Les vacances de Timy et Toinou (pulp gay)
150 pages
Français

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Les vacances de Timy et Toinou (pulp gay) , livre ebook

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Description

Les vacances de Timy et de Toinou

Diablotin

Pulp long de 647 000 car.

Toinou, un adolescent de seize ans, déménage. Il rencontre Timy, son voisin du même âge qui vit au-dessus de lui. Ces deux ados vont apprendre à se connaître, et vivront des moments de tendresse, d’émotion, de désir, mais ils seront aussi confrontés à de rudes épreuves qu'ils arriveront à surmonter.

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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2014
Nombre de lectures 50
EAN13 9782363079664
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les vacances de Timy et Toinou (647 000 caractères)
Diablotin
Les vacances de Timy et Toinou Nota : le chapitrage a été réalisé par l’éditeur, vous en excuserez son caractère parfois aléatoire.
Chapitre 1 Je m’appelle Antoine, j’ai 15 ans, fils unique, mais on me surnomme Toinou. Je vais vous faire partager mes vacances de cet été, en compagnie de Timy mon voisin… Voilà quelques jours que je viens d’aménager dans un nouveau quartier, nous avons attendu le début des vacances scolaires pour que mes études ne soient pas perturbées. D'une villa, nous nous retrouvons en résidence, dans un appartement, ce qui n’est pas très encourageant. Je suis un peu perdu, plus de copains, plus d’Internet, je ne connais personne, et je sens que cet été, en attendant la reprise scolaire, va être interminable. Le dernier week-end de juin, c’est la galère, nous sommes en plein déballage de cartons, remontage des meubles, et rangement de nos affaires lorsque la sonnette de la porte retentit. C’est Pascal, un collègue de travail de mon père, et son épouse Anna, qui viennent prêter main-forte à notre installation. Je fais leur connaissance, ils ont l’air sympathiques. Nous continuons à déballer et à monter les meubles. Les femmes s’affairent dans la cuisine, rangeant la vaisselle et les divers ustensiles et appareils ménagers. Pour ma part, je suis dans ma chambre, je range mes affaires, rebranche ma chaîne hi-fi, et mon ordinateur qui ne servira plus à grand-chose sans connexion Internet. Il est déjà 19 heures et la journée a très vite passé. Mes parents m’appellent. — Allez, Toinou, nous allons manger ! Je me dis : « c'est super, on va manger à l’extérieur, j'ai une faim de loup ». Nous n'allons pourtant pas bien loin ! En fait, nous grimpons les escaliers pour nous rendre à l’étage au-dessus, chez Pascal le collègue de mon père, lequel nous a invités, sachant que nous n’aurions pas le temps de cuisiner quelque chose. Bon, c'est quand même super, cela me change des sandwichs de midi. Nous avons exactement le même appartement, mais le leur n'est pas à l’envers comme le nôtre. Nous passons au salon pour l’apéritif. Ne rêvons pas, pour moi l’alcool est interdit, mais, avant que l’on me propose de dire ce que je souhaite boire, la voix d’Anna retentit en criant : « Timy… ». Je vois une porte s’ouvrir et un adolescent de mon âge sortir de sa chambre, Anna fait rapidement les présentations. — Timy, Toinou ! Toinou, Timy ! Timy me serre la main puis celle de mes parents et me prie de le suivre. Nous avons la même chambre, la sienne étant exactement à la verticale de la mienne. Il referme la porte derrière nous et donne un tour de clef. Il est plus petit que moi, les cheveux bruns et de superbes yeux verts. Je ne sais dire pourquoi, mais je ne peux m'empêcher de le détailler de la tête aux