À l’aube des ténèbres
214 pages
Français

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À l’aube des ténèbres , livre ebook

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Description

Il n’y a pas si longtemps, le plus grand défi de Sarah Bingham était de retenir l’intérêt de ses étudiants en classe. Aujourd’hui, après avoir sauvé un étranger blessé, elle a atterri au milieu d’une bataille entre des vampires corrompus et des immortels puissants qui ont également besoin de sang pour survivre. Roland Warbrook est l’homme le plus attirant que Sarah n’ait jamais rencontré. Mais son désir pour elle se mêle à une faim qu’il peut difficilement contrôler…
Au cours de ses neuf siècles d’existence immortelle, aucune femme n’a tenté Roland autant que Sarah. Mais lui demander de l’aimer est impossible — cela signifierait renoncer au monde qu’elle a toujours connu, et à la vie qu’il ferait tout pour protéger…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2018
Nombre de lectures 26
EAN13 9782897864286
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

POUR SARAH, IL N’ÉTAIT QU’UN HOMME
Son corps se contracta davantage quand il se rappela combien le coeur de la fille s’était accéléré quand il l’avait touchée.
Le pouls de cette dernière était maintenant lent et régulier, le sang qui coulait dans ses veines l’invitait à venir assouvir sa faim. Pendant qu’il écoutait ses secousses régulières, son propre coeur s’accéléra.
Roland fit glisser la main sur le dos de la fille, l’enfouissant dans des boucles épaisses et souples, arrêtant les doigts sur la peau satinée du cou, juste au-dessus de la zone où battait le pouls.
Quel goût aurait-elle ? Doux comme ses sourires ? Ou aussi relevé que son esprit hardi ?
S’il buvait son sang, est-ce que la douleur diminuerait seulement ? Ou ne ferait-elle que s’accentuer ?
Son corps cherchait à se guérir. Le besoin de sang le déchirait.
Roland sentit ses crocs pointer et s’allonger.
Juste pour goûter, songea-t-il. Sarah dort. Elle ne le saura jamais .

Copyright © 2008 Leslie Duvall
Titre original anglais : Darkness Dawns
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Kensington Publishing Corp.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Kurt Martin
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Conception de la couverture : Catherine Belisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-426-2
ISBN PDF numérique 978-2-89786-427-9
ISBN ePub 978-2-89786-428-6
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc .
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion

