With or Without You

Chiaraa Valentin

Description

Il est incroyable ! Non content d'être passé me prendre en retard,voilà que Monsieur se permet de me gueuler dessus.

Qu'est ce que j'en avais à foutre, moi, du bouquet de roses pour sa mère ?

Notre dispute ne sera pas sans conséquence. Pendant qu'il fait le plein d'essence, je pars me rafraîchir et à mon retour... surprise ! Plus personne ! Ce connard est parti !

Sujets

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Informations

• Publié par: Erato Editions
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782374474267
• Langue: Français

Extrait

WITH or WITHOUT YOU
 
Novella
Chiaraa VALENTIN
 
 
 
 
 
 
 
 
WITH or WITHOUT YOU
 
Novella
 
 
 
 
 
ISBN format papier 978-2-37447-427-4
ISBN numérique : 978-2-37447-426-7
Octobre 2019 - Imprimé en France
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Correction : S. Masselin - Suivi éditorial : Eva Saracino
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1ère partie WITH
 
 
Prologue
— C’est bon pour aujourd’hui, les filles, faut que je rentre préparer mes affaires.
Pendant que mes modèles se rhabillent, je range tout mon matériel. La collection automne-hiver est magnifique, les couleurs subliment les photos, mais nous avons reçu tellement de tenues que ça fait des jours que nous travaillons sans cesse.
Alors qu’elles me saluent en partant, je réfléchis à mes premiers pas, mes premières fois et je ressens une grande fierté devant ce que j’ai accompli et l’équipe de mannequins avec qui j’ai pris l’habitude de bosser.
Mon métier est sympa, je suis photographe de mode et à mon compte depuis peu. J’ai travaillé dur, pour les plus grands, pour les meilleurs et même si mon studio n’est pas ouvert depuis longtemps, j’ai toujours eu une excellente réputation dans ce milieu. Mon carnet de rendez-vous est archi-plein et ne désemplit pas. Les couturiers réputés, les nouveaux créateurs, tous veulent que je m’occupe de leurs pièces.
J’adore ce que je fais, je n’ai jamais compté mes heures, même si malheureusement, pour l’instant toutes les rentrées d’argent ne me servent qu’à manger, payer mon loyer, mes factures et à rembourser mes créances.
Pourtant ce soir, je dois finir plus tôt. Mon futur mari m’a invitée pour un week-end spécial chez ses parents et je dois préparer mes affaires.
Ce n’est pas l’envie qui m’étouffe, mais ai-je vraiment le choix ?
Je regarde la bague de fiançailles qui orne mon doigt et en frissonne de dégoût. Comment ai-je pu accepter cette horreur ? Peut être étais-je aveuglée par l’amour. En tout cas, sur le moment, ça m’a semblée tellement romantique.
Nous sommes à la fête foraine du village, nous jouons au « coin pusher  » quand le petit emballage tombe dans le réceptacle. Hélain le récupère, pose un genou à terre et me demande de l’épouser devant toute l’assistance. Rouge et complètement gênée, je n’ai pas pu faire autrement que d’accepter. Et depuis je me traîne cette fantaisie autour du doigt. D’ailleurs ma future belle-mère m’a bien précis é de ne pas espérer autre chose, après tout, vu mon milieu, je ne mérite pas plus.
Je viens d’une famille «  pauvre  » et Madame De Giral, sa mère, me l’a toujours bien fait ressentir. Mes fringues ne sont pas luxueuses, je ne me trimballe pas avec des tonnes d’or autour du cou et malgré les suppliques d’Hélain, je ne compte pas changer et investir pour faire plaisir à sa « moman  ».
Les derniers moments passés avec cette femme ont été exécrables et j’appréhende de la revoir. Il a vraiment fallu que mon petit ami insiste, arguant le fait qu’il avait des personnes importantes, chères à son cœur à me présenter.
Du coup, me voilà en train de m’appliquer à nettoyer et disposer soigneusement mes appareils dans les housses, environ quatre heures avant mon heure de fin habituelle.
Autant, les rencontres familiales m’indiffèrent, autant là, il va se passer quelque chose d’important, j’en suis certaine, je le ressens au plus profond de moi.
 
 
Chapitre 1
 
Mon bagage est enfin bouclé. Des heures que je suis dessus ! Nous sommes samedi matin, j’emballe, déballe, plie et replie, mais je suis enfin prête.
«  Tu n’as droit qu’à une seule petite valise, mon coffre est trop petit »
Vous avez reconnu ? C’est la douce voix de mon « fiancé » Hélain. Une Valise ! Juste Une  ! Non mais qu’est-ce qu’on rentre pour un week-end dans un si petit truc  ?  ! Toute façon, je suis obligée de garder mon ordi et mes liseuses… et ma tablette aussi, et mon appareil photo préféré également ...