Les plaisirs d Alix
68 pages
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Les plaisirs d'Alix , livre ebook

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Description

Alix s'ennuie au château tandis que Bertold, son seigneur et maître, sillonne les bois en quête d'un gibier de qualité, court les gueuses et trousse les servantes. Loin de s'en plaindre, les frasques de son mari, lui rendent service car elle n'aime guère ses manières rustres et sa brutalité au lit. Elle choisit même en toute discrétion les demoiselles girondes, grasses et opulentes qui feront le bonheur de son mari. Cependant les journées sont longues pour dame Alix. Comment réussira-t-elle à s'occuper dans ce domaine qui sent le foutre et la luxure ? Dame Alix a des projets plus étonnants les uns que les autres. Laissez-vous tenter par cette lecture troublante, décomplexée et gaillarde. Avec Les plaisirs d'Alix, Fleur Deschamps vous promet un véritable dépaysement, un exotisme historique. Un livre croustillant, drôle et très érotique.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 123
EAN13 9782374533094
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les plaisirs d'Alix
Fleur Deschamps
1
Le soleil baisse à l’horizon, les champs de blé rougeoient sous ses rayons. La campagne s’est enflammée. Dame Alix, en haut de sa tour, au cœur du donjon, tourne en rond. Son impatience gagne ses suivantes, ses chambrières et servantes. Elle s’inquiète du retour de son époux. Non qu’elle ait une envie particulière de le retrouver, au contraire elle le préfère au loin, mais elle s’inquiète de sa santé quand il part chasser le sanglier. Soudain, un nuage de poussière apparaît, des cavaliers approchent à pas lent, un petit trot presque pesant. Ce n’est pas la chevauchée joyeuse de chasseurs victorieux auquel le château est habitué. Un guetteur tape à la porte de la chambre haute. Messire Bertold est sauf, il rentre au château. Le calme revient dans le groupe de dames. On se remet à broder, à papoter. Dame Alix ne peut s’empêcher de soupirer.
Dans la campagne, la troupe avance. Derrière les hommes à cheval viennent les chiens et les valets à pied : un petit monde en mouvement et tout devant, leur chef, Messire Bertold, jeune seigneur normand. Fâché de cette lenteur d’enterrement, il éperonne sa monture et arrive seul, au galop. Il est furieux, le sanglier s’est échappé. Il rentre bredouille. Ses hommes le rejoignent, ils sont silencieux, ils connaissent les humeurs de leur seigneur, savent se taire lorsqu’il le faut.
Le reste de la troupe passe le lourd pont-levis et entre dans l’enceinte du château. Chacun s’écarte de son chemin. Les serviteurs sont prudents. Seuls les palefreniers se précipitent pour s’occuper des montures tandis que les maîtres-chiens se chargent eux-mêmes de la meute. Bertold saute à terre avec aisance. Ce géant blond possède la force du taureau et la souplesse du chat. Il ne veut pas qu’on le suive, il veut rentrer chez lui. Pas chez son épouse, loin de là. Il veut grimper seul en haut du donjon pour ruminer son échec, échafauder des plans, des stratégies pour vaincre la bête une prochaine fois. Demain il repartira avec ses hommes, il se promet que cette fois il tuera ce sanglier de malheur.
Il monte les hautes marches de pierre quatre à quatre et crie qu’on lui apporte de quoi souper. Sa voix résonne dans l’escalier. Messire Bertold est affamé par sa chevauchée.
Le donjon a quatre étages et il fait sa fierté. Au rez-de-chaussée, les celliers. Ils sont encore pleins, l’hiver a été doux. Au premier se trouve la grande salle commune où il festoie et tient son tribunal. Ses avis sont craints et respectés dans toute la vallée. Au second bien sûr la chambre haute qu’il partage parfois avec son épouse, Alix la pieuse, et les dortoirs des chambrières, des serviteurs et des enfants. Bertold en a déjà deux, un peu frêles, conçus avec sa dame malgré le peu de goût d’Alix pour les choses de l’amour, et bien sûr quelques solides bâtards qu’il loge avec les autres. Les hommes eux dorment dans la salle commune ou regagnent le village. Tout en haut, enfin, collé aux niches des guetteurs, son antre où nul ne rentre sans sa permission.
Il atteint son refuge que chacun au château nomme le pigeonnier. Pourtant point d’oiseaux ici, une table chargée de parchemins, car Bertold est également un lettré, quelques coffres et un lit sans courtines, simple matelas de paille cousu de tissu et parsemé de coussins et de fourrures. Cette pièce n’appartient qu’à lui. Elle est rustique, mais propre. Le sol y est recouvert d’herbes sèches mêlées de plantes aromatiques, de la menthe sauvage agréable à son nez. Bertold claque la lourde porte de bois derrière lui, saisit le premier tabouret sur son passage et le projette contre le mur de pierre où il s’écrase. Il regarde le cadavre déglingué de ce pauvre tabouret et sa rage se calme. Sans attendre de serviteur, il s’affaire bien vite près de la cheminée pour ranimer les braises d’un feu mourant. Même en ce début de printemps, le donjon reste froid. Une bonne flambée vous remet l’esprit et le corps à l’endroit.
