Soumise contrainte
34 pages
Français

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Soumise contrainte , livre ebook

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Description

Kidnappée par un inconnu, Abby va se retrouver face à des ordres de plus en plus durs.


Elle proteste, supplie, mais elle comprend rapidement qu’elle n’aura pas gain de cause.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juillet 2020
Nombre de lectures 113
EAN13 9782377805587
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Soumise contrainte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tania
 
 
Soumise contrainte
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 

 
 
© Libertine Editions 2020

 
Mot de l’éditeur
 
Libertine éditions est la maison érotique qui entend tous vos fantasmes. Ici pas de demi-mesure, toutes les formes de sexualité sont autorisées et assouvies.
 
Puisque chacun trouve son plaisir dans des scénarios intimes, chaque lecteur trouvera de quoi animer sa libido ou la rallumer.
Entre histoires vraies et fantasmes inavoués, il n’y a qu’un doigt. Du porno au hors-limite, en passant par le BDSM, le SM et plus encore… Masculin, féminin, le plaisir à deux, trois ou plus. Peu importe, seul le plaisir compte !
Pour faire durer vos lectures, vous trouverez nos ouvrages en format numérique, papier, audio, CD, DVD et plus encore.
Que votre lecture soit chaude et enivrante, c’est tout ce que nous vous souhaitons.
 
Site Internet : www.libertine-editions.fr
 
 
 
 
Avertissement

Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 

 
 
