Les amours ansullaires

José Noce

Description

Les apprentissages sensuels d’une fille au père sur l’ile de Sein...

« Cybèle était aussi déjà partie prenante quand Laila lui planta canines et ongles dans ses fesses frémissantes. Cybèle prit même les devants en écartant les cuisses généreusement, quand Laila tête-bêche lui fouilla la fente noyée de ses doigts fins et lui téta conjointement l’anus en cercles de plus en plus rapprochés. Jean, à côté, sur le ventre, hoqueta en langage phoque épuisé, puis se rendormit encore plus loin. Quand Cybèle rendit grâce une heure plus tard en soupirant longuement comme une enfant repue, Laila les yeux exorbités décida de se finir le vertige en se caressant avec les orteils des petits pieds mignons de Cybèle à peine endormie, qu’elle avait fichés en elle comme de petites ventouses huilées... »

Avec ce titre impossible, le facétieux José Noce nous entraine sur une ile bretonne battue par les vents et les vagues. Son héroïne, à peine sortie de l’adolescence, apprend avec enthousiasme les rudiments de la jouissance en société. Illustrations d’un hédonisme au goût de sel dans le style « nocien » toujours aussi jouissif.

Sujets

• Littérature
• Fiction
• Bretagne

Informations

• Publié par: Ska Éditions
• Date de parution: 01 mai 2018
• Nombre de lectures: 70
• EAN13: 9791023407037
• Langue: Français

Extrait

José Noce



Les Amours
ansullaires

Nouvelle
Q
Collection Culissime

Q = romance rose QQ = libertinérotique QQQ = pornobscène
Avertissement aux lecteurs

Excepté les titres des livres et des films mentionnés dans cette nouvelle rose, que je vous conseille d’ailleurs de déguster chez vous, (et cette nouvelle, et les livres, et les films cités…) Pratiquement tout a été inventé, bien sûr. Même un nouveau mot : ansullaire : mot-valise, alliage d’ ancillaire et d’ insulaire . Au féminin : travailleuse, servante, employée, salariée îlienne, à temps plein, ou partiel…
Oh et puis, vous n’avez qu’à pas m’croire !…
 
Ses fesses petites et fermes – l’efflorescence la plus tendre, la plus radieuse et la plus torturante de sa beauté enfantine – n’étaient alors pour moi que les surprises encore enrubannées qui attendent sous l’arbre de Noël.
 
Vladimir Nabokov
( Regarde, regarde les Arlequins ! )
 
La mer lubrique nous exhorte,
et l’odeur de ses vasques erre dans notre lit… Rouge d’oursin les chambres du plaisir.
 
Saint-John Perse
( Amers )
 
Les jours de repassage, Dans la maison qui dort, La bonne n’est pas sage Mais on la garde encore. On l’a trouvée hier soir, Derrière la porte de bois, Avec une passoire, se donnant de la joie… ...