pieds comme il le fait pour moi à présent. Le pire, c'est qu'on ne sait pas quoi dire l'un et l'autre et que nous nous trouvons là, debout au milieu de la chambre comme deux imbéciles. C'est finalement lui qui brise le silence en me demandant si je possède un ordinateur. — Oui, mais… sans connexion, je n’en fais pas grand-chose ! — Ça, c'est pas grave, une connexion Wifi, c’est vite fait, il suffit que je te file ma clef Wep. — Ah ouais, ça c'est super sympa ! C'est juste en attendant que mes parents fassent le nécessaire pour avoir une connexion, j’avais trop peur de m’ennuyer. — Ne t’inquiète pas, tu n’auras pas le temps de t’embêter… je suis là dorénavant ! C'est curieux, mais la façon dont il me dit ça : « je suis là dorénavant » me laisse une drôle d'impression. Mais c'est encourageant d’avoir déjà un copain, car, semble-t-il, il m’a adopté, et en plus, je n'aurai pas à faire des kilomètres pour le voir. Son PC est allumé et il est sur un site qui s'appelle Doctissimo. Il me dit qu'il était en train de faire des recherches sur ce site de santé lorsque sa mère l'a appelé tout à l'heure. Pourtant, il ferme les fenêtres un peu rapidement à mon goût, comme s'il voulait me cacher
quelque chose que je ne devais pas voir, puis il me demande : — Tu connais des adresses pour voir des films X ? — Oui, je connais, va sur Google, et tape Badjojo. En une minute, nous sommes sur le site et nous écumons quelques vidéos. Je me tiens debout derrière lui et je vois qu’il prend un malin plaisir à regarder ces petits bouts de films. Il a sa main gauche entre ses jambes, tentant de redresser son pénis qui prend ampleur dans son jeans. Il faut reconnaître que de le voir faire me donne de suite envie. Heureusement que j’avais un tee-shirt ample qui me permet de camoufler ma propre érection, ce qui ne va pas être son cas puisqu'il est torse nu ! On entend frapper à la porte de la chambre et une voix, derrière elle, nous dire : « À table ». Timy se redresse, je suis aux premières loges pour voir son érection, ce qui n'a pas l'air de le gêner plus que cela. — Cela ne te fait pas gauler, toi ? — Si, bien sûr ! lui dis-je en rougissant légèrement tandis que, dans le même temps, je lui passe le tee-shirt posé sur son canapé BZ (divan-lit), en souriant largement, car son érection n'est pas prête à céder. — Ça te fait sourire de me voir comme ça ? — C’est sûr, cela m’amuse ! — Je sens qu’on va bien s’entendre tous les deux. — Je le pense aussi ! Nous sommes sortis de la chambre pour nous laver les mains. La salle de bains est assez exigüe et nous sommes serrés autour de ce lavabo quand je sens, un bref instant, le frottement de son sexe contre le haut de ma cuisse. Je prends le parti d'agir comme si je n’avais rien senti. Au repas, il y a du rosbif avec des frites et des haricots verts. Nous sommes l’un en face l’autre, mais l'on ne se dit pas grand-chose. Par contre, je remarque qu’il ne cesse de me fixer et, dès que je lève les yeux vers lui, il détourne aussitôt le regard. Je trouve ça un peu curieux, mais bon, je dois sans doute me faire des idées ! Le repas fini, les hommes s’installent au salon pour y prendre le café tandis que Timy et moi regagnons sa chambre. Il me donne la clef Wep de sa Freebox ainsi que les instructions pour pouvoir me connecter à Internet. Puis il met en route la télé et nous nous installons sur son canapé BZ. Il zappe un moment, à la recherche d'un programme qui puisse nous intéresser. Je suis si bien installé dans ce canapé moelleux qu'il ne me faut pas longtemps pour m'assoupir. La journée avait été longue et mouvementée. Le sommeil me prend en traitre