Les Prémices de La Blackbird , livre ebook

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Les Prémices de La Blackbird, Yliès et Onyx
NM Mass
Roman de 310 000 caractères, 55 000 mots, le livre papier fait 220 pages.
Retrouver l’amour de son adolescence, vingt ans après, n’est pas ce à quoi Onyx s’attendait, même s’il y avait pensé très régulièrement, utopiquement.
Yliès avait été tellement pour lui, son tout. Et il avait tout réduit à néant en quelques secondes, juste une fraction de seconde, un geste délibéré qui avait mis fin à ce tout. Yliès est devenu ce qu’il avait prévu d’être, un grand créateur, à la tête d’une maison de couture renommée.
Onyx lui, se contente de rester cloitré dans son atelier, créant anonymement des robes qui servent à orner la vitrine d’un ami. Lorsque son ancien amant s’intéresse à une de ses robes exposées, il y voit là un signe du destin et refuse de passer à côté de cette deuxième chance que la vie lui offre. Que lui réserve cette seconde opportunité ?


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EAN13

9791029403200

Langue

Français

Les Prémices de La Blackbird
 
Yliès et Onyx
 
NM Mass
 
 
Résumé
Blabla de l’auteur
Première partie
Deuxième partie
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Troisième partie
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Quatrième partie
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Cinquième partie
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Yliès
Onyx
Épilogue
Khôl
 
 
 
 
 
Résumé
 
Retrouver l’amour de son adolescence, vingt ans après, n’est pas ce à quoi Onyx s’attendait, même s’il y avait pensé très régulièrement, utopiquement. Yliès avait été tellement pour lui, son tout. Et il avait tout réduit à néant en quelques secondes, juste une fraction de seconde, un geste délibéré qui avait mis fin à ce tout. Yliès est devenu ce qu’il avait prévu d’être, un grand créateur, à la tête d’une maison de couture renommée. Onyx lui, se contente de rester cloîtré dans son atelier, créant anonymement des robes qui servent à orner la vitrine d’un ami. Lorsque son ancien amant s’intéresse à une de ses robes exposées, il y voit là un signe du destin et refuse de passer à côté de cette deuxième chance que la vie lui offre. Que lui réserve cette seconde opportunité ?
 
 
 
Blabla de l’auteur
 
 
Les prémices de La Blackbird est un roman sur lequel j’ai longtemps cogité. Sur lequel je me suis beaucoup posé de questions. Et principalement si j’allais l’éditer… j’en ai discuté avec mon éditeur, avec mes bêtas, avec quelques lecteurs, grâce à qui je me suis enfin décidée.
C’est le prequel de La Blackbird .
C’est l’histoire d’Onyx et Yliès.
Certains lecteurs me l’ont demandé cette histoire (écrite avant l’apparition de Khalycé) et je vous laisse la découvrir. J’espère qu’elle vous plaira et que ce sera une façon pour vous de comprendre qui est Yliès. Je suis heureuse de l’avoir enfin clôturée parce que c’est par elle que tout a commencé pour moi…
 
 
 
