À bout de souffle - Résilience
319 pages
Français

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À bout de souffle - Résilience , livre ebook

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Description

À l’aube de la vingtaine, Emily Bradford est une artiste au talent prometteur et elle est atteinte d’hypertension pulmonaire. Depuis la mort de ses parents, elle vit chez son frère autoritaire et contrôlant.
Deux événements viendront changer le cours de sa vie: la création d’un nouveau programme en arts à l’université, dans lequel elle rêve d’étudier, et sa rencontre inattendue avec l’acteur Chris Taylor. Entre eux, la chimie est immédiate. Grâce à lui, Emily pourra réaliser ses rêves. Cependant, deux mondes les séparent: il est riche et célèbre, alors qu’elle n’est qu’une étudiante anonyme et limitée par sa maladie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2021
Nombre de lectures 46
EAN13 9782898180729
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

RÉSILIENCE
TOME 1
Nathalie D’Amours
Copyright © 2021 Nathalie D’Amours
Copyright © 2021 Éditions Monarque Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : Simon Rousseau
Révision éditoriale : Gabriel Thériault
Révision linguistique : Mélanie Boily
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photos de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Catherine Bélisle
ISBN papier : 978-2-89818-070-5
ISBN PDF numérique : 978-2-89818-071-2
ISBN ePub : 978-2-89818-072-9
Première impression : 2021
Dépôt légal : 2021
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions Monarque Inc.
1471, boul. Lionel-Boulet, suite 29
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : À bout de souffle / Nathalie D'Amours.
Noms : D'Amours, Nathalie, auteur. | D'Amours, Nathalie. Résilience.
Description : Sommaire incomplet : 1. Résilience.
Identifiants : Canadiana (livre imprimé) 20210043105 | Canadiana (livre numérique) 202100431135 | ISBN 9782898180705 (vol. 1) | ISBN 9782898180712 (vol. 1 : PDF) | ISBN 9782898180729 (vol. 1 : EPUB)
Classification : LCC PS8607.A545 A62 2021 | CDD C843/.6—dc23
Sous la supervision du docteur Régent Beaudet, chirurgien thoracique et cardio-vasculaire
Prologue
22 décembre
L a neige tombait mollement, recouvrant Manhattan, le pavé, les trottoirs, les arbres et même les immeubles. Emily était dans la voiture avec ses parents. Une version instrumentale d’I’ll Be Home for Christmas emplissait l’habitacle.
Sa mère lui demanda :
— Alors ?
Sa mère s’était retournée vers elle, un immense sourire de satisfaction aux lèvres. Elle attendait sa réponse.
— Tu avais raison, maman. Faire le concert de Noël dans cette église, c’était une excellente idée. L’acoustique était fantastique et c’était le meilleur spectacle que tu aies préparé. Tous tes élèves ont été brillants.
— Emily, la gronda gentiment son père, tu sais bien que ce n’est pas de ça dont ta mère te parle. Tu t’en es bien sortie, tu ne penses pas ?
— Mieux que cela : tu as été fantastique, chérie ! Tu es montée là-haut et tu as impressionné tout le monde. Je suis très fière de toi. Tu peux devenir une très grande pianiste si tu le veux.
— C’est toi, la meilleure, maman.
— Là, elle a raison, commenta son père.
Pendant que ses parents se lançaient des œillades affectueuses, Emily porta son attention sur les rues qui défilaient à la lueur des réverbères à travers la fenêtre. Si elle était heureuse à l’idée que ses parents soient toujours amoureux, qu’ils échangent des marques d’affection sous ses yeux la plongeait toujours dans l’embarras. Son père la tira presque aussitôt de ses réflexions.
— Qu’aimerais-tu faire pendant le congé de Noël, cette année ?
— J’aimerais retourner au MET 1 . Ils ont une nouvelle exposition, j’ai vraiment envie de la voir. On pourrait y aller en famille ?
— On va toujours au MET, sourit sa mère, tu ne veux pas faire autre chose ? New York est remplie de musées. Il doit bien y en avoir un que nous n’avons pas encore exploré !
— Non, je préfère celui-là. Mes toiles préférées y sont presque toutes.
— Tu es bien la fille de ton père, toi, rit-elle.
— L’art, c’est important, sous toutes ses formes, et la peinture forme une de ses plus nobles expressions, commenta-t-il, à la fois sérieux et fier de l’intérêt que sa fille portait à cet art.
Emily sourit, heureuse que son père soit fier d’elle. La voiture s’immobilisa au feu rouge. Il était tard et les rues étaient presque désertes, ce qui était assez rare dans une métropole aussi grouillante de vie que New York. La jeune adolescente baissa les yeux sur ses doigts et frotta machinalement une tache de peinture incrustée sur son majeur qu’elle avait vainement tenté de nettoyer avant son départ pour le concert. Voyant qu’elle n’y arriverait pas plus cette fois, elle releva la tête, à l’instant où la voiture repartait au feu vert, pour observer l’architecture des bâtiments. Elle eut à peine le temps de voir les phares d’une voiture arriver vers eux à toute vitesse, puis plus rien.
Lorsqu’Emily ouvrit les yeux, la douleur brouillait sa vision. Aucune partie de son corps n’était épargnée. Toute sa chair était traversée par une douleur fulgurante. Elle voulait crier, gémir ou se plaindre, mais n’arrivait pas à produire le moindre son. Peu à peu, sa vision se précisa et elle comprit que la voiture avait été happée et avait capoté. Elle était à l’envers, la tête vers le sol. Seule sa ceinture de sécurité l’empêchait de tomber parmi les débris de verre qui jonchaient le toit par milliers, telle une constellation d’étoiles dans un ciel d’encre. Ses vêtements étaient humides et le froid, mordant. Tout redevint noir.
En revenant à elle, Emily n’avait plus conscience de la douleur, du froid ou du temps qui s’était écoulé. Ses yeux fixaient la rue recouverte de neige. Elle regardait, juste là, par le trou béant où il y avait eu, avant, une fenêtre. Les flocons blancs se teintaient d’un rouge sombre formant une petite mare qui s’élargissait autour d’elle, au-delà de l’habitacle. La lueur tournoyante de gyrophares attira son attention une fraction de seconde, avant qu’elle ne vît confusément une paire de bottes noires s’approcher. Puis le faisceau d’une lampe torche lui arriva en plein visage. Elle ferma les yeux, éblouie. Encore étourdie, elle entendit à peine les cris du policier.
— Hé, il me faut des secours ici tout de suite : je crois que la fille est vivante !