sans que je ne puisse rien faire pour le contrer. — Tu dors, Timy ? — Ha merde ! Je me suis endormi ? — Juste quelques minutes ! Attends, j’ouvre le BZ, on sera mieux pour regarder la télévision. — OK. Je regarde l’heure, il est à peine 21h15 ! Le canapé déplié, c'est un véritable lit à deux places qui se trouve devant moi. Timy enlève ses chaussures et se jette dessus. Je l'imite en plus calme ! J'ai beau lutter, je sens que mes paupières se referment. Timy me pose quelques questions, et je me fais violence pour lui répondre. — Que fais-tu demain ? — Il faut que je finisse de ranger ma chambre. — Si tu veux, je te donnerai un coup de main. — Oui, je veux bien, c’est sympa de ta part. — De toute façon, je n’ai rien de prévu. À la télé, il est diffusé un épisode des « Experts », une série américaine qui me plait bien et
que je regarde souvent. Pourtant et malgré l'intérêt que j'y porte, mes paupières se font de plus en plus lourdes et j'ai bien du mal à lutter. J'ouvre de temps à autre les yeux, et je vois Timy me regarder en souriant ! C’est la dernière image que je vis avant mon réveil. Timy est assis devant l’ordi et il est encore devant le site Badjojo. — Quelle heure est-il ? — 23h30, tu as dormi plus de deux heures, tu étais fatigué, ta mère a essayé de te réveiller, j’ai fini par lui dire de te laisser dormir ici. — Ça fait combien de temps qu’ils sont partis ? — Plus d’une heure, la journée a été dure pour eux, comme pour toi, ils sont partis se coucher. — Faut que je rentre, j’ai rien pour dormir. — En quoi tu dors, d’habitude ? — En caleçon. — Je t’en prête un, moi aussi je dors en caleçon, enfin, du moins ce soir, car d’habitude, je dors à poil. J'ai une énorme envie de pisser, et comme cela ne suffit pas, j'ai aussi une trique d’enfer. — Où sont tes parents ? — Ils dorment. — Je peux aller aux toilettes ? — Bien sûr, je n’ai pas besoin de te montrer le chemin. — C’est exact, c’est identique chez moi. En me levant, j’essaye de camoufler mon érection, mais il a eu tout le temps de la constater durant mon sommeil, dormant sur le dos, ce n’était pas bien difficile. — N’en fous pas partout avec ton bambou ! — Ha ha, t'inquiète, je ferai attention. De retour dans sa chambre, je vois qu'il a déposé un de ses caleçons sur le lit. Timy, lui, est toujours devant le PC à regarder les petits morceaux de film X sur Badjojo. Je m’approche de lui en lui disant : — il est cool, ce site, hein ? Il me répond d’un simple hochement de tête pour dire oui. En me penchant par-dessus son épaule, je me rends compte très vite qu’il a déboutonné son jeans et laisse apparaître une belle bosse sous son boxer. Je fais semblant de ne rien voir et je regarde l’écran où se déroulent les petites vidéos, ce qui ne tarde pas à me faire de l’effet. Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas ce qui me donne la trique : le fait de le voir se tripoter ou les vidéos ! Sans doute que c’est les deux. Il fait subitement pivoter son fauteuil de bureau et me surprend la main dans mon jeans. — Trop bon, ton petit site, Toinou. — Ouais, je sais ! — J’ai trop envie de me branler. — Ne te gêne pas pour moi ! lui dis-je. Il se lève, se dirige vers la porte et la ferme à clef. Puis, de son armoire, il extirpe un caleçon et entreprend de se déshabiller. Je suis gêné, mais je fais de même, je répète les gestes qu’il fait. Je retire mes chaussettes et le jeans, tout en gardant le tee-shirt pour cacher mon érection, je profite d’enlever le boxer et d'enfiler le caleçon quand il me tourne le dos, m'offrant le spectacle d'une paire de fesses sublimes que je me surprends à regarder avec intérêt.
