Obédience
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Français

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Description

Emy Green se relève comme elle le peut de la perte de son Maître, deux ans plus tôt.


Pour ce faire Freya, sa meilleure amie et excellente soumise de la communauté, la pousse à revenir parmi eux.


À contrecœur, elle accepte de revenir dans son monde, persuadée pourtant que c’est une perte de temps. Jamais elle ne pourra retourner aux pieds de quelqu’un, elle en est certaine.


Cependant, c’était sans compter Gabriel qui voit en elle tout le potentiel qu’elle s’efforce de cacher, un défi parfait pour lui.



Il va se mettre en quête de sa confiance, n’ayant aucune idée qu’Emy est bien plus dangereuse qu’elle n’y paraît.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 18
EAN13 9782490765041
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Résumé :

Emy Green se relève comme elle le peut de la perte de son Maître, deux ans plus tôt.
Pour ce faire Freya, sa meilleure amie et excellente soumise de la communauté, la pousse à revenir parmi eux.
À contrecœur, elle accepte de revenir dans son monde, persuadée pourtant que c’est une perte de temps. Jamais elle ne pourra retourner aux pieds de quelqu’un, elle en est certaine.
Cependant, c’était sans compter Gabriel qui voit en elle tout le potentiel qu’elle s’efforce de cacher, un défi parfait pour lui.

Il va se mettre en quête de sa confiance, n’ayant aucune idée qu’Emy est bien plus dangereuse qu’elle n’y paraît.
Rosalyn









Obédience
Tome 1









Chaton rose éditions
Table des matières
Prologue
Chapitre 1
Gabriel
Chapitre 2
Gabriel
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Gabriel
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Gabriel
Chapitre 9
Chapitre 10
Gabriel
Chapitre 11
Gabriel
Chapitre 12
Gabriel
Chapitre 13
Gabriel
Chapitre 14
Gabriel
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Gabriel
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Gabriel
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Gabriel
Chapitre 29
Chapitre 30
Gabriel
Chapitre 31
Chapitre 32
Gabriel
Chapitre 33
Remerciements
Prologue

Durant tout le trajet en voiture, qui nous mène chez lui, il ne fait que me maintenir dans un état d’excitation grandissant, me promettant plaisir et douleur.
L’excitation qui s’infiltre dans mes veines ne fait que grandir à mesure que je sens l’atmosphère devenir dangereuse. J’aime les frissons que me procure sa domination.

Allongée sur le lit, je le regarde s’approcher, mystérieux, animal et prédateur, cravache à la main.
Le cœur au bord du gouffre, le corps en ébullition, j’ai peur de m’embraser à son touché.
Nue et offerte à lui, je me sens apaisée et prête à le satisfaire lorsqu’il fait remonter le long de ma cheville le cuir froid, qui me mord, de la cravache. J’écarte sans pudeur les jambes, espérant en vain qu’il continue son exploration.
Cependant, le spectacle qu’il m’offre compense toute la frustration que je ressens quand il pose un genou sur le matelas après s’être débarrassé de son boxer.
Il caresse mes cuisses de sa barbe naissante faisant rougie ma peau de porcelaine. Qu’est-ce que j’aime ce contact venant de lui.
Une plainte gémissante s’échappe de mes lèvres rouges quand il s’arrête à la lisière de ma fente lisse et humide de désir.
Il recule en souriant à cette offrande et à mon impatience, donnant le coup d’envoi au jeu en même temps qu’il appose sa marque sur moi...
Chapitre 1

Je ne sais pas où donner de la tête tellement mon environnement me semble irréaliste, bien qu’extrêmement familier. L’odeur du cuir qui s’intensifie à chaque fois que quelqu’un qui en est vêtu passe autour de moi et s’infiltre dans mes chairs avec ses griffes acérées me plonge dans de lointains souvenirs. Des images et sensations qui appartiennent au passé. Du moins c’est ce que je pensais naïvement.
Cependant, je dois bien le reconnaître, le son si caractéristique de la cravache s’abattant sur la peau moite de sa victime me donne l’eau à la bouche. Pourtant chaque souffle, chaque respiration trop près, provoque en moi un profond désir de fuir.
— Tout va bien ?
Tout va bien ? Que répondre à cette question ? Est-ce que quelqu’un est vraiment sincère ?
— Oui très bien, je vous remercie Maître Jonhes.
Le dominant dû haut de son mètre quatre-vingt-cinq me scrute, plus petite que lui d’au moins vingt centimètres, avec ses yeux verts il cherche au fond de mon âme ce que je cherche désespérément à cacher.
Leur regard sera toujours perturbant, celui que chaque soumis et soumise appréhendera le plus. Beaucoup peuvent supporter une douleur physique même dès plus intense, mais rare sont ceux qui ne redoute pas la force et la clairvoyance d’un maître.
— Si vous le dites, finit-il par exprimer.
M’apprêtant à répondre je suis interrompue par la soumise de mon interlocuteur venant le rejoindre.
Je ne peux m’empêcher de regarder le magnifique collier qu’elle arbore fièrement, tout en portant instinctivement la main au mien avant de me souvenir, amèrement, que mon cou se trouve vierge de tout ornement. Freya me sourit amicalement avant de se pencher au cou de son dominant qui n’a d’yeux que pour elle.
Une véritable alchimie transpire de ce couple où la domination et la soumission vont de pair avec l’amitié et l’amour.
La plupart des gens dans ce salon ne le diront jamais, mais ils ne rêvent que d’une chose... trouver l’autre. Celui qui sera la main au bout de la cravache et le cou portant le collier. L’idéalisme de la relation. Partager sans faux semblants, sans concessions, sans retenues, sans masques.
À une époque aussi j’étais à la recherche de l’être absolu. Darius était le bon. Je vivais un véritable conte de fées en lui appartenant. Mais à l’aube de mes 28 ans, il avait fini par m’abandonner. Depuis, je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Il est parti en prenant avec lui ma confiance, mon amour, mon cœur, mais surtout mon âme.
Sans le soutien de mes amies, d’autres soumises du club, j’aurais fini par sombrer dans les ténèbres jusqu’au point de non-retour.
En deux ans j’ai perdu un tiers de mon poids, déjà que je n’étais pas très épaisse, il ne me reste plus que la peau sur les os. Il m’a fallu presque dix mois pour avoir le courage de sortir de chez moi. Je suis restée dans mon petit deux pièces me souvenant des moments passés avec mon dominant, pleurant son absence chaque jour un peu plus.