 
Abby se dépêchait de rejoindre sa voiture, son sac de course se balançant au rythme de ses pas. Il pleuvait à verse, elle n’avait pas pris de veste en partant ce matin-là et, rien qu’à traverser le parking du supermarché, elle dégoulinait des pieds à la tête. Elle arriva à sa voiture, juste sous le lampadaire et commença à chercher ses clés dans les poches de son jean. Elle la sortit, appuya sur le bouton pour déverrouiller la portière puis coinça l’anneau métallique entre ses dents pour jeter le sac à l’intérieur. Elle allait entrer dans sa voiture lorsqu’une main l’agrippa au niveau du menton et qu’un bras l’enserra à la poitrine. Elle voulut ouvrir la bouche pour crier, mais elle n’eut que le temps de remplir ses poumons d’air. La main se positionna sur sa bouche pour qu’elle se taise. Elle se débattit autant que possible , mais il l’entraîna deux pas en arrière, puis l’obligea à pivoter et à se baisser, elle fut poussée sur la banquette arrière. Le bras lui enserrant la poitrine la relâcha, mais c’est le poids entier du corps de son kidnappeur qui prit le relais pour la maintenir allongée. Elle essaya encore de se débattre en vain, il était bien trop lourd. L’homme lui saisit les poignets d’une seule main et la retourna face à lui. Elle dévisagea une cagoule noire trouée au niveau des yeux et de la bouche. Malgré l’agitation de la jeune femme, le kidnappeur réussit à poser ses genoux stratégiquement et, lui libérant les poignets durant un instant, il saisit sur la plage arrière des menottes qu’il passa d’un geste habile aux poignets de sa victime. Une seconde paire fut installée aux chevilles et Abby commença à frapper des deux pieds dans l’encadrement de la portière, en espérant faire le plus de bruit possible. L’homme prit d’une main un rouleau de scotch et en découpa un morceau avec ses dents. Une fois fait, il la gifla d’un coup sec qui donna l’impression à Abby que sa tête allait se détacher de son cou.
— La ferme ! Tiens-toi tranquille maintenant !
Comme si la gifle l’avait privée de toutes ses forces, Abby se mit à sangloter et cessa de gigoter dans l’espoir d’attirer l’attention d’un sauveur éventuel. L’homme sortit de sa poche un petit couteau dont il libéra la lame d’un mouvement du pouce. À la vue du métal, Abby se remit à remuer, hurlant, même si le collant maintenait sa bouche fermée et empêchait donc les sons de porter bien loin. L’homme saisit le col de son t-shirt trempé et, d’un coup de lame, le déchira sur toute la longueur. Il fit de même au niveau des manches et retira le tissu qu’il laissa tomber à côté du siège. Abby se mit à frapper de ses mains jointes, il s’en saisit et les plaqua contre la portière avant de la gifler à plusieurs reprises. Une fois calmée, il se déplaça pour poser un genou sur ses bras et, à l’aide du couteau, il découpa le soutien-gorge avant de passer au pantalon. Les lambeaux de vêtements furent tous jetés sur le tapis de la voiture et il termina en lui retirant ses petites sandales. Il finit par tirer fermement sur ses chevilles et ses poignets et, à l’aide d’une petite chaîne, relia les menottes ensemble pour empêcher Abby de continuer à se débattre.
— Maintenant, c’est très simple, si tu ne veux pas que je t’assomme à coups de poing, tu vas te tenir tranquille.
Il la fixa un instant et, désespérée, elle céda en acquiesçant d’un mouvement de tête. L’homme sortit de la voiture, reclapa la portière et contourna la voiture pour s’installer sur le siège conducteur. Abby voyait les arbres et les lampadaires défiler par la fenêtre, mais n’avait aucune idée de l’endroit où il l’emmenait. Elle était persuadée d’avoir fait une partie du chemin sur l’autoroute, mais la majorité s’était faite sur de petites routes cabossées et une portion avait de nombreux virages. L’homme roulait tranquillement, sans doute pour ne pas attirer l’attention. Ils s’arrêtèrent à trois feux rouges, mais elle doutait que cette information puisse lui dire où elle se trouvait. Enfin, la voiture ralentit, sembla quitter la route éclairée, sans doute pour s’engager dans une allée. Elle ne vit pas d’autres maisons par la fenêtre que celle devant laquelle l’homme s’arrêta le temps d’appuyer sur une télécommande pour ouvrir le garage. Un chien aboya, Abby supposa qu’il était de grande taille, mais elle ne le vit pas pour le confirmer. La voiture rentra dans le garage, plongé dans le noir une fois que les phares du véhicule furent éteints. L’homme sortit alors de la voiture et ouvrit la porte du côté de la tête d’Abby. Il se pencha un instant sur elle et lui enfila un sac en tissu sur la tête. Abby recommença à hurler, la panique déferlant à nouveau en elle, mais ça ne servait à rien. À travers le tissu, elle put voir qu’on avait allumé, mais elle ne distinguait pas grand-chose d’identifiable. L’homme lui saisit les deux bras et la tira hors de la voiture. Elle tomba sur ce qui semblait être du bois puis elle se retrouva en mouvement. On devait l’avoir mise sur un chariot ou quelque chose du genre. Tout à coup, elle glissa et heurta un bord en bois lui aussi ; aux mouvements saccadés, elle comprit qu’ils descendaient des escaliers. Elle se remit à rouler sur un sol lisse puis une porte et une seconde furent ouvertes et fermées. La lumière jaillit à nouveau, l’homme la porta quelques instants et elle retomba sur un matelas moelleux. Pendant un instant, elle entendit du bruit sans savoir à quoi il correspondait, ensuite la porte se referma et des pas s’approchèrent. Elle se recroquevilla autant que possible à cause de sa position forcée. L’homme la tira de nouveau et, après un cliquetis, le lien entre ses chevilles et ses bras disparut. Il lui tira les poignets et un nouveau bruit lui fit comprendre qu’elle était attachée à ce qui devait être un mur de pierre ou de brique. Enfin, il lui rendit la vue en lui retirant le sac qu’elle avait sur la tête. Il partit en éteignant la lumière une fois la porte refermée. Abby, totalement plongée dans le noir et nue, se recroquevilla sur elle-même et se mit à pleurer jusqu’à ce que, trop épuisée, elle s’endorme dans cette position.
Elle fut réveillée par la lumière soudaine dans son cachot. Pendant un moment, elle attendit que son kidnappeur entre, mais la porte resta close. Elle prit donc le temps de regarder autour d’elle tout en essayant de s’étirer comme elle le pouvait. Ses bras légèrement maintenus vers le haut, la faisaient souffrir après une nuit entière dans cette position. Elle se trouvait sur un matelas à même le sol et il n’y avait absolument rien dans la pièce. Les murs étaient faits de briques grises et le sol était carrelé. À quelque endroit que ce soit à terre, sur les murs ou au plafond, il y avait des anneaux et des crochets fixés. Tout comme celui auquel elle était attachée. La pièce était très grande, mais il n’y avait aucune fenêtre et aucune aération visible. Abby essaya de se redresser en se mettant face au mur afin de reposer un peu ses bras, elle n’était pas

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