Chapitre2 Que m’arrive-t-il ? J’ai pourtant déjà vu des tas de mecs à poil sous les douches après le sport ! Il est vrai que je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation, dans une chambre seul avec un mec, de plus, en sachant que d'une part, je vais dormir avec lui et que, d'autre part, il va se masturber à mes côtés !!! Je ne sais plus trop quoi penser ni quoi faire. Je commence à me poser des questions lorsque je repense à ces quelques événements, depuis que je suis arrivé : cette phrase -je suis là maintenant- prononcée d'une manière étrange, le frottement sur ma jambe dans la salle de bain, les regards à table et sur le BZ quand je commençais à m’endormir. Je me raisonne en me disant que finalement si je réagis ainsi c'est uniquement parce que je suis pudique, que j'ai honte et que je suis surtout… très idiot ! Pourtant ! Combien d’ados doivent se branler ensemble ! Qu'y a-t-il d'anormal ou d'extraordinaire à cela ? C'est vrai, je suis fils unique, tout comme lui, et je n’ai jamais dormi chez un copain. Mais qu'est ce que cela change ? Timy est en train de tirer la couette du BZ, il garde son tee-shirt lui aussi, sans doute pour la même raison que moi. Puis il retourne ver l’ordi, en baisse le son, installe un cd dedans, revient et se couche dans le lit. — Couche-toi, Toinou, tu vas voir, ce film est super bandant ! Il enlève son tee-shirt, éteint la lumière, et je vois, malgré la pénombre dans la pièce, qu’il glisse son caleçon vers ses chevilles. Je m’exécute et me couche à ses côtés, tout en retirant mon tee-shirt. Le film commence, de plus, il est en plein écran, et je vois Timy qui commence à se tripoter sous les draps. — Alors, Toinou, tu ne te branles pas ? — Heu ! Je n’ai pas trop envie, je suis fatigué. — Allez quoi, t’as pas arrêté de triquer ! Ça t'ennuie de le faire en même temps que moi ? — Heu… Non ! OK, tu as quelque chose pour s’essuyer ? — Ne t’inquiète pas, il y a ce qu’il faut ! Il est vrai que j'ai une gaule d’enfer et que j'ai envie plus que tout d’arriver à l’orgasme. Là où je suis gêné, c’est qu’il va bien falloir soulever le drap à un moment si je ne veux pas en mettre partout ! Donc, il faut que j’attende que Timy me montre la marche à suivre. Je me masturbe lentement pour ne pas éjaculer avant lui, car il ne m’a pas donné de quoi m’essuyer et, de plus, je ne sais pas comment il va procéder pour s’essuyer lui-même. Mais cela fait déjà plus de dix minutes qu’on se tripote, pour ma part, je n’en peux plus, il ne me faudra plus grand-chose pour éjaculer, et je pense que pour lui, il doit en être de même. Je le vois se trémousser dans tous les sens, agitant ses jambes qui viennent au contact des miennes. — J’en peux plus, je vais cracher ! — Moi aussi, je suis au bout, sors de quoi se nettoyer. Il rejette le drap de lit qui nous recouvre, exposant ainsi ma nudité. Lui, debout devant le lit, aussi nu que moi, se penche et cherche quelque chose sous le lit. Je reste encore une fois bouche bée à contempler son corps, je le trouve si… parfaitement fait ! Il se jette à nouveau sur le lit avec un rouleau de Sopalin à la main, et me dit : — On va faire ça ensemble. — Comment ça, ensemble ? — On va éjaculer ensemble, c’est plus sympa. À quoi tu pensais donc ? — Heu, non, à rien ! — Tu t’es déjà fait branler par une fille ? — Non, et toi ? — Non… mais par un garçon, oui.