C’est le cœur lourd que je chasse les larmes qui menacent de jaillir d’un geste de la main avant de reposer les yeux sur mon amie.
— Ça va ? articule-t-elle en silence pour que son Maître, qui ne l’a pas autorisé à parler, ne l’écoute pas.
Je me contente de hocher la tête pour ne pas l’inquiéter. Mais comment pourrais-je être bien alors que je me trouve, ici, sans lui ? Au lieu d’être en confiance, épanouie comme je l’étais avant, c’est la confusion qui règne, faisant de moi une âme en peine.

La soirée se poursuit tranquillement, il faut dire que nous sommes début septembre, c’est la rentrée pour la communauté. Ce soir les membres seniors effectuent chacun une démonstration d’une pratique. D’ailleurs, Maître Jonhes et Freya vont bientôt se produire au font de la salle.
La spécialité du dominant, le maniement du martinet. Darius, aussi, savait les utiliser à la perfection.
C’est avec un pincement au cœur que je me rends à la démonstration, ayant promis à mon amie de faire honneur à l’invitation.

Le bruit des lanières claquant sur la croupe et qui propulse Freya dans une autre dimension provoque chez moi une tout autre émotion.
Ma gorge se comprime à mesure que les gémissements s’accroissent. L’excitation naissante quelques minutes plus tôt se trouve totalement enterrée. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’ai donné mon accord pour m’infliger cela. Je savais... L’angoisse et le chagrin ne peuvent que prendre le dessus sur tout le reste… comme à chaque fois.
Reculant sans m’en rendre compte vers l’extrémité de la pièce, je me stop quand ma nuque est parcourue de fourmillement, comme si quelqu’un est en train de me surveiller.
Faisant volte-face, mon corps but dans quelque chose de très dur, et c’est en me reculant d’un pas que je prends conscience avec stupeur que je viens de percuter un homme.
Dans la pénombre, il me faut quelques secondes pour réussir à distinguer les contours de sa silhouette.
Ouvrant la bouche pour m’excuser, la stupeur me saisit.
— Darius ?
Gabriel

Je suis dans un coin de la pièce depuis un moment, j’attends que la présentation de mon ami commence quand apparaît dans mon champ de vision un petit bout de femme. Mon instinct de prédateur se réveille instantanément en moi.
Hésitante et peu sûre d’elle, elle regarde la pièce en resserrant ses bras autour de son corps.
Le côté bon samaritain que je possède en moi me donne envie de la guider à travers la salle pour lui expliquer le déroulement. Toutefois lorsque je suis sur le point de m’avancer je remarque quelque chose qui me fait m’interroger. Un dominant passe devant elle et au lieu de s’inquiéter sur sa manière d’interagir, elle adopte de façon totalement naturelle la bonne posture. Elle porte des talons assez haut et pourtant, elle se tient droite, ne se dandine pas d’un pied à l’autre. Elle sait comment se tenir, se comporter dans une communauté telle que la nôtre. Cependant une chose m’intrigue, pourquoi ne l’ai-je jamais vu avant ?
Je décide de clarifier la question en me dirigeant vers elle.
Sûrement trop occupée à observer les démonstrations qui se jouent au fond de la salle, elle ne n’entend pas arriver et se cogne contre mon corps en voulant fuir.
J’ai bien remarqué que quelque chose n’allait pas dans son comportement, mais je ne m’attendais pas à découvrir une telle peur et un tel désespoir au fond de son regard que je perds toute ma contenance l’espace d’assez de temps pour que ce soit elle qui parle en premier et s’excuse de sa maladresse.

Bien que faible le son de sa voix me fait frissonner de plaisir, j’ai envie qu’elle me parle des heures durant. Je ne fais pas attention à ce que ses lèvres me disent, mais plutôt à ce que sa bouche pourrait faire autour de mon sexe.
Mon sentiment vis-à-vis d’elle est très paradoxal. Son corps m’attire et je l’imagine déjà attachée au bout de ma laisse pourtant je ne peux pas passer à côté du signe qu’il m’indique aussi. Il porte les traces d’un chagrin immense. La flamme qui devrait brûler dans son regard se trouve pour le moment bien éteinte.
Cela me touche au point que je ne peux m’empêcher de lui demander si elle se sent bien engageant une conversation de quelques minutes, mais qui se solde par sa fuite.
Chapitre 2

L’horreur s’empare de moi quand je me retrouve face à l’homme. La nausée au bord des lèvres, l

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