Les liens de satin

Lily Harlem, Brad Bastille

Description

Travailler à la City est un exercice très exigeant, c’est pourquoi mon mari Gabe et moi-même avons pour devise de travailler dur et de profiter encore plus. Alors, quand quelque chose, ou plutôt quelqu’un vient perturber notre façon de vivre, je suis intriguée par ce changement.

Mais il y a toujours des facettes secrètes chez ceux qu’on aime, et dans ce cas précis, de nouvelles pensées et de nouveaux désirs volent les rêves de Gabe. Ce n’est que lorsque je rencontre Brent, un homme magnifique et élégant, mais tellement seul, que je commence à comprendre la complexité des désirs de Gabe et je sais alors exactement ce que je dois faire.

Mais ça ne me fait pas peur. Dans un tourbillon de romance, de peur et de désir, nous nous ouvrons l’un à l’autre, nous essayant à de nouvelles expériences pour un week-end seulement. Ou est-ce le cas ? Serons-nous un jour les mêmes ? Gabe et moi, pouvons-nous survivre à notre décision de laisser une troisième personne entrer dans nos vies ? Brent peut-il tout simplement s’en aller et, plus important encore, le laisserons-nous faire ?

Note de l'éditeur : Cette romance est un menage avec des scènes MMF, MFM et MM. Pour lecteurs avertis.

Sujets

• Romance
• Romance érotique
• BD Erotique
• Toute la romance
• Erotica
• Adulte
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 80
• EAN13: 9782384402366
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Les liens de satin
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Lily Harlem
Titre original : The Silk Tie
© 2014 Lily Harlem
Traduit de l’anglais par Brad Bastille
Relecture et correction par Patricia Nivoix
 
Conception graphique : © Eunkyung Art
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-236-6
Première édition française : septembre 2022
Première édition : août 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Les liens de soie est dédié à Sh! Women’s Erotic Emporium qui sont délicieusement bonnes dans ce qu’elles font. Un grand merci pour toute l’aide aux recherches et, bien sûr, pour le pink fizz et les cupcakes !
 
 
Les liens de satin
 
 

 
 