Première partie
 
 
River Crick, État de Californie, côte Pacifique…
Pouty sortit de l’arrière-boutique au « ding » de la porte. Un sourire aux lèvres, il lança un « bienvenue » qui s’étrangla dans sa gorge lorsque son regard se posa sur les nouveaux arrivants qui se tenaient dans l’entrée. Oh Mon Dieu ! Il était en train de rêver ! Mais non, il ne rêvait pas… C’était bien lui ! Lui, dans sa minuscule boutique ! Incroyable ! Son plus grand fantasme se tenait là, dans un costume magnifiquement coupé, son sublime regard dirigé vers sa vitrine.
— Bon… bonjour, fit-il impressionné, que… que puis-je pour vous ?
Il fut au bord de l’évanouissement quand le regard bleu de l’homme qui le fascinait depuis de nombreuses années, se posa sur lui.
— Combien pour cette robe ? demanda celui qui l’accompagnait en désignant ladite robe exposée.
Pouty remarqua la haute stature du deuxième homme, le costume de prix qu’il portait élégamment, son regard bleu clair, il était racé, altier et sa voix grave le fit frissonner.
Il se ressaisit rapidement, allons, il n’allait pas se déstabiliser parce que deux gravures de mode avaient décidé de rentrer dans son humble boutique, même si l’un d’eux était sans conteste, le plus grand créateur de la dernière décennie.
— Oh… je… mais… balbutia-t-il à nouveau.
— Combien ? répéta l’homme avec un haussement de sourcils.
«  Reprends-toi Pouty Marschall, reprends-toi, sois professionnel, allons, merde !  »
— Cette robe n’est pas à vendre, répondit-il en avançant vers les deux hommes, je suis désolé, mais c’est une création très personnelle qui ne sert qu’à décorer ma vitrine et attirer le client.
— Je la veux, lâcha regard bleu après un moment de silence durant lequel il avait longuement étudié la robe.
— C’est impossible, c’est une création unique et la personne qui…
— Savez-vous qui je suis ? l’interrompit son interlocuteur d’un ton fort et sec qui fit sursauter Pouty.
Il avala sa salive, manqua de s’étrangler avec, se sentit se décomposer sous le regard dur bleu acier et répondit d’une petite voix timide :
— Oui M. Blackbird, même ceux qui ne s’intéressent pas à la mode savent qui vous êtes, enfin… je pense…
— Bien, reprit le dénommé Blackbird avec un sourire en coin, alors… je vous dis que je veux cette robe !
— Et je vous réponds : impossible, jeta Pouty la mine contrite en se tordant les mains, la personne qui a fait cette robe ne les fait pas pour les vendre, toutes ses créations sont des modèles uniques. Nini n’a jamais eu l’intention de se faire de l’argent et…
— Toutes ? l’interrompit Blackbird en le toisant, il y en a d’autres ?
— Oui… bien sûr… enfin… je pense… j’en mets une nouvelle dans ma vitrine tous les mois, donc je suppose que…
— Je veux rencontrer cette personne ! Cette Nini ! ordonna Blackbird d’un ton qui n’admettait aucune réplique.
Yliès sentait la colère monter en lui, jamais il ne s’était heurté à un quelconque refus. Il avait l’habitude d’obtenir tout ce qu’il voulait, au moment où il le demandait, cela était son quotidien depuis longtemps. Et là, cette espèce de grand escogriffe, vêtu de rose fuchsia des pieds à la tête, lui tenait la dragée haute et cela le contrariait fortement. Ne pas s’emballer, il ne devait pas s’emballer, il devait juste tâcher de rester calme et de discuter afin d’obtenir ce qu’il désirait. Il sentait que bousculer ce type n’était pas la solution adéquate, peut-être qu’avec un peu de diplomatie, quelques flatteries, il réussirait à embobiner ce vendeur. Il échangea un regard avec Khôl qui l’accompagnait et tourna à nouveau les yeux sur le type en rose.
— Comment vous appelez-vous ? demanda-t-il d’un ton radouci.
— Pouty, Pouty Marschall.
Le nom de famille interpella Yliès, mais il ne s’attarda pas dessus, concentré sur son but, obtenir cette robe fascinante.
— Très bien Pouty, reprit-il gentiment, mais le regard toujours aussi dur et déterminé, ce modèle m’a littéralement séduit et je veux cette robe, il me la faut vous comprenez ?
Il fixait le dénommé Pouty de son regard bleu acier et faillit éclater de rire devant sa mine effarée et ses gros yeux noisette qu’il écarquillait comme s’ils allaient sortir de sa tête. Facilement impressionnable ce type…
— Je comprends M. Blackbird, mais je vous répète que ce modèle n’est pas à vendre et croyez bien que j’en suis désolé, mais…
— Y a-t-il un moyen de rencontrer cette Nini ? insista Yliès que l’entêtement de Pouty commençait réellement à énerver.
— Nini ? Ce n’est pas « elle » c’est… Oh, je vais l’appeler et voir ce que je peux faire pour vous M. Blackbird…
En disant cela, Pouty avait effectué de grands gestes avec les mains. Yliès le suivit des yeux tandis qu’il se dirigeait vers le comptoir d’une démarche chaloupée, il échangea un regard moqueur avec Khôl, son bras droit. Ce dernier leva les sourcils en penchant la tête pour observer le vendeur avec un petit sourire… Pendant ce temps, Pouty avait mis la main sur son portable, dissimulé sous des documents à côté de la caisse enregistreuse, il le leur montra avec une petite mine triomphante. Il composa un numéro et attendit que l’on décroche à l’autre bout.
 
