Relation interdite
119 pages
Français

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Relation interdite , livre ebook

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Description

Amour impossible
Raj and Co
Roman de 401 500 caractères, 70 500 mots, 330 pages en équivalent papier.

Juin 2008
Un homme tue froidement les parents de Killian. L'adolescent assiste à la scène, impuissant. Il est sauvé in extremis par la Police. L'assassin est abattu.
 Traumatisé, il lui faudra deux ans pour sortir de son mutisme, et recommencer à vivre.

 Octobre 2015
De retour à Paris après sept ans, Killian fait la connaissance de Stephen. L'alchimie entre les deux jeunes hommes est immédiate.
 Mais, ce que Killian ignore, c'est que Stephen n'est autre que le fils du monstre qui a assassiné sa famille, et que celui-ci est déterminé à faire toute la lumière sur cette terrible nuit qui a bouleversé leurs existences.
 Entre rapprochement et séparation, perdus dans les méandres de la trahison et du mensonge, il leur faudra mettre de côté tout ce qui les éloigne pour découvrir la vérité, et espérer construire un avenir commun.
 Surtout que, tapi dans l'ombre, le monstre attend son heure...



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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029403767
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Amours impossibles
 
 
 
Relation interdite
 
 
 
Romance gay
 
 
Raj and Co
 
 
 
Avertissement sur le contenu : Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre hommes. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs. L’auteur décline toute responsabilité pour le cas où vos fichiers seraient lus par un public trop jeune.
 
 
 
Partie 1 : rapprochement interdit
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Partie 2 : Liaison interdite
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Partie 3 : douloureuse réminiscence
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Partie 4 : Impossible pardon ?
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Épilogue
 
 
 
 
Partie 1 : rapprochement interdit
 
 
 
Prologue
 
 
Paris, le 27 juin 2008
 
— Je suis désolé ! Tellement désolé, n’arrêtait pas de répéter en pleurant l’homme qui venait de tuer froidement la mère de Killian. Il avait planté un couteau dans son ventre, après avoir fait subir le même sort à son père.
Si je ne lui obéis pas, il va les tuer, sanglotait-il, à genoux au milieu du salon de la grande demeure parisienne que partageaient, depuis une dizaine d’années, le couple et leur unique enfant.
 
L’adolescent, prostré sur le canapé du salon, ne lui prêtait aucune attention. Il tremblait, les yeux fixés sur le corps sans vie des deux personnes qui avaient été jusque-là le centre de sa vie. Elles gisaient maintenant dans une mare de sang qui ne cessait de s’agrandir au fur et à mesure qu’elles se vidaient de leur sang.
Cependant, Alexandre et Elise Durieux, qui connaissaient leur visiteur nocturne, l’avaient accueilli, malgré l’heure avancée. Il était 21h quand celui-ci avait sonné à leur porte.
Killian qui regardait une énième rediffusion de sa saga préférée « Harry Potter » n’avait pas remarqué l’agitation de l’homme, mais elle n’était pas passée inaperçue auprès du couple, qui pourtant, confiant, l’avait laissé entrer dans leur salon.
L’homme avait alors sorti un couteau dissimulé dans sa veste, et avait voulu s’en prendre tout d’abord à Elise. Puis tout était allé très vite. Alexandre Durieux, voulant protéger sa femme, avait reçu le coup qui lui était destiné. Touché mortellement au thorax, il s’était effondré lourdement sur le sol. L’assassin avait ensuite planté le couteau dans l’abdomen d’Elise qui, devenue hystérique devant la scène surréaliste, n’arrêtait plus de hurler. Ses cris stridents avaient sans doute fini par alerter les voisins de cette rue habituellement calme.
Killian avait assisté, muet, à toute la scène, incapable d’articuler le moindre mot. Résigné, il regarda l’intrus se relever, et avancer péniblement vers lui, le couteau ensanglanté dans sa main rougie par le sang de ses deux précédentes victimes. « C’est mon tour à présent, se disait-il. Il va me tuer. » Néanmoins, le jeune garçon s’en fichait maintenant. Les deux personnes qu’il aimait le plus au monde, ses deux piliers n’étaient plus. Alors, à quoi bon continuer à vivre, il valait mieux laisser le monstre en finir avec lui, afin qu’il les rejoigne. De toute façon, que deviendrait-il sans eux ?
Killian attendait sa sentence, quand la porte d’entrée s’ouvrit dans un fracas assourdissant. La porte fut littéralement arrachée de ses gonds.
— Police ! cria un homme tenant un pistolet à la main. Éloignez-vous de ce garçon, ou je tire ! gronda le policier en pointant son arme sur le tueur.
Celui-ci, positionné seulement à quelques centimètres de sa future victime, hésita, puis il se souvint que le véritable monstre avait juré de tuer les deux personnes les plus précieuses de sa vie s’il n’allait pas jusqu’au bout. Il lui fallait protéger ses trésors.
Alors, il ignora la sommation, et, menaçant, leva l’arme qu’il tenait fermement dans sa main. Un coup de feu retentit dans la pièce, l’homme s’écroula, mort avant même d’avoir touché le sol, emportant avec lui un lourd secret…
 
 
 