1. Metropolitan Museum of Art, New York, NY.
Chapitre 1
Emily
QUATRE ANS PLUS TARD
D u haut de l’escalier, elle jeta son sac à dos sur une épaule, agrippa la rampe et entreprit sa descente. C’est en mettant le pied sur la dernière marche que la voix de son frère lui parvint de la cuisine.
— Emily ? C’est toi ?
— Oui, confirma-t-elle en déposant doucement son sac sur le sol.
— Tu pourrais aller dire aux gars de se dépêcher un peu ? Jenna a dû partir travailler plus tôt ce matin et il va me falloir de l’aide.
— D’accord.
Découragée, la jeune femme de dix-sept ans reposa sa main sur la rampe et rebroussa chemin. Elle entreprit sa lente ascension. Comme à chaque fois, ce fut pénible. Son corps protestait. Au milieu des marches, elle était déjà en nage. La chaleur ne lui facilitait pas la tâche. Lorsqu’elle arriva enfin à l’étage, elle prit quelques instants pour calmer la sensation de brûlure dans sa poitrine et apaiser sa respiration.
— Max, Alex ? Êtes-vous prêts ? C’est l’heure du déjeuner. Votre mère est au travail, il faut vous dépêcher.
Les jumeaux se bousculèrent à la porte de leur chambre et la saluèrent avant de dévaler les marches à la course. Au moment où Emily s’assied finalement pour manger, son frère prit place en face d’elle pour prendre son café.
— Ça va aller ?
Il avait posé la question sans la regarder, absorbé par la lecture de son journal.
— Bien sûr, ne t’en fais pas.
— Bon. Tu as étudié pour ton test en math ? C’est ce matin, il me semble.
— Oui. Je suis prête.
— Comment avance ton travail en histoire ?
— Bien. J’ai trouvé toutes mes informations et mon plan de rédaction est terminé. Je l’écrirai pendant le week-end.
— Ta dissertation sur Hemingway est prête, elle ?
— Je l’ai remise hier.
Enfin, son frère se tourna vers les jumeaux.
— Et vous, les garçons, prêts pour votre dictée du vendredi ?

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