— Ah bon ! Et… c’était comment ? — C’était géant, tu veux essayer ? — Heu, non merci ! — Tant pis pour toi, ce sera pour une autre fois… peut-être ! — Qui sait, peut-être ! Ces quelques mots échangés n'en finissent pas de m'interroger. De l'étonnement, certes, mais, et je ne sais pas pourquoi, de l'envie aussi ! Nous recommençons à nous branler. Ce coup-ci, je n'ai plus la moindre honte, d'autant que son sexe est pareil au mien, environ 14 à 15 centimètres en plein essor. Je prends deux feuilles de Sopalin pour pouvoir l'imiter au bon moment. C'est la première fois que la branlette, d'ordinaire dans ma seule intimité, est aussi bonne ! Sans doute le fait de le faire avec lui, cette fois ! En tous les cas, j'entends Timy crier soudainement : « Oh putain que c'est bon ! » juste avant de le voir jouir, son sexe éructant plusieurs giclées de sperme. Quant à moi, il ne me reste qu'à me donner deux ou trois va-et-vient sur ma verge pour le rejoindre. Je crache ma semence comme jamais jusqu'à présent, atteignant mon visage, répandant le surplus sur ma poitrine et mon pubis. J'espère qu'il n'en a rien vu ! Pourtant, il se retourne vers moi, prend un morceau de Sopalin et m'essuie le visage en souriant. Ne sachant quoi dire d'autre, je ne peux que le remercier de son attention. — Pas de quoi, me dit-il, mais il est minuit passé, faudrait peut être dormir ! — Oui, tu as raison, demain, j’ai encore du boulot dans l’appartement. — Je serai là pour t’aider, t’as déjà oublié ? — Non, je n’ai pas oublié, tu es super sympa ! — Ouais, ben moi, je suis trop content que tu sois venu habiter ici, tu vas voir, on va faire les 400 coups tous les deux ! — J’espère que tes coups ne seront pas trop mortels. — Ne t’inquiète pas, bonne nuit, Toinou. — Bonne nuit, Timy. Il remonte le drap et se tourne de son côté tandis que je reste sur le dos, comme toutes les nuits, fixant le plafond. Et c'est reparti pour la valse de mes pensées ! Le fait d’avoir déjà dormi deux heures et celui d’avoir quelqu’un à mes côtés m’empêchent de dormir. J’entends sa respiration devenue régulière à mon côté, il s'est endormi. Je ne parviens toutefois pas à trouver le sommeil, ma montre indique 1h du matin et je sais que demain, je vais avoir les plus grandes difficultés à me lever. Tout à coup, je suis surpris quand Timy se retourne vers moi. En changeant de position, il s'est allongé sur le côté, sa jambe droite venant se loger entre les deux miennes alors que sa main droite me barre le torse, je ne bouge plus, je me dis qu'il va changer de position, mais il n’en fait rien. Je trouve cela très agréable ! En fermant mes yeux, j’essaye d'imaginer dans un premier temps que c'est une fille qui se trouve là, blottie tout contre moi. La réalité me revient plus rapide qu'un boomerang ! C'est bel et bien Timy, mon nouveau copain, qui se trouve collé à moi, entièrement nu puisqu'il n'a pas remis de caleçon après notre petite séance de branlette commune. Je ne sais s'il dort vraiment. Sa verge est collée à ma jambe, et le moins que je puisse dire, c'est qu'elle est en pleine forme ! Le singulier de cette situation peu banale, c'est que… je bande tout autant que lui ! Et ça aussi, ce n'est pas banal et ne manque pas de m'interroger. Des questions qui s'ajoutent aux questions, pour lesquelles je n'ai que quelques bribes de réponses possibles ! Il est temps que je dorme. Demain est un autre jour. Je me dégage de son corps agglutiné au mien et me retourne sur le côté gauche. Timy ne bouge pas. Je m'endors avec son souffle tiède et régulier dans mon dos. — Toinou, réveille-toi, Toinou, faut se réveiller ! Je ne reconnais pas la voix de ma mère qui m’extirpe tous les matins pour aller à l’école, je me sens si bien. Puis je sens que quelqu’un me caresse l’avant-bras. — Il est 8h, tes parents vont nous attendre !
