À en croire les rumeurs

Magan Vernon, Marie-Camille Brault

Description

« Rhonda, pst, Rhonda, ce ne serait pas la fille Carrington ? Tu sais, l’auteure qui était à la boulangerie avec ce chanteur de country, Eddie Justice ? Je croyais qu’elle était à Austin », demanda l’une des vieilles paroissiennes à la femme à côté d’elle, loin d’être discrète.

Je levai les yeux au ciel et Clay me regarda avec un sourire malicieux. Lentement, j’étirai mes bras au-dessus de ma tête et je me penchai vers mon frère, en murmurant pas si discrètement : « J’ai hâte de sortir de cette église pour rentrer à la maison et me mettre Eddie Justice sous la dent. »

Les vieilles dames sursautèrent et commencèrent à chuchoter. Elles n’avaient pas besoin de savoir qu’Eddie et moi n’avions jamais été que des voisins et amis, jusqu’à ce que nous passions la nuit à casser une branche d’arbre, enfin, à en croire les rumeurs...

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Contemporain
• Époque contemporaine
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 28 juillet 2022
• Nombre de lectures: 12
• EAN13: 9782384402168
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
À en croire les rumeurs
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Magan Vernon
Titre original : Rumor Has It
© 2016 Magan Vernon
Traduit de l’anglais par Marie-Camille Brault
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Patricia Nivoix
 
Conception graphique : © Eunkyung Art
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-216-8
Première édition française : juillet 2022
Première édition : octobre 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
PARTIE 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
PARTIE 2
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Dédié à mes Bunco ladies …
Même si Dorothy n’a pas voulu me laisser avoir la décoration de Noël que je voulais.
Merci de rendre la vie au Texas tellement plus divertissante.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
La rumeur dit que ce livre devait à l’origine parler d’une star de la country et d’un auteur, puis certaines paroissiennes jouant au Bunco n’arrêtaient pas de parler. (Tout est vrai). Merci à ces paroissiennes de m’avoir fait venir au Bunco tous les mois (même si j’adore ça) et de m’avoir aidée à m’acclimater à mon environnement texan et aux faits et gestes d’une petite ville.
Emersyn Valis, mon bêta et mon complice. Celui à qui je parle presque quotidiennement et dont je suis à peu près certaine que nos proches pensent que nous sommes amoureux, surtout quand tu dis des choses comme « ça sonne intime ».
Drea Shane, merci pour toutes tes contributions et pour aimer mon fermier libanais !
Jenny Sims, je suis désolée qu’il ait fallu si longtemps à Brooke pour en avoir. La prochaine fois, j’ajouterai plus de virgules et moins de verrouillage de lèvres.
Stéphanie Phillips, mon agent. Merci d’être toujours à la batte pour moi, quoi qu’il arrive. Et penser que je suis drôle. Quelquefois. Parfois, je pense que tu as envie de me frapper et que tu dois beaucoup prier afin de ne pas monter dans un jet et de voler jusqu’au Texas pour me gifler.
Alissa Glenn, Merci pour ta relecture rapide et efficace. Et pour avoir compris que j’avais tort.
Mon alphasmart, je me fiche que tu sois un objet. Ce livre entier a été écrit sur toi cet été entre toutes les activités de mes enfants. Tu as survécu à des enfants qui te lançaient des pierres lors d’un entraînement et qui t’ont bombardé avec des pistolets à eau. Tu es le véritable MVP. #alphasmartcult
Mon mari, T-Rex, pour m’avoir soutenue ainsi que ce monde d’écriture fou. Je t’aime plus que le fromage.
Snogs, ma partenaire d’écriture. Elle ronfle peut-être par terre en ce moment, mais elle sait que je l’aime.
Les Minions, mon groupe de lecteurs ! Merci pour tout votre enthousiasme pour ce livre ! Je ne pourrais pas faire ce que je fais sans vous !
Aux lecteurs qui ont choisi ce livre, merci. Je sais que je suis bizarre. Mes livres sont bizarres. Mais vous m’aimez quand même. Et je vous aimeuuuuu.
 
 
 
 
À en croire
Les rumeurs
Frienship, Texas #2
 
 

 
 