*
* *
 
Une sonnerie stridente, insistante, vrilla les tympans d’Onyx. Avec un grognement il se redressa, cherchant d’où venait ce bruit désagréable qui l’avait tiré de son sommeil. Portable ! C’était ce satané bon sang de portable qui sonnait, la poisse ! Où était-il ? Ah oui, jean ! Poche arrière gauche du jean ! Et où se trouvait son jean ? Ah oui, il avait valsé sous des mains empressées, sur le sol de sa chambre avec ses autres vêtements. Tant bien que mal, il se dépêtra du drap dans lequel, comme un fait exprès, il était enroulé. Il balança un bras sur le côté du lit et à tâtons, partit à la recherche de son jean. Ah ! Victoire ! Poche arrière gauche, poche arrière gauche ! Voilà, il l’avait ! Sans regarder l’appelant, parce qu’il connaissait par cœur cette musique aiguë, il décrocha, tout en jetant un œil à la place vide à côté de lui…
— Pouty, putain ! grogna-t-il tel un tigre dérangé dans son sommeil.
— Nini ! Ah enfin ! s’écria Pouty, j’ai cru que tu ne décrocherais jamais !
— Non, mais t’as vu l’heure ? pesta Onyx en consultant sa montre.
— Oui, oui, il est 9 heures ! Oh chéri, tu ne vas pas me croire ! reprit Pouty d’une voix aiguë et surexcitée.
— QUOI ? râla Onyx en se passant les doigts de sa main libre dans ses cheveux mi-longs emmêlés.
— IL est là ! Dans MA boutique ! Et IL veut ta robe ! Je lui ai dit que c’était impossible ! Mais IL insiste ! IL veut te voir ! débita Pouty à toute vitesse, comme si sa vie en dépendait.
— Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ? Qui IL ?
— IL veut ta robe ! Nini, il faut que tu viennes tout de suite à la boutique !
— Quoi ? Non, mais pas question ! Ça fait à peine une heure que je suis couché, j’ai bossé toute la nuit ! Alors je ne sais pas qui t’excite à ce point-là, mais je vais raccrocher et repartir immédiatement dans les bras de Morphée, salut Pouty !
— NOOOOONNN ! hurla Pouty, Nini ! C’est Blackbird ! IL veut te rencontrer !
— Putain ! Tu viens de m’assassiner les oreilles ! tempêta Onyx avec une grimace, qui ? Je n’ai pas compris avec ta voix de castra !
— Blackbird ! Le créateur de mode qui grimpe en flèche depuis dix ans ! Blackbird ! Ça te dit quelque chose ? Blackbird de New York ! Et je n’ai pas une voix de castra !
Onyx se figea comme une statue au nom prononcé.
— Nini ? Tu es toujours là ? demanda Pouty alors que le silence s’éternisait à l’autre bout du fil.
— Je suis là dans 15 minutes… marmonna seulement Onyx avant de raccrocher.
Pouty agita son portable en direction des deux hommes avec un sourire satisfait.
— Un petit quart d’heure à patienter, cela ira ? demanda-t-il.
— Je ferai avec, répondit Yliès d’un ton suffisant, intérieurement ravi de la tournure que prenaient les évènements, j’ai quelques coups de fil à donner qui combleront ce temps d’attente.
Et sans autre forme de procès, il quitta la boutique par la porte que lui avait

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