Lily Harlem
 

 
Prologue
 
GABE
 
 
— On se retrouve pour un verre à 19 heures ? demandai-je sur le tas à Hayley. Au Golden Goose ?
— Parfait, je devrais en avoir fini au tribunal d’ici là.
Ses paroles étaient haletantes et le bruit de ses talons aiguilles dans les couloirs d’un vieux palais de justice de Londres me laissait penser qu’elle marchait.
Je jetai un coup d’œil à l’horloge et tambourinai mon stylo sur le sous-main de cuir noir qui trônait sur mon bureau.
— Moi aussi. Je n’ai plus qu’un rendez-vous et une plaidoirie à rédiger.
— C’est un rencard alors.
Je souris.
— J’espère qu’il sera hot.
Je mis fin à l’appel et glissai mon téléphone dans ma poche de poitrine. Un souvenir soudain et torride de Hayley, habillée de la culotte rouge sexy qu’elle avait achetée la semaine précédente, me revint en tête. Elle avait attendu derrière la porte du salon lorsque j’étais rentré du bureau à une heure indue, s’était jetée sur moi et m’avait dit de fermer les yeux. Elle avait ensuite tiré sur ma cravate en soie avant de la faire glisser de mon cou et de l’enrouler autour de ma tête, me couvrant ainsi les yeux.
— Je t’ai acheté un cadeau d’anniversaire, avait-elle chuchoté à mon oreille.
Son souffle chaud et doux m’avait fait frissonner de désir.
— Utilise tes mains pour décider si tu veux l’ouvrir.
J’avais commencé à explorer le corps de ma femme, me délectant de la délicate dentelle du sous-vêtement et de chaque courbe de ses seins, de ses hanches et de sa taille.
Toc. Toc.
Je fus ramené à la réalité de mon bureau par deux coups frappés sur la porte.
Tiré de mes souvenirs, je me déplaçai sur mon siège et espérai que ma demi-molle ne se transformerait pas en une véritable érection. Ce ne serait pas bon, pas au travail. Je devais bien être capable d’un peu plus de contrôle que ça, non ? J’étais un grand garçon, un associé principal de Gosford & Bingley Law, pour l’amour de Dieu.
— Entrez, appelai-je, en nouant mes doigts sur le bureau.
Ma secrétaire, Ethel, passa la tête.
— Votre rendez-vous de 16 heures est là, M. Stone.
— OK, laissez-moi une minute pour finir cette paperasse.
— Bien sûr, fit-elle en hochant la tête.
Son chignon grisonnant se balança sur le dessus de sa tête alors qu’elle fermait la porte.
Je voyais toujours l’image de Hayley. La cravate n’était restée sur mes yeux que trente secondes environ, puis je l’avais jetée avec le nouveau sous-vêtement, tout comme mon pantalon de costume et mon caleçon. Je la visualisais maintenant, étendue sur le canapé, haletante, rougissante, les bras tendus. J’avais ainsi gardé ma chemise, et ma veste de costume. Le temps avait été essentiel à ce stade et d’ailleurs, elle semblait aimer quand je la baisais en ne portant que la moitié de mon costume. C’était comme si le personnage d’avocat raisonnable que j’avais incarné toute la journée avait été dépouillé pour révéler la bête qui se cachait dessous et qu’elle était la seule à pouvoir la voir – ou du moins – c’est ce qu’elle m’avait dit une fois.
— Assez, Gabe, murmurai-je.
J’appuyai sur mon aine pour empêcher ma verge de durcir davantage.
Pense à autre chose. Quelque chose qui ne t’excitera pas.
Mon client de 16 heures était un divorcé, sa femme depuis huit ans essayait de lui extorquer jusqu’au dernier centime. J’avais de la peine pour lui. Il avait été un bon mari d’après ce que j’avais compris, il avait bien pourvu à ses besoins et lui avait permis d’arrêter de travailler pour s’adonner à un passe-temps coûteux, l’élevage de chevaux.
Elle avait eu une liaison, mais l’avait niée jusqu’à ce qu’un détective privé produise des preuves photographiques. Mais elle faisait valoir toutes sortes d’abus émotionnels et d’infidélité en son nom pour tenter de garder la maison, les écuries, les chevaux et une grande partie de sa société et de ses pensions.
Pour ma part, je ne comprenais pas pourquoi elle avait eu besoin d’aller voir ailleurs pour commencer. Elle vivait dans le grand luxe. En outre, Brent Dawson, son ex-mari, était un bel homme et, pour être honnête, il ne jouait pas dans la même cour qu’elle. Elle avait un style un peu trop guindé ; des cheveux raides, trop de maquillage, des vêtements trop serrés, et des ongles comme des serres. De plus, de ce que j’avais vu d’elle, elle ne semblait jamais sourire. Pas comme Hayley, qui pouvait sourire même quand elle était épuisée et sous pression. Hayley avait toujours une légèreté dans son visage, une étincelle dans ses yeux et une inclinaison dans ses lèvres.
Dieu, qu’est-ce que je l’aimais !
Je me demandais si elle allait encore être totalement sauvage plus tard lors de notre « rendez-vous ». Le Golden Goose était notoirement bondé en début de soirée. Situé dans Tudor Street, il attirait les journalistes et les avocats. À notre dernière rencontre là-bas, elle m’avait embrassé puis avait commencé à envoyer des SMS. J’avais été surpris de ne pas recevoir toute son attention jusqu’à ce que mon téléphone émette un bip et qu’un message d’elle stipule «  je ne porte pas de culotte  ».
J’avais balayé du regard son élégant tailleur bleu marine. Sa jupe-crayon moulante était en effet incroyablement souple, mais c’était toujours le cas. Nous avions trouvé une place dans un coin, et tout en sirotant nos boissons, sous le couvert de la table, elle avait glissé ma main le long de sa jupe jusqu’à sa petite minette nue et m’avait laissé sentir à quel point elle était humide pour moi. Elle avait ajouté qu’elle pensait à nos dernières vacances de Noël en Suisse et qu’elle n’arrivait pas à chasser de son esprit l’envie d’une autre séance de bondage.
Et merde. Maintenant, j’avais vraiment une érection. Bon sang.
Je regardai l’horloge à nouveau. Je ne pouvais pas faire attendre Brent Dawson.
Et certainement pas avec l’excuse que je bandais parce que je ne pouvais pas m’empêcher de songer à attacher mon épouse ultérieurement. Certainement pas alors qu’il n’avait plus de femme avec qui faire l’amour lorsqu’il rentrait à la maison.
Pauvre bougre. Il passait vraiment un mauvais moment. Nous étions devenus amis. Il était resté plusieurs fois au-delà de son temps de consultation et nous avions partagé un scotch et parlé de choses et d’autres. Je ne l’avais pas mis sur sa facture, j’étais heureux de le faire. Il venait de perdre sa mère lorsque toute l’affaire avait éclaté, il devait donc aussi régler les questions de succession et faire son deuil. Ce n’est pas drôle dans n’importe quelle situation, encore moins quand votre femme vous cache quelque chose depuis des mois.
Je me levai, marchai rigidement jusqu’à mon armoire et me versai un verre d’eau. Je pris une longue gorgée et me concentrai sur le cas de Brent plutôt que sur l’homme lui-même. C’était complexe, ses actifs étaient nombreux, et bien que ceux-ci soient pour la plupart sécurisés, je devais jouer la carte de l’intelligence pour m’assurer qu’il sorte avec ce qui lui revenait de droit. Cependant, si j’avais le temps, il y avait une question délicate que je devrais aborder avec lui. Je ne pouvais pas la remettre à plus tard. Et je devais admettre que depuis que j’avais découvert l’accusation, j’étais aussi assez intrigué. Ça avait