— Quoi ? Mes parents ? J’ouvre les yeux, je me rappelle que j’ai dormi chez le voisin, j’ai ma main posée sur le ventre de Timy, et lui, la sienne sur mon avant-bras, je ne sais plus où me foutre, je fais semblant de me retourner en disant : — Laisse-moi dormir, j’ai sommeil ! Une chaleur envahit mon visage, je dois être rouge de honte. Il me secoue par l’épaule en disant : — Allez, feignant, lève-toi, faut aller bosser dans ton appartement ! Je me redresse et je vois Timy qui me sourit, il se penche vers moi et me dit bonjour en m’embrassant sur la joue. — Bien dormi, Toinou ? — À mon avis, pas assez. — Je me suis réveillé ce matin, tu étais blotti contre moi. — Ha bon, ben, hier soir, c’est toi qui étais blotti tout contre moi, et même mieux, tu m’es presque monté dessus. — Ah merde, dommage que je dormais. — Bon, allez, trêve de conneries, on se lève. — OK, c’est parti. Sans aucune pudeur, il sort du lit, toujours à poil et en semi-érection et prend un boxer propre dans l’armoire. Je le fixe, de le voir ainsi devant moi, nu au milieu de la pièce, je ne peux m’empêcher de regarder ce corps merveilleusement dessiné. De nouveau, je sens mon sexe gonfler dans mon caleçon ! Je me lève à mon tour et m’habille en quelques secondes. Nous sommes prêts, nous sortons de la chambre, on est dimanche et le petit déjeuner est servi, j’emboite le pas à Timy qui embrasse sa mère et je fais de même. — Bonjour, madame. — Vous avez bien dormi, les enfants ? — Oui, très bien pour ma part, et je suis désolé de m’être endormi chez vous hier soir. — Ce n’est pas grave, Toinou, tu peux dormir autant qu’il te plaira ici, surtout que vous êtes tous les deux seuls, et n’avez pas des kilomètres à faire. — Je vous remercie, c’est gentil. — Allez, il faut déjeuner, ensuite je viendrai donner un coup de main à tes parents pour finir de déballer les cartons dans votre nouvelle demeure. Nous avons passé une bonne partie de la journée à bosser. Le soir venu, tout est bouclé, même les tableaux sont accrochés au mur, notre appartement ressemble enfin à quelque chose. J’ai même une connexion Internet dans ma chambre, le Wifi marche super bien. Il était 19h, et mon père décide de nous inviter tous au restaurant en guise de remerciements. Timy et ses parents sont donc retournés à leur appartement pour prendre une douche et se changer. Nous faisons de même. À quatre pâtés de maisons se trouve un petit restaurant italien que Pascal connaît bien. Il nous assure que nous allons nous régaler. De fait, le repas est succulent et nous passons une superbe soirée. À notre retour, Timy me coupe le souffle lorsqu'il demande à sa mère : — Toinou peut dormir à la maison ce soir ? — Je n’y vois pas d’inconvénient, si ses parents sont d’accord. — OK., répond ma mère, ce sont les vacances après tout. C'est super, je sais que nous allons passer une super soirée, surtout que je me sens maintenant très à l’aise avec lui, je suis super content, je regarde Timy qui m'adresse un clin d'œil d'un air de dire : « ce soir, on va s’éclater ! » Il est 22 heures lorsque nous montons les escaliers, ma mère me lance : — Toinou, viens te brosser les dents et prendre de quoi dormir. — Oui, maman. Je gagne la salle de bain pour me brosser les dents et je me passe un peu de déodorant
