Vestiaire Pervers - Intégrale
47 pages
Français

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Vestiaire Pervers - Intégrale , livre ebook

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Description

Tom est un jeune danseur, qui vient d’avoir son premier job pour la 1ère saison d’une comédie musicale très en vogue à New York, cela lui ouvre la voix vers plein de nouvelles opportunités !Mais voilà, cette nouvelle vie est en train de changer Tom, il regarde de moins en moins les filles et de plus en plus ses collègues hommes… qu’il observe d’une façon bien différente…Après une répétition qui finit très tard, ils vont se changer dans les vestiaires, mais voilà, tous ces corps bien serrés dans leurs collants et les torses nus, mettent Tom dans tous ces états, il laisse entrevoir une érection qu’il peine à cacher…Cette érection ne passera pas inaperçue, car lors de la prochaine répet’, le chorégraphe et un autre danseur lui prétexte de rester un peu plus pour apprendre des nouveaux pas… tout çà pour rester seuls avec le beau Tom ! Il se retrouve alors seul pour sa première fois avec 2 hommes très chauds et très beaux !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 1230002998558
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vestiaire Pervers
INTEGRALE
Stephen Lapointe
TOME 1
 Broadway baby !Après des années d’entraînement dans l’une des meilleures écoles de Paris, j’ai enfin été repéré par un coordinateur international desévènements qui était venu assister à l’un des spectacles de la troupe dans un théâtre parisien. Personne ne savait qu’il était là, mais une fois de retour dans la loge, en sueur, la voix éreintée et le corps cabossé par tous les mouvements faits, quelle ne fut pas ma surprise de le voir devant moi, impatient de connaître ma décision quant à mon intégration dans une comédie musicale à New York.
J’étais sous le choc, il faut me comprendre. Je n’ai jamais rien demandé à personne, je fais mes p’tites affaires, j’avoue que je ne me débrouille vraiment pas trop mal dans ce que je fais, mais de là à partir pour la grosse pomme, comment refuser ?! J’en ai parlé le soir même à ma mère, qui était presque plus enjouée que moi, et quelques semaines plus tard, pouf, atterrissage à JFK airport. Depuis le collège, je m’entraîne du mieux que je peux, et j’essaie toujours de faire plus, quitte à délivrer toute mon énergie, et ça paie ! Quand le coordinateur m’a parlé de cette nouvelle comédie musicale, dont trois saisonsont déjà été programmée, je n’en revenais pas de pouvoir prouver à la scène américaine ce que je vaux. Le hic, c’était pour toutes les formalités, et surtout pour les relations : je ne connais personne outre-Atlantique. Alors, c’est gentiment que j’ai été mis en contact avec un gars de la troupe qui pouvait m’héberger le temps de me mettre sur pied. Finalement, tout a été rapide : j’ai trouvé une colocation avec deux filles et un mec dans un quartier branché, et même si une grosse partie de mon futur salaire de comédien va y passer, je vais pouvoir profiter comme il se doit de la ville. Et puis, c’est une putain d’opportunité ! Petit, je regardais avec envie lesWicked,Cats,Mamma Mia!et maintenant me voilà de l’autre côté de la scène (en fait, dessus !) prêt à m’épuiser pour ce que j’aime faire de mieux : danser, chanter et jouer la comédie. J’ai l’avantage de plutôt bien savoir parler anglais, et chanter dans une langue étrangère ne me dérange pas. Pis, c’est un avantage pour la drague !