Chapitre 1
 
 
Londres 28 juin 2008
 
Stephen
 
J’émerge difficilement d’un rêve érotique très hot qui a fait se durcir ma queue à me faire mal. C’est la sonnette de la porte d’entrée qui m’a tiré de ce merveilleux songe. Argn !
Quel est ce connard qui vient me déranger à… Quelle heure est-il d’ailleurs ? Seulement 8h du matin ! On est samedi tout de même, et je suis rentré de boîte à peine deux heures plus tôt !
Je fulmine, pas du tout disposé à recevoir qui que ce soit ce matin. J’ai la gueule de bois. J’ai fêté toute la nuit l’obtention de ma première année de psychologie. Pas que je ne pensais pas l’avoir, mais c’est toujours plus agréable, et bien moins culpabilisant de picoler quand on a quelque chose à fêter.
Alors, qu’elle aille au diable, la personne à la porte ! Je décide d’ignorer l’inopportun, et me couvre la tête avec un oreiller. Elle finira bien par partir. Je me rendors aussitôt.
— Réveille-toi, Stephen ! me crie une voix que je ne reconnais que trop bien, malgré le son atténué par l’oreiller. C’est mon oncle Edouard, le frère aîné de ma mère.
Que fait-il dans mon rêve celui-là ?
— Il s’est passé quelque chose de terrible, poursuit-il en arrachant l’oreiller de sur ma tête.
Voyant que je ne réagis pas, il tire les rideaux, et le soleil matinal de cette fin de mois de Juin me frappe en plein visage.
Cette fois, je suis vraiment en colère, car je me rends compte que je ne suis pas dans un rêve ! Loin de là…
— Qu’est-ce que tu fais là, Oncle Edouard ? Comment es-tu rentré ? grommelé-je.
Ma voix que j’aurais voulu plus cinglante est encore rauque de ma nuit de beuverie.
— C’est ton gardien qui m’a ouvert. Je lui ai expliqué l’urgence de la situation, et comme il me connaît et me fait confiance…
— Et, qu’y a-t-il de si urgent pour que tu oses rentrer chez moi sans ma permission ? Je lui dirai deux mots à ce gardien !
— Pas la peine de t’en prendre à ce brave homme. Et vas-tu enfin m’écouter, Stephen ?
Je sens quelque chose dans le ton de sa voix qui m’alerte. Je me redresse.
— Je t’écoute.
Je suis soudain curieux de connaître la raison de sa venue inopportune.
— C’est ton père, commence-t-il.
— Quoi mon père ? Paniqué, je le coupe sans ménagement. Que lui est-il arrivé ?
— Il a été abattu cette nuit à Paris par la Police
Choqué, je regarde mon oncle incrédule. J’entends ses mots, mais je ne les comprends pas. Mon père abattu par la Police, c’est quoi encore cette histoire à dormir debout ?
Mon oncle n’est pourtant pas le genre à faire des blagues. C’est tout le contraire d’un joyeux luron.
Devant mon air sceptique, le frère de ma mère enchaîne.
— D’après les policiers parisiens qui ont cherché à contacter ta mère, il aurait assassiné un couple à l’arme blanche. Heureusement, la Police est intervenue avant qu’il s’en prenne à leur fils de 13 ans.
Pour moi, c’est l’incompréhension totale. Au lieu de m’éclairer, les explications de mon oncle m’embrouillent. Mon père, cet homme si gentil ! Un assassin, un tueur d’enfant ?!
— Si c’est une plaisanterie…
— Je ne plaisante pas jeune homme, me coupe mon oncle, soudain agacé devant mon incrédulité. La Police française a contacté Scotland Yard. Elle recherchait Kate afin de l’informer de la tragédie, étant donné que ma sœur est toujours légalement mariée à ton père.
Mes parents se sont séparés quand j’avais huit ans.
Ils sont tombés amoureux trop jeunes, alors que ma mère d’origine anglaise effectuait un stage dans une grande banque parisienne. Ils se sont mariés sous la pression familiale (celle de ma mère) quand celle-ci est tombée enceinte de moi.
Leurs efforts à former une famille unie et heureuse avaient été vains. Ils se sont séparés bons amis, il y a dix ans, sans jamais pour autant divorcer, malgré le fait que tous les deux avaient refait leur vie.
— Et Julie et Stéphanie ?
Julie, c’est la compagne de mon père depuis 8 ans, et Stéphanie, c’est ma sœur de 5 ans.
À cette question, le visage de mon oncle se décompose.
— Comment vont-elles ? Il faut que je les appelle, crié-je, soudain affolé devant le mutisme de mon vis-à-vis.
— Elles sont mortes toutes les deux, finit-il par lâcher. Ton père les aurait tuées elles aussi, achève-t-il difficilement.
Je suis perdu et atterré. Mon père, si doux, si affectueux, avec qui j’avais gardé des relations père-fils malgré la séparation et l’éloignement ne peut pas avoir commis un tel acte. Il ne jurait que par sa femme et sa fille. Nous avions prévu de nous retrouver tous les quatre après mes examens afin de rendre visite à ma famille paternelle dans le Sud de la France. Et maintenant, ils étaient tous morts ?
— Il faut que je me rende à Paris, annoncé-je après un moment.
— Non ! hurle presque mon oncle. Tu n’iras nulle part !
— Comment ça ? C’est ma famille ! Tu n’as pas…
— Je te l’interdis, Stephen ! Tu imagines le scandale. Tu dois rester en dehors de ça.
— Quel scandale mon oncle ? Et pour qui ? Pour ta famille ? Il s’agit de mon père et de ma sœur. Je veux savoir ce qui s’est vraiment passé. Il ne peut y avoir qu’une erreur !
— Je t’ai dit ce qu’il en est : ton père a perdu la tête, et a assassiné sa compagne et sa fille avant d’aller s’en prendre à un couple de ses connaissances pour une raison qui reste encore à déterminer. De toute façon, il n’y a plus rien à faire puisqu’il est mort.
Mon oncle n’a jamais aimé mon père, mais quand même !
— Je veux savoir…
Mon oncle me coupe une fois de plus.
— Il n’y a rien à savoir de plus. Les preuves sont accablantes. Estime-toi heureux de ce décès. Il n’y aura pas de procès qui puisse t’éclabousser.
Je n’en crois pas mes yeux. Ma

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