30 days to bewitch you

Evy Barnes

Description

Quatre ans après les déceptions qui lui ont laissé un goût amer, Jesse a bien changé. Il est devenu tout ce qu’il exécrait : un homme froid et distant, et s’est imposé comme règle de ne jamais coucher deux fois avec la même fille.

Seulement, pour le plus grand malheur de Jesse, Lya, une jeune étudiante en médecine vétérinaire, va croiser son chemin.

Après un pari stupide avec ses copines, celle-ci mettra tout en œuvre pour faire craquer le beau gosse. Quitte à se brûler les ailes.

Entre altercations, tensions et passion, ce duo improbable arrivera-t-il à s’entendre ?

Sujets

• Adulte
• Époque contemporaine
• Romance
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Plumes de Mimi éditions
• Date de parution: 16 juin 2021
• Nombre de lectures: 167
• EAN13: 9782902427888
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

30 DAYS
to bewitch you
 
 
Dédicace
 
 
 
 
EVY BARNES
 
30 days
to bewitch you

 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2021, Evy Barnes
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 06/2021
ISBN numérique : 978-2-902427-88-8
ISBN papier : 978-2-902427-89-5
EVY BARNES
 
 
Résidant en Belgique avec son mari et son fils, Evy travaille dans le domaine administratif depuis de nombreuses années.
L’écriture et la lecture ont toujours fait partie de son univers. Ses parents étant libraires, elle a grandi entourée de livres.
Elle aime particulièrement la romance contemporaine, la romance fantastique ainsi que la dark romance. Néanmoins très éclectique, ses lectures peuvent très bien passer d’un thriller à une romance psychologique.
 
 

 
 
 
 
 
Je fais une pause, je romps les liens avec toi Pour me préserver de paraitre trop indulgent J'emplis mes nuits de ce que tu étais Et me réveille toujours avec des rêves brisés
(Traduction de Maroon 5 – « Beautiful mistakes »)
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35

 
Préface
J’ai tout plaqué. Ça fait un moment que j’y pensais, mais mon amour pour Juliette me retenait à New York.
Je sais qu’elle sera heureuse avec lui. Malgré tout, je ne supporterais pas d’être témoin de leur bonheur au quotidien. Détrompez-vous, je ne leur souhaite que du bien, seulement mon cœur a trop mal.
Ma patience a été mise à rude épreuve pendant deux longues années, mais il n’y avait que moi dans sa vie, ça me suffisait amplement. Puis ce Jake a débarqué pour me la voler.
Je ne pouvais pas continuer comme ça, il fallait qu’elle cesse de prendre toute la place dans ma vie. J’ai donc décidé d’appeler mon pote de fac, Matt, pour savoir si sa proposition de poste au sein du refuge était toujours d’actualité. Ensuite, il m’a suffi de réserver un vol pour Cedar City.
Les documents chez le notaire étaient déjà prêts depuis longtemps. Je ne suis pas parti sur un coup de tête, tout était déjà prévu, comme si j’avais senti que cet instant arriverait. Je n’avais donc plus qu’à les signer et les faire parvenir à Juliette pour qu’elle fasse valoir ses droits. Le courage m’a manqué au moment de l’affronter. Je lui ai envoyé un message comme le lâche que je suis et j’ai déposé les documents dans le bureau du cabinet à son attention.
Si j’avais fait face à Juliette, je sais qu’elle m’aurait fait changer d’avis. Ses yeux de chat ont toujours eu raison de moi. Il est temps que ça cesse, que j’arrête de souffrir et de penser à elle. Je l’ai dans la peau et je sens que ça ne va pas être simple.
Quoi qu’il en soit, ma décision est prise et je compte bien refaire ma vie sans elle et son regard émeraude qui m’a toujours fait fondre.
Me voilà donc assis sur ma valise, attendant l’embarquement. Les avant-bras posés sur mes genoux et la tête enfoncée entre mes mains, je déverse ma douleur, laissant mes larmes inonder mes joues. J’ai besoin d’évacuer mon mal-être. Je n’en peux plus de tout ça. Il est temps que j’ouvre un nouveau chapitre de ma vie.
J’ai bloqué son numéro après lui avoir envoyé un message. Il vaut mieux que je coupe tout ce qui me lie encore à elle. Je dois aller de l’avant pour l’oublier.
Ce qui est sûr c’est que je ne laisserai plus une fille malmener mon cœur. Cet accès-là est à présent verrouillé. Je lui ai tout donné, mon corps, mon âme et ma vie pendant deux ans. Je suis à bout de forces. Alors je prends la fuite, j’en ai conscience. Pourtant, je n’ai pas d’autre choix pour me reconstruire.
Un poste de vétérinaire m’attend au sein du centre de Matt et une chambre m’y est également réservée.
Une nouvelle vie s’offre à moi, loin d’ici, loin d’elle.
 
