Rouge dragon #3
375 pages
Français

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Rouge dragon #3 , livre ebook

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Description

Après l’incendie de son lycée en début d’année, Luce Oda intègre un nouvel établissement où il se fera rapidement repérer par quatre garçons qui décideront d’en faire leur bouc émissaire. Mal leur en prit, car derrière le sourire angélique de ce nouvel élève se cache un petit démon.


Pendant cette même période, des évènements dramatiques se produisent à travers le monde et également dans la ville où habite Luce. Et si toutes ces circonstances amenaient au même point ?


Entre rencontres, amours, mystère et danger, venez rejoindre les aventures de Luce Oda, le fils adoptif de Carlin, le protagoniste du Tome 1 Rouge Dragon et de ses amis.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 mars 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782493515162
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rouge Dragon
Tome 3
Le sourire d’un Ange doublé d’un Démon
Ori Oda
Rouge Dragon
Tome 3
Le sourire d’un Ange doublé d’un Démon
© Jenn Ink Éditions
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènements réels n’est que pure coïncidence pour laquelle l’auteur(e) décline toute responsabilité.
Ce livre contient un langage familier ainsi que des scènes à caractère sexuel entre hommes, pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
Il est destiné à un public averti.

Chapitre 1
Le soleil venait de se lever sur la ville. Ses rayons traversèrent les vitres de la fenêtre d’une chambre d’appartement. Ils caressèrent le visage endormi d’un jeune adolescent aux cheveux noirs et courts et à la peau blanche. Ce dernier remua un peu avant de se réveiller en sursaut. Il regarda autour de lui pour savoir où il pouvait bien se trouver. Il se gratta la tête tout en bâillant. Il s’en souvenait maintenant : il était chez sa sœur. Il soupira, un peu triste. Il adorait sa sœur, mais il préférait mille fois être dans sa super grande maison où il pouvait courir partout à la recherche d’un de ses parents. Mais voilà, ces derniers avaient décidé, sur un coup de tête, de partir en vacances alors que la rentrée des classes allait avoir lieu.
Il soupira, de nouveau fataliste. Il se leva d’un bond et il s’étira de tout son long. En début d’été, il avait fêté ses seize ans en compagnie de tous les amis de ses parents, des personnes qu’il adorait. Il sortit de la chambre et il se dirigea vers la salle de bains se trouvant dans le couloir. Après s’être lavé et habillé, il rejoignit la cuisine d’où une bonne odeur s’échappait.
Il y trouva sa sœur en train de préparer le petit déjeuner de la famille. Elle ne l’avait pas encore vu, alors, il prit son temps pour l’observer : elle était plutôt mince avec de très longs cheveux noirs et ondulés. Le garçon trouvait sa sœur très belle, surtout avec ses petites taches de son sur le nez. Elle ne se maquillait jamais même pour les grandes occasions et pourtant, elle ne perdait jamais son charme, peut-être grâce à ses yeux bleu ciel. La jeune femme se retourna pour poser les assiettes sur la table et elle l’aperçut enfin. Elle lui adressa un grand sourire.
— Enfin réveillé, marmotte ? Je t’ai appelé au moins une dizaine de fois, tu sais ?
— Tu ne sais pas y faire.
Le garçon sourit. Sa sœur lui servit un grand verre de lait et elle le lui tendit. Il le prit et le but d’une traite.
— Merci.
— Tu es sûr que tu ne veux pas déjeuner ?
Le garçon fit la grimace. Il n’arrivait jamais à prendre de vrai petit déjeuner. Il en avait la nausée rien que d’y penser. Cependant, pour le déjeuner et le dîner, c’était un vrai glouton affamé. Du bruit dans le couloir se fit entendre et trois énergumènes arrivèrent en courant dans la cuisine à grand cri.
— Bonjour M’man, s’écria le plus âgé en se jetant dans ses bras pour recevoir un câlin, suivi des deux autres à la suite.
La mère se mit à rire. Ils saluèrent leur oncle seulement après ce rituel. Le garçon leur sourit et ils lui répondirent aussitôt. Ils allèrent prendre leur déjeuner. La mère releva la tête et elle demanda :
— Veux-tu que je t’accompagne jusqu’à ton nouveau lycée ?
— Non, cela ira, merci. Je suis un peu triste d’être obligé de quitter celui où vous êtes tous allés. Si je tiens l’imbécile qui a mis le feu, je l’étripe.
— Moi aussi, je suis triste. Nos parents ont fait leurs études là-bas, nos deux idiots également, et j’ai rencontré mon cher et tendre dans cette école aussi.
— Vous avez vos souvenirs et plein de dessins de papa. Puis, ce n’est pas comme si le lycée allait disparaître. Il aura juste subi quelques transformations. Yan pourra sûrement y aller.
La jeune femme caressa la tête brune de son fils aîné. Il grandissait trop vite, tout comme son jeune frère. Elle se souvenait encore de toutes les fois où elle avait changé les couches de Luce, où elle se promenait avec lui dans la poussette. Ils avaient seize ans d’écart en tout et dans la réalité, ce garçon n’était en rien lié à elle par le sang, mais juste sur papier. Elle avait été adoptée à l’âge de six ans et, dix ans plus tard, son frère, alors âgé de trois mois, a été accueilli à son tour dans la famille. Elle l’observa à la dérobée. Elle l’adorait depuis sa venue. Elle savait bien qu’il ne se sentait pas très bien ici. Il avait l’habitude d’avoir plus d’espace. Elle songeait souvent qu’il ressemblait beaucoup à son artiste de père.
À l’origine, il ne restait pas en place, il ne se laissait pas marcher sur les pieds malgré sa petite taille. Il déstabilisait les gens en les regardant droit dans les yeux, mais c’était surtout son sourire qui le différenciait. Ses parents affirmaient qu’il avait le sourire d’un ange, mais Erwan, qui avait pour ainsi dire grandi avec son frère, préférait dire qu’il avait le sourire d’un démon. Il n’avait peut-être pas tort. Son frère savait très bien se servir de son sourire pour calmer les esprits et surtout pour faire céder les personnes à ses moindres caprices.
Il finit par s’exclamer qu’il ferait mieux de partir, car il ne voulait pas être en retard pour son nouveau lycée. L’école avait repris depuis trois jours. La jeune femme espérait que cela irait pour son frère. Elle baissa la tête vers ses trois enfants. Elle soupira et s’exclama :
— Kalhan ? Tu ne peux pas manger plus proprement ?
Sa fillette de cinq ans releva sa tête tachée de Nutella et lui sourit.
— Mais maman, je mange, j’suis bien obligée de me salir.
— T’es bête, comme fille.
— Rand, veux-tu rester poli avec ta sœur ? De toute façon, tu ne vaux pas mieux.
L’adolescent sortit de l’appartement en claquant la porte. Il préféra descendre les escaliers plutôt que prendre l’ascenseur. Il voulait dépenser son surplus d’énergie. Il adorait sa sœur, mais il mourait d’envie de retourner vivre dans sa grande maison. Il n’aurait jamais imaginé qu’il aimait à ce point cette demeure immense. Il y avait tellement de pièces, c’était très facile de s’y perdre. Enfant, il jouait souvent à cache-cache avec son grand frère d’adoption qui depuis des années, était devenu un grand musicien reconnu. Il ne s’inquiétait pas trop. Ses parents ne seraient pas absents très longtemps. Il connaissait trop bien son père. Il n’aimait pas rester éloigné de ses enfants. De toute façon, pour son autre père, ce n’était en rien de vraies vacances.
Son père Carlin avait été invité pour faire un nouveau tableau pour un de ses acheteurs fidèles, mais d’après ce que le garçon savait de cet homme, pour l’avoir déjà rencontré, il se trouvait être un gros pervers avec des idées plus que douteuses. Cet homme de Milan allait encore demander à son père de peindre un tableau qui le mettrait dans tous ses états.
Le garçon arriva assez vite devant l’arrêt de bus. Il attendit encore quelques minutes avant que ce dernier n’arrive finalement. Il était déjà bondé de lycéens. Le garçon préféra rester près du chauffeur, un vieil homme près de la retraite.