sous mes bras, car je ne veux pas sentir le fauve. C'est l’été, les chaleurs ne sont pas excessives, mais quand même, je veux sentir bon sans trop savoir pourquoi ! En fait, si ! Je crois que j'espère intérieurement qu'il se passe quelque chose de particulier ce soir. Je me souviens de ce qu'il m'a dit hier au soir - un autre jour peut-être -, curieusement, j'en ai envie ce soir. Et s'il me le propose, je sais que je ne refuserai pas cette fois, je me sens prêt à expérimenter ce que lui-même a déjà vécu avec un autre garçon. Je ne sais ce qui m'attire en lui ! Son aisance naturelle, sa décontraction vis-à-vis de ces choses qui touchent à l'intime, son corps que je trouve super bien foutu (même si je suis pas mal foutu aussi, hein !), ce que je sais, c'est qu'il ne me laisse pas indifférent et que je me surprends à vouloir connaître certaines petites choses avec lui. Je passe vite fait par ma chambre pour récupérer un caleçon pour dormir puis je vais embrasser mes parents. — Pas de bêtises les garçons, demain, je rentre vers midi, et ton père travaille pour sa première journée. — OK, maman, promis ! Je monte rapidement les escaliers deux par deux pour rejoindre Timy à l’étage. La porte de l’appartement est grande ouverte, il m’attendait de pied ferme. Il referme la porte derrière moi et me prend aussitôt par le bras et me mène en direction de sa chambre. — Ce soir, pas de bruit, me dit Timy, car demain, mes parents se lèvent de bonne heure, ils bossent tous les deux. — OK., pas de blême, on parlera doucement, et demain, on peut faire la grasse matinée, mon père bosse aussi et ma mère a des courses à faire. — Super, allez, on se met à l’aise. En l’espace de trente secondes, la porte de la chambre verrouillée, l’ordinateur allumé, nous nous retrouvons tous deux en caleçon. Timy s'installe aussitôt devant l'ordi et se met à parcourir des titres de vidéos sur Badjojo. — Viens à côté de moi, me dit-il en se déplaçant sur le côté de son fauteuil pour me laisser un peu de place. — Il n’y a pas assez d’espace pour deux ! — Mais si, viens et assieds-toi. Je m’exécute et prends place à ses côtés. Nos deux corps se touchent de tout leur flanc, je sens sa peau tout contre la mienne, elle est douce et tiède, nous sommes tous deux imberbes. Une chaleur commence à envahir mon corps et je sens aussitôt mon pénis gonfler. Les vidéos X défilent sur l’ordi, mais je ne les regarde pas vraiment. Ce n'est pas vraiment cela qui m'intéresse. En fait, je regarde en direction de son caleçon et je peux voir que lui aussi est en érection. Il ne nous a pas fallu plus de deux minutes pour être en chaleur tous les deux. Je me lève du fauteuil prétextant que je suis mal assis et que j'ai une crampe ! — La seule crampe que je vois est en plein milieu de ton corps ! me répond-il avec un large sourire. — C’n’est pas mieux pour toi, je suppose. Il se lève et laisse apparaître une tige bien dure en baissant son caleçon. — Allez, on passe aux choses sérieuses, on va se vider. — OK, pas de soucis. En plein milieu de sa chambre et sans la moindre pudeur, il se met à poil et commence à se triturer le sexe, puis il se jette sur le lit et m'invite à le rejoindre. Je ne me fais pas prier. Je vire mon caleçon et je m'allonge à côté de lui. Nous nous masturbons de concert, en silence, nous jetant des regards complices de temps à autre. — Ce matin, tu m’as dit que j’étais blotti contre toi hier soir, dans quelle position j’étais? — Tu étais allongé sur le côté vers moi, ta jambe droite était entre les miennes et ton bras droit sur mon torse. En deux secondes, il prend la position que je viens de lui indiquer.