 
Chapitre 1
—  Les passagers à destination de Cedar City Vol AF335 sont priés de se rendre à la porte d’embarquement A23.
 
La voix désarticulée résonne dans le hall de l’aéroport JFK. Je me lève sans entrain afin de rejoindre mon vol. La sensation de laisser mon âme derrière moi est oppressante sur mes épaules. Je n’ai plus goût à rien. Je veux juste l’oublier.
Les files passées, je m’installe sur mon siège et essaie de me détendre. L’avion est une vraie phobie pour moi. Je sais que c’est ridicule, mais ça me stresse à chaque fois que je dois me résoudre à grimper dans cet engin de la mort. Je ne peux m’empêcher de penser qu’on va se crasher. Je demande un verre d’eau à l’hôtesse. Il me faut un somnifère, sinon je vais devenir fou.
Une femme s’installe à côté de moi. Elle me lance un sourire franc et croise ses jambes dans un geste provocateur.
T'es mal tombée, ma grande. Je n’ai pas du tout la tête à ça aujourd’hui...
Je ne ressens rien, mes sens sont anesthésiés. Je me détourne de son regard et plonge vers le hublot. Le front collé contre la vitre froide, je ferme les yeux et essaie d’oublier la souffrance qui me cille le cœur en deux. Le problème, c’est que dès que mes paupières descendent, le visage de Juliette revient me hanter. Je l’aime tellement que je finis par me demander si je pourrais mourir de douleur. Est-ce qu’un cœur peut s’arrêter de battre à cause d’un chagrin d’amour ?
Nous décollons et je n’ai toujours pas pu avaler mon médicament. L’employée n’a pas l’air pressée de m’apporter ce que je lui ai demandé. Je vais la trucider, celle-là. Ça fait cinq fois que je l’appelle. Agité, je broie les accoudoirs sous mes phalanges blanchies par la tension.
La brune à mes côtés pose sa main sur la mienne et me lance un sourire encourageant en se penchant vers moi.
 
— Détendez-vous, ça va aller, me déclare-t-elle dans l’oreille.
— Facile à dire... grogné-je entre mes dents, tendu et incapable de me décrisper.
 
Toutefois, sa paume douce et chaude contre ma peau me fait du bien. Je vous jure que j’essaie de dompter mes nerfs à fleur de peau, mais mon corps entier est pris de tremblements incontrôlables. Je hais l’avion depuis toujours, et cette gonzesse qui n’arrive pas avec mon verre d’eau !
Enfin, l’appareil semble se stabiliser dans les airs et je parviens doucement à reprendre une respiration calme et posée. L’employée se décide enfin à se pointer.
 
— Ce n’est pas trop tôt, râlé-je en prenant le contenant des mains de l’hôtesse.
— Désolée, monsieur, je n’ai pas le droit de me lever pendant le décollage. Si ça ne va pas, venez me voir. Je vous aiderai à vous détendre.
 
Elle s’en va après m’avoir lancé un clin d’œil aguicheur.
Non, mais je rêve ou elles en ont toutes après moi aujourd’hui ? En même temps, il faut bien avouer que, pour faire baisser les tensions, y’a pas mieux qu’une partie de jambes en l’air !
Ma voisine se penche vers moi.
 
— Vous vous sentez mieux ?
— Heu...oui... je crois que ça ira, lâché-je en retirant ma main de la sienne, merci pour votre soutien. Je suis désolé, j’ai eu l’air ridicule, mais une phobie comme celle-là ne se contrôle pas.
— Ne vous inquiétez pas, mon ex-mari était comme vous. J’ai l’habitude de gérer. Puis, on avait une technique imparable…
 
Elle me lorgne de haut en bas en se mordant les lèvres.
OK,