Chapitre 2
Pendant le trajet, le jeune garçon posa des écouteurs sur ses oreilles et alluma son MP3. Il adorait écouter l’album de son frère d’adoption. Depuis douze ans maintenant, Rei Miori jouait du piano pour son plus grand plaisir. Actuellement, il se trouvait à la capitale pour enregistrer un nouvel album, avant de prendre quelques jours de repos bien mérités. Il partirait ensuite en tournée dans le pays d’origine de sa mère décédée. Luce savait que Rei lui offrirait en priorité son album avant sa sortie, avec dédicace en plus. Le garçon attendait son retour avec impatience. Il l’aimait beaucoup, tout comme Ludwig, son cousin, qui se trouvait être le compagnon de Rei.
Ses parents lui racontaient souvent que, quand Luce était petit, il traitait souvent son cousin d’idiot, enfin « Diot » plus précisément. Il ne s’en souvenait plus trop, mais une chose était pourtant vraie : Ludwig Lagardère aimait faire l’idiot et il était fou amoureux de son musicien. Il le suivait partout où il allait, mais sans jamais l’étouffer non plus. Luce ferma un peu les yeux pour mieux s’imprégner de la musique si envoûtante du piano. Rei lui avait appris les bases et chaque fois qu’il revenait, il les lui enseignait à nouveau. Maintenant, il pouvait tous deux jouer en duo. Il arrivait parfois que Ludwig prenne son saxophone et les accompagne. Luce aimait bien jouer, mais il préférait écrire sur un cahier. Il pouvait passer des heures à gribouiller sans que personne n’arrive à le faire s’arrêter. Enfin, c’était faux. Deux personnes y parvenaient sans problème : le premier se trouvait être son père, Carlin et le deuxième, le fils du frère de son deuxième père, Renko. Erwan Miori était son meilleur ami, avec qui il avait grandi.
Erwan était resté plus de deux ans avec eux avant de retourner vivre avec sa famille. Il n’en avait pas vraiment eu envie, mais sa mère l’avait supplié tous les jours. Il avait fini par craquer. Cependant, il revenait tous les week-ends, avec ou sans autorisation, d’ailleurs. Erwan n’en faisait toujours qu’à sa tête et ses parents n’arrivaient jamais à avoir le dernier mot avec lui. Tout le monde le traitait de dragueur en raison de toutes les conquêtes qu’il avait eues depuis qu’il était en âge d’avoir des relations, mais Luce savait que cela était faux : Erwan

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