— Comme ça ? me demande-t-il. Je ne sais plus quoi dire, je suis tout à coup tétanisé. Mais quel bonheur ! De sa jambe fichée au cœur des miennes, il me frotte le pénis tandis que sa main me caresse le torse. Devant mon inertie qu'il prend sans doute pour assentiment, il vient s'allonger de presque tout son corps sur le mien. En appui sur ses bras, le torse relevé, seuls nos bassins se frottent, nos sexes s'entrechoquent, se croisent, se palpent. J'adore ce qu'il est en train de faire et pour le lui montrer sans équivoque, je dépose mes mains sur ses fesses et accompagne ses mouvements. Son visage à quelques centimètres du mien, il me fixe de ses yeux éblouis par cette complicité qu'il espérait sans trop y croire. Puis, se penchant vers moi, il m'embrasse directement sur la bouche par de petits baisers que je lui rends sans hésitation. J'ai subitement l'impression de me trouver au paradis, je ne veux surtout pas que cela s'arrête. Mes mains vagabondes s'aventurent à parcourir son dos, le creux de ses reins, ses fesses si soyeuses, mes caresses se veulent les plus douces possible pour le remercier de ce bonheur qu'il me procure. Il me regarde avec ses yeux verts, mon Dieu, qu’il est beau ! Son visage est celui d'un ange, vraiment ! Je soulève ma tête pour venir au contact de ses lèvres. Nos yeux se ferment lentement plus je me rapproche d'elles, ce n'est pas un petit baiser que je veux à présent, mais d'un véritable baiser, celui où nos langues vont finir par se trouver, s'explorer, se mélanger. Je ne suis pas un expert de la chose, je n'ai jamais roulé de pelle de ma vie ! Je compte sur Timy pour m'initier. Nos bouches à demi entrouvertes, la pointe de sa langue vient tout d'abord caresser le bord de mes lèvres puis s'insinuer entre elles résolument. Le premier contact me procure une drôle de sensation. Et puis, comme si nous étions de vrais pros du palot, nos langues finissent par entamer une sarabande endiablée. Quel délice ! Les yeux toujours fermés, je me trémousse sous son corps pour trouver la meilleure position et je fais des mouvements de va-et-vient avec mon bassin pour me frotter contre lui, j'en ressens un plaisir inouï. Puis d’un seul coup, je sens mon corps se déplacer, rouler sur le côté, jusqu'à ce que je me retrouve sur lui. Ouah ! C'est encore meilleur, je peux prendre une position plus adéquate pour me frotter sur son corps de rêve ! Ses mains me malaxent généreusement les fesses, les écartent, ses doigts se frayent un passage entre-elles et viennent me caresser l'anus ! Jamais, au grand jamais, je n'ai ressenti quelque chose d’aussi grandiose ! Je sens que je ne vais plus tenir longtemps, je sais que si je persévère à me frotter ainsi à lui, je vais lui éjaculer dessus. Je le lui dis fébrilement entre deux halètements. — Moi aussi ! continue, ce n’est pas grave ! Les mouvements se font plus amples, plus saccadés, les caresses de plus en plus rapides, nos langues ne cessent d'entrer et sortir de nos bouches pour que nous puissions reprendre notre souffle, je respire comme si je suis en train de courir un cent mètres, je suis en nage ! Pourtant j’accélère encore le mouvement, je sens ma sève courir au cœur de ma verge et se répandre copieusement entre nos ventres ! Ouah, putain, que c’est bon ! Je ne cesse pas mes mouvements, étalant mon sperme entre nos corps enfiévrés jusqu'à ce que Timy, dans un total essoufflement, me murmure : — Ah… Toinou, c’est trop bon... Oh ouiiii ! Il vient d’éjaculer à son tour. Je reste encore quelques secondes sur son corps, il me prend par le visage et m’embrasse d’un long baiser langoureux. Exténué, je me replace sur le côté pour me remettre de mes émotions. Timy se saisit du Sopalin et nettoie les traces de ce tsunami ravageur. Je fais de même pour lui, prenant tout le temps d'explorer chaque centimètre de son torse et de son pubis, ravivant au passage une vigueur passagèrement éteinte. Je n'arrive pas à croire à ce qu'il vient de se passer entre nous. — Timy, tu viens de me faire connaître quelque chose de grandiose ! — Tu sais, hier, quand tu es venu chez moi, manger avec tes parents, quand j’ai ouvert la porte de ma chambre et que j’ai vu ta tête blonde avec tes yeux bleus, j’ai compris que je
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