Magan Vernon
 

 
Prologue
 
EDDIE
 
 
—  Oh, oui, plus fort.
Le son de la fessée destinée à ma petite amie, prise en sandwich entre deux beaux gosses de New York, tournait en boucle dans ma tête.
Au moins, plus je buvais de whisky, plus la vidéo devenait floue. Je passai mes mains dans mes cheveux et fermai mon ordinateur portable avant d ’ allumer la radio et de tituber vers la salle de bain.
Les derniers accords familiers résonnèrent dans les haut-parleurs.
— Et c ’ était le dernier tube d ’ Eddie Justice, « Brokenhearted », hurla l ’ animateur avec un accent du Sud affreusement bidon.
— Je parie qu’il est en train de le chanter en ce moment même. Vous avez vu la vidéo de sa chérie de longue date, Mary James ? ajouta un autre animateur en riant.
— Qui ne l ’ a pas vue ? Quelle façon de rompre avec quelqu’un ! Diffuser sa sextape sur Internet. La dernière fois que j ’ ai vérifié, il y avait déjà plus de trois millions de vues.
J’éteignis la radio. J ’ étais l ’ objet des moqueries de tous. Un cauchemar médiatique. À présent, j ’ étais celui qui noyait son chagrin au fond d ’ une bouteille, comme dans la moitié de mes chansons. J ’ étais le cliché du cow-boy au cœur brisé.
La dernière fois que j’avais été aussi ivre, fut la nuit où j ’ avais quitté Friendship, au Texas, ma petite ville natale de laquelle j ’ avais juré de décamper quand je deviendrai célèbre.
Il m ’ a suffi d ’ aller à Dallas et de chanter pour un concours organisé par une radio. Ensuite, j ’ ai pris la direction de Nashville, et rapidement, je comptais des dizaines de tubes à mon actif.
En regardant le fond de cette bouteille, je me remémorai la fille que j ’ avais laissée derrière moi. Ma meilleure amie. Elle n ’ avait jamais su que j’avais envie de passer à l’étape supérieure ou que la moitié de mes chansons parlaient d ’ elle.
Je me demandai ce que Brooke Carrington était devenue. Elle était probablement mariée à un comédien et menait une vie en dehors de notre petite ville. Elle me rirait au nez si j ’ essayais de la contacter après toutes ces années. Ça ou elle me frapperait.
Maintenant que j ’ avais touché le fond, je ne pouvais pas revenir en arrière pour voir si elle voulait bien de moi. Je devais vivre avec ma misère. Il était temps de faire mes valises et de prendre une pause loin de l ’ industrie de la musique qui, je pensais, me réconforterait. Il était temps de rentrer à la maison.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PARTIE 1
 
BROOKE
 
Chapitre 1
 
 
 
 
Après dix ans d ’ absence, Eddie Justice était enfin de retour et me regardait droit dans les yeux.
Ou plutôt un tweet de TNC disait qu’il avait été repéré dans sa petite ville natale. Je ne l ’ avais pas encore vu.
— Brooke, arrête de twatter, siffla ma mère.
Mon frère, Clay, rit en secouant la tête.
— Maman, ça s ’ appelle Twitter .
— Twatter, Twitter , peu importe. Ce n ’ est pas l ’ endroit pour regarder ton téléphone, dit maman tout en le poussant pour qu’il soit hors de ma vue.
Je levai les yeux au ciel et le remis dans ma poche.
Nous nous tenions tous les quatre devant le funérarium de la famille Watkins à Friendship, au Texas. Ma mère était vêtue d ’ une robe noire, Clay portait un costume – il avait coiffé sa crête blond brillant pour l ’ occasion – et ma plus jeune sœur, Violet, qui, de vingt ans ma cadette, était une surprise pour nous tous. Quasiment plus surprenante que la mort soudaine de mon père.
Il avait à peine soixante ans et avait quitté son prestigieux poste de vendeur pour prendre sa retraite cinq ans plus tôt.
Je pensais qu’il était en bonne santé, alors je ne m ’ attendais pas à recevoir un appel de Clay au milieu de la nuit ou à entendre le bruit de l ’ ambulance en arrière-plan.
— Ne t ’ inquiète pas, cette ville n ’ est pas si grande. Après une heure maximum, nous aurons terminé cette visite, et tu pourras retourner à ton téléphone, chuchota Clay.
— Tais-toi, rétorquai-je.
J ’ étais de retour à Friendship depuis deux jours, et j ’ étais déjà prête à repartir. Mais en réalité, à ce stade, je n ’ avais nulle part où aller. Enfin, je pourrais retourner chez mon petit ami à Austin, mais nous ne nous étions pas vraiment quittés en bons termes.
 
— Ton père est mort ? Oh, bébé, je suis désolé. Laisse-moi appeler le bureau, et on pourra partir demain matin.
Je secouai la tête, sans lever les yeux de ma valise.
— Non. C ’ est bon. Je vais y aller. Tu n ’ as pas besoin de prendre un congé pour moi.
Drake posa sa main sur la mienne.
— Tu es ma fiancée. Je serai là pour toi.
Je retirai ma main et refermai mon sac.
— Je n ’ ai pas dit oui.
— Tu comptes le faire ?
Ses yeux d ’ un bleu éclatant croisèrent les miens.
Drake et moi étions ensemble depuis l ’ université, où nous nous étions rencontrés alors que nous travaillions tous les deux au réfectoire du campus. J ’ étais étudiante en théâtre, et lui en comptabilité avec une vie social