Je vais pouvoir sortir dans ces bars où la nuit ne s’arrête jamais, pécho quelques américaines et bien m’entendre avec les mecs. J’suis plutôt sociable comme mec, et quand bien même je pourrais ne pas emballer une nana, je sais que l’ambiance avec la troupe sera toujours top.  Après quelques jours dans la ville, je commence à connaître doucement les environs, les bus qu’il faut prendre, la découverte du théâtre dans lequel on va répéter, puis jouer plus tard, les bons restaurants, mais je n’ai pas le temps defaire plus car le chorégraphe est un vrai lion qui veut nous faire bosser le plus possible. Mes premiers pas dans la troupe étaient timides, mais j’ai très vite été intégré. Tous sont très sympas, ils rigolent vachement et pour une fois je ne retrouve pas cet esprit permanent de compétition, souvent présent dans cet univers-là. Certains parlent français, d’autres bredouillent quelques mots, on parle de “croassssssantes”, “mowlin wouge” ou de la “twour heyffel”, ça m’amuse de les voir essayer. De mon côté,me comprennent parfaitement, et ça évite de ils dresser une sorte de barrière entre nous. Maintenant, plus les répétitions avancent, plus je me sens changé d’une énergie nouvelle. J’arrive beaucoup plus à m’exprimer artistiquement, on m’encourage à persévérer dans cette voie-là d’ailleurs. J’ai un coach vocal pour m’aider à maîtriser certaines intonations de la langue, les autres danseurs sont aux petits soins, m’apprennent quelques astuces pour me tenir plus droit, ou tenir une note plus longtemps. Je me sens moi-même, mais différent en même temps… C’est étrange, mais je remarque un changement progressif de mon regard.Tu vois, dès le début, j’ai tout de suite regardé les filles, leurs courbes, la façon dont elles se déplacent d’un bout de la scène àl’autre, j’étais intrigué par leur capacité à chanter malgré les mouvements, à tenir cette énergie propre à la danse; et j’ai même engagé la conversation avec plusieurs d’entre elles, how you’re doing girl? What’s Up? For how long have you been doing that ? elles restaient toujours un peu distantes pour des raisons inconnues, pas désagréables pour autant, mais ça m’a permis de me rapprocher un peu plus des mecs et de les découvrir dans leur intimité.
Déjà, on partage une certaine proximité dans les vestiaires, on rigole tout en se retrouvant en calbut après avoir retiré les costumes et le maquillage, et j’avoue que je suis un peu jaloux –ou plutôt envieuxdu corps de certains d’entre eux, bien musclé, avec des abdos marqués, qui doivent être le fruit d’heures et d’heures passées à la salle.Attention, ce n'est pas pour autant que je n’aime pas le mien, et faut avouer que je ne suis pas le plus dégueulasse non plus: j’ai des jambes fortes, les bras tonifiés par quelques levées d’altères, mais pas de torse saillant ou d’abdominaux qui ressortent. Je devrais peut-être davantage faire du sport, mais l’entraînement pour le show est déjà tellement intense que je ne suis pas sûr de pouvoir trouver l’énergie ou la motivation nécessaires pour m’entretenir encore plus. Alors je les regarde, les collègues danseurs, chanteurs, acrobates, ils sont un peu taquins, et v’là que je te fous une main au cul pour rire, que je te pince un téton pour déconner… Tous ne sont pas gays, j’en ai déjà vus au bras d’une copine, embrasser plusieurs filles dans la même semaine, mais d’autres le sont ouvertement et ne le cachent pas, sans pour autant forcément le crier sur les toits ou s’en vanter.Ceux-là sont les plus drôles, ce sont ceux avec qui je déconne le plus. Il n’endemeure pas moins que je les regarde avec une curiosité nouvelle, presque intéressée. Je ne pense pas être 100% hétéro (qui l’est vraiment?), mais clairement j’ai toujours préféré les filles, les regarder, coucher avec elles, les faire jouir comme pas possible, mais là… J’sais pas, c’est peut-être l’air de New-York, ou la curiosité de connaître quelque chose de nouveau, ou alors le manque de sexe, peut-être que ça joue aussi: je n’ai pas couché depuis que je suis arrivé, toujours un peu trop timide pour oser franchir le pas de la sexualité. Il y a, je trouve, quelque chose de très excitant à les voir se changer sans trop de pudeur, je distingue clairement leur queue, souvent au repos, à travers le collant, ou du moins je distingue la forme de celle-ci, souvent imposante; le tout formant un beau paquet que je n’ai pas à envier, car moi-même je pense être plutôt fier de la taille de mon sexe, peut-être vingt centimètres et une bonne largeur, assez pour les faire crier. Mais j’évite souvent de trop m’attarder ou peser le regard: je ne voudrais pas qu’ils se méprennent ou quoi.
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