – Je le savais, minauda-t-elle en mordillant sa lèvre inférieure, et c’est dommage que je sois attachée à ce montant comme une vulgaire criminelle, parce que je me serais fait un plaisir de te faire découvrir quelques activités beaucoup plus agréables. Activités mettant en scène mes petites mains de fée et une certaine partie de ton anatomie. Dacian retint un gémissement. Oh bon Dieu, pourquoi avait-il accepté de partir à la recherche de la sœur de Benton et pourquoi diable ressentait-il une soudaine envie de s’abattre sur elle, de sortir sa queue de son pantalon et l’enfoncer dans la tendre chaleur de Zuleyha ? Bon sang, il ne devait pas oublier qu’elle était hors de portée. Elle était la sœur de Benton, bordel, pas une simple pute qu’on paye p our tirer un coup. Et il en avait trop bavé avec son ex-femme, il ne voulait plus souffrir, et s’il n’y avait pas eu lesSavages, il se serait sûrement tiré une balle dans le crâne. Heureusement, son boulot lui avait permis d’avancer, de garder la tête haute malgré tout ce qu’il avait appris, mais il s’était juré de ne plus faire confiance à aucune femme. Sans lui répondre, il démarra le véhicule qu’il ava it volé et se glissa dans la circulation. Zuleyha le regardait subrepticement. Elle était une femme en pleine possession de ses moyens et elle devait avouer qu’elle trouvait Dacian très à son goût. Elle sursauta soudain violemment… Dacian… Son nom roula sur sa langue comme la promesse d’une nuit endiablée… Dacian… Elle le voyait assis sur une Suzuki Gsx-r blanche et bleue, le visage fermé tand is qu’elle insistait pour grimper à l’arrière. – douleur à la tête la fitDacian, murmura-t-elle avant de grimacer lorsqu’une tressaillir. Il se tendit brusquement et se tourna brièvement vers elle. – Alors tu te rappelles ? gronda-t-il. – C’est assez flou, lui révéla-t-elle sous le choc. C ’était si rapide que… que je ne suis même pas certaine de ce que j’ai vu. – Dis-moi !

– là non plus, ne meToi, sur une moto bleue et blanc, une Suzuki Gsx-r, demande pas comment je peux connaître la marque de cet engin. Tu as pris place sur le siège, tu sembles furieux et je te sup plie de me laisser monter avec toi… Dacian serra les mâchoires. Lui aussi se souvenait de cette scène, même s’il avait...