Z.I. des Bogues

31750 Escalquens — France

Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Duvall, Dianne
[Darkness dawns. Français]
À l’aube des ténèbres / Dianne Duvall ; traduction, Kurt Martin.
(Les gardiens immortels ; tome 1)
Traduction de : Darkness dawns.
ISBN 978-2-89786-426-2
I. Martin, Kurt, 1970-, traducteur. II. Titre. III. Titre : Darkness dawns. Français.
PS3604.U92D3714 2018
813’.6
C2017-942799-7
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à mon éditrice, Megan Records, et à tous les membres de l’équipe Kensington. Je remercie mes parents du fond du coeur pour leur amour et leur soutien indéfectibles. Par-dessus tout, je voudrais remercier mon mari qui a toujours cru en moi et m’a toujours encouragée et qui me comble d’amour et de bonheur.
1
Un cri strident perça la quiétude qui précède l’aube.
Pendant que les cheveux se dressaient sur sa nuque, Sarah Bingham scruta le champ autour d’elle. Le ciel était passé de noir à gris anthracite, un signe avant-coureur du lever de soleil. Mais pour l’instant, cela contribuait peu à chasser les ténèbres. Depuis les neuf mois qu’elle habitait en Caroline du Nord, elle avait entendu certains cris d’animaux à donner froid dans le dos, mais celui-là semblait carrément venir d’un humain.
Impossible , songea-t-elle. Elle vivait au milieu de nulle part sans aucun voisin à proximité.
Essayant de chasser son inquiétude, elle planta sa pelle dans le sol et retourna la terre. Puis elle répéta le processus qui devait se traduire un jour par un jardin potager. La chaleur hâtive pour la saison, qu’elle espérait éviter en se mettant tôt au travail, faisait déjà luire sa peau pendant qu’elle se battait avec le sol durci par la sécheresse.
« Ouais, oh ouais. » Quelques heures de ce labeur, et elle sombrerait dans un sommeil de plomb. « Va te faire voir, l’insomnie ! » La session de printemps était terminée. Ses étudiants étaient partis. Elle dormirait cette nuit si elle était crevée.
Des grondements et des grognements retentirent soudain avec éclat, accompagnés de craquements, de bruits sourds et du son sec de branches cassées.
Sursautant vivement, Sarah serra le manche en bois de la pelle et scruta le sous-bois épais devant elle, les yeux écarquillés, sans battre des cils.
Le feuillage commença à s’agiter et à s’écarter. Le coeur de Sarah cognait contre ses côtes.
« Oh merde ! » Y avait-il des ours en Caroline du Nord ?
Les branches et les feuilles furent projetées brusquement pendant qu’une forme sombre et massive, se déplaçant si vite qu’elle ne pouvait la distinguer clairement, chargeait dans sa direction.
Trop paniquée pour pouvoir même crier, elle laissa tomber le manche de bois et leva les bras pour protéger son visage, sa tête et son cou.
Une masse impressionnante la heurta au flanc gauche. Ses pieds se soulevèrent du sol, et elle atterrit durement sur le dos deux ou trois mètres plus loin. La terre séchée et les petites branches éraflèrent ses mains pendant qu’elle les plaquait de chaque côté d’elle. Quelque chose transperça la manche droite de sa chemise et la coupa au coude. Elle ressentit un élancement violent dans les côtes.
Roulant sur le ventre, Sarah releva brusquement la tête et regarda autour d’elle d’un air effaré juste à temps pour voir les arbres qui séparaient cette portion du champ avaler… peu importe ce qui s’était précipité vers eux.
Le silence retomba sur la clairière.
Sarah grimaça en posant la main sur ses côtes endolories et elle se releva péniblement.
Les grognements et le tapage reprirent de plus belle.
Elle sentit une décharge d’adrénaline se répandre dans son corps, respirant de façon superficielle pendant que son coeur s’emballait. Elle agrippa la pelle avec des mains tremblantes, la retourna et la tint comme une batte de base-ball.
Elle ne savait pas ce qu’était ce machin, mais s’il devait revenir, elle allait lui balancer un coup digne d’un circuit.
— Par où est-il allé ? lança une voix essoufflée.
Sarah sursauta et regarda en direction des arbres qui bordaient le champ sur sa droite.
— Par là ! Droit devant ! Ne le perdons pas ! indiqua une autre voix.
Deux silhouettes, à peine des ombres parmi les broussailles denses et obscures, se déplaçaient aussi vite qu’elles en étaient capables dans la même direction que… la chose. Seulement visibles un bref moment avant d’être englouties de nouveau par les arbres, elles ne semblaient pas avoir remarqué Sarah. La chemise verte à manches longues qu’elle portait sur un débardeur et un pantalon en coton ouaté de couleur noire devait faire en sorte qu’elle se fonde dans le paysage obscur.
Les grognements cessèrent. Ainsi que les coups sourds et le tapage.
Sarah avança prudemment d’un pas. Puis d’un autre.
— Ah, mec ! jeta la première voix. J’pense que j’vais dégueuler !
— Fais pas ta poule mouillée.
Bon sang, qu’est-ce qui se passait ? Est-ce que ces types pourchassaient un ours ?
Ça devait être un ours, hein ?
— Tu ne vas pas l’tuer ? demanda la deuxième voix.
— Laissons le soleil l’achever, ricana une nouvelle voix, profonde et pleine de méchanceté.
— Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? contra la deuxième.
— Restez jusqu’à ce que ce soit fini, ordonna la troisième, qui avait une pointe souple d’accent britannique. Amenez-moi ensuite ce qui restera de lui.
Sarah continua d’avancer furtivement vers le mur de végétation qui séparait le champ de sa cour arrière, essayant de ne faire aucun bruit qui pourrait les alerter de sa présence.
Qui est-on censé appeler lorsqu’on pense que quelqu’un torture un animal sauvage ? Le 911 ? La fourrière ?
— Il est dans les pommes ? demanda la première voix, mal à l’aise.
— Ouais, répondit la deuxième.
— T’en es sûr ?
— Ouais, ouais. Il est dans les pommes. Il est dans les pommes.
— Mec ! C’est la chose la plus incroyable que j’aie vue de ma vie !
— J’te l’avais dit, hein ?
Torturer des animaux n’est-il pas la première étape pour devenir tueur en série ?
— Hé, qu’est-ce que tu fais ? demanda la première voix.
— Je coupe ses vêtements.
Sarah s’arrêta sur ses pas, le sang se figeant dans ses veines. « Ses vêtements ? »
— Mec, ça fait tellement gay.
— J’suis pas gay, trouduc ! J’veux juste voir ce que l’soleil va lui faire.
— Oh. On reste calme.
— Enlève-lui ses bottes.
Un homme ? Ça ne pouvait être un homme qui l’avait renversée. Il était énorme, il grognait, et il avait traversé la clairière bien trop vite pour être un humain.
Pourtant, il semblait que leur victime soit un homme, pas un animal.
Et selon toute vraisemblance, ils n’en avaient pas fini avec lui.
Tournant sur elle-même, elle fit trois pas rapides, décidant de se précipiter chez elle pour composer le 911.
— Hé, Bobby, fit la deuxième voix. T’as déjà poignardé quelqu’un ?
Sarah s’arrêta.
— Non.
— R’garde ça.
Un choc sourd .
Un grognement .
— Mec !
« Merde ! » Elle rebroussa chemin, traversant la clairière aussi rapidement et silencieusement que possible. Ses mains qui piquaient se serrèrent sur le manche de pelle. La sueur perlait sur sa peau. Le goût acide de la peur se répandit dans sa bouche. Elle entra sous le couvert et progressa furtivement.
« C’est trop dingue. C’est trop dingue. »
Elle était professeure de musique, pas policière !
Mais la police mettrait trop de temps à arriver. Elle vivait trop loin de la ville…
— Tu veux essayer ?
— Ils vont pas râler si on l’abî

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