Un léger bruit, à peine un crissement, lui apprend que son souper l’attend. On gratte à la porte. Il ouvre et laisse entrer la jeune servante chargée d’un lourd plateau. Il en a l’eau à la bouche. Le fumet de la viande grillée et du pain frais le revigore aussitôt. Il se verse du vin épicé dans un gobelet d’étain et le descend d’une traite. Il essuie sa barbe blonde et courte d’un revers de la main, montre la table à la servante pour qu’elle y dépose son plateau. Elle s’exécute puis commence à se retirer lentement, discrètement. Mais Bertold ne l’entend pas de cette oreille. Entre le vin et le poulet, la servante fait partie du dîner.
La vieille Kathie, son intendante, sait exactement ce dont il a besoin après un échec à la chasse : de la viande bien juteuse, une belle miche de pain moelleuse, un vin un peu fort, certes, mais aussi et surtout une belle paire de fesses, son péché mignon. Bertold doit avouer depuis l’adolescence une véritable passion pour les hanches larges et les postérieurs dodus. C’est pourquoi elle lui a envoyé une petite nouvelle bien choisie, de la chair bien fraîche, un plaisir encore inconnu. Il s’en lèche les babines entre deux bouchées de poulet, arrachées à coup de dent à un pilon doré. Il lui fait donc signe de rester, elle peut s’agenouiller près de la table. Il l’observe en buvant. Large croupe accueillante, poitrine opulente, une bouche qui donne des idées. Kathie a bien choisi. Il écarte les jambes et, tout en dévorant son repas, lui fait signe de s’activer.
Bien que nouvelle au château, elle sait bien ce que le geste veut dire. Ce n’est pas la première verge qu’elle doit satisfaire et elle connaît bien son ouvrage. Elle ne soupire même pas, ce genre de choses fait partie de ses attributions. Hier encore elle s’est occupée du bras droit de Bertold, un grand guerrier un peu rustre et surtout bien membré qu’il faut sucer longtemps, c’en est presque lassant. Et l’avant-veille elle a dû lécher celle du chef cuisinier, un petit gros qu’elle n’aime pas tant il est prétentieux et arrogant, mais elle le fait craquer en trois tours de langue, un petit boulot vite fait, bien fait. S’occuper maintenant de messire Bertold, c’est presque valorisant. Elle soulève donc la tunique de son seigneur et maître, baisse ses chausses et prend sans hésiter le sexe déjà dressé dans sa bouche ronde. Tenant d’une main son pilon, il agrippe les cheveux bruns de la servante de l’autre et accompagne son mouvement d’un geste autoritaire. Elle ne se rebelle pas, se concentre sur le rythme qu’il lui impose. La découvrant auxiliaire consentante et suceuse de talent, il relâche sa pression et la laisse prendre la direction des opérations. Il apprécie sa gorge profonde et se détend enfin, admirant la croupe sous la jupe qui se balance au rythme de son ouvrage. Mais l’habit le gène, il en veut plus, se penche et relève le tissu, découvrant deux fesses nues. Pures merveilles, larges et dodues, elles sont de premier choix. Bien calé dans son fauteuil, il la laisse sucer encore. Ses fesses se trémoussent en cadence sous ses yeux émerveillés. La chasse lui paraît loin, ce sacré sanglier attendra bien demain.
Le ventre plein, il rote avec bonheur. Son membre à présent bien dur a envie d’autres jeux. Il tire la servante par les cheveux et elle redresse la tête, lui offrant une vue plongeante sur sa gorge blanche. Il n’en faut pas plus pour qu’il l’invite à s’asseoir sur ses genoux et qu’il fourre la langue et le nez dans son décolleté. D’une main encore graisseuse, il défait les lacets de sa robe afin de libérer deux seins rebondis qu’il se met à tripoter. Il embrasse sa gorge, se perd dans les boucles brunes et soupire à son oreille. Soulagée qu’il ait délaissé sa bouche fatiguée, la servante glousse sous la caresse, l’encourage à continuer en bombant le torse. Bertold n’est pas méchant homme, il est content qu’elle partage son plaisir. Sans cesser de la bécoter ‒ elle est passée aux étuves et sent la lavande, Kathie a dû y veiller ‒ il glisse une main sous sa jupe et caresse ses cuisses un peu molles, remonte lentement jusqu’à sa toison intime. La découvrant chaude et mouillée, il la pénètre d’un doigt, puis de deux, puis de trois. Elle se cambre et se met à haleter doucement, sa poitrine se soulève joliment. Elle aimerait faire durer l’instant, mais Bertold est bien trop excité.
Le lit est trop loin, il la renverse à même le sol, dans les herbes séchées et les odeurs de menthe. Il remonte ses jupes rouges et ses cuisses blanches, plonge ses yeux bleus dans ceux noisette de la servante et la pénètre d’un seul et long coup de reins avant que sa trique ne commence son va-et-vient. Ses yeux s’écarquillent sous le choc et elle retient un cri, tente de se caler tant bien que mal sur le rythme effréné de son seigneur. C’est qu’il pilonne le bougre. Il a l’énergie d’une bête sauvage. Sans doute du sanglier qu’il a raté. Heureusement ce n’est pas sans fin et il explose en elle, en un jet chaud et collant entr

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