Apocalypse
194 pages
Français

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Description

Le monde des Hommes tel qu’ils l’ont connu n’est plus. Partout, les lycans pullulent, infectent et tuent les créatures qui croisent leur chemin. Les vampires se terrent dans les décombres des villes bombardées et les ennemis d’hier font d’étonnants alliés d’aujourd’hui pour ceux qui restent.


Survivre est une lutte de chaque instant, mais le temps presse, car l’apocalypse est à leur porte. Pour nos héros, l’heure des grandes révélations a sonné. Et si chacun caresse l’espoir d’arracher la victoire, tous devront faire des choix et se battre pour y parvenir.


La défaite n’est pas une option, l’existence tout entière en dépend.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 avril 2021
Nombre de lectures 18
EAN13 9782375211519
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Marcus McDeheim
Apocalypse
Tant qu’il y aura des loups Tome 3
Mix Éditions

N° ISBN Papier : 978-2-37521-150-2
N°ISBN Numérique : 978-2-37521-151-9
© Mix Éditions 2021, tous droits réservés.
© Jay Aheer, pour la présente couverture.
Suivi éditorial et correction : Jennifer Verbeurgt
Dépôt légal : Avril 2021
Date de parution : Avril 2021
Mix Éditions :
200 route de Bordeaux, 40 190 Villeneuve de Marsan
Site Internet : www.mix-editions.fr
 
Art L122-4 du CPI : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.
 
Art L335-2 du CPI : Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation, l'importation, le transbordement ou la détention aux fins précitées des ouvrages contrefaisants. Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 750 000 euros d'amende.
 
Art L335-3 du CPI : Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une œuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi. Est également un délit de contrefaçon la violation de l'un des droits de l'auteur d'un logiciel définis à l'article L. 122-6.
 
(Petit) Avant-propos et remerciements
J’ai voulu ce troisième opus un peu moins centré sur l’action que les deux précédents tomes et un peu plus axé sur le ressenti des personnages. Beaucoup parmi les lecteurs (ne devrais-je pas plutôt dire lectrices au vu du ratio homme/femme qui lit du MM ?) ont regretté que les sentiments des héros ne soient pas davantage développés. Il est vrai que j’ai préféré les rebondissements et l’intrigue à l’émotion. L’histoire s’y prêtait, c’est un choix que j’assume et je crois que ce fut une bonne décision.
J’espère néanmoins, même s’il est un poil différent, que ce dernier tome comblera vos attentes dans ce domaine.
Moi qui ne suis pas un grand romantique (c’est étrange de faire dans la romance, hein ?), j’ai pris plaisir à jouer avec les émotions de mes personnages. J’aurais aimé les triturer davantage, mais le temps m’a manqué.
Pour le reste, j’espère que vous aurez compris qu’à mes yeux le monde n’est pas binaire. Rien n’est jamais tout à fait blanc ni tout à fait noir, et que, au final, il n’y a que nos décisions qui sont importantes. Nos décisions et la manière dont on gère les conséquences de nos choix.
Je conclus en remerciant toute l’équipe de Mix Éditions pour leur implication et leur soutien. Je vous remercie, les filles, de continuer à m’épauler comme vous le faites et surtout, merci d’avoir patienté sans râler que je vous adresse mon manuscrit ! (Je n’étais pas si en retard que ça en fait ;)
Merci à tous ceux et toutes celles qui, autour de moi, continuent à m’encourager et s’intéressent à mes projets. Merci aux lecteurs d’acheter des livres et (surtout) de les lire jusqu’à la fin !
Je reviendrai avec de nouvelles histoires, de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues et, je le promets, avec plus de romance.
Je n’ai pas dit mon dernier mot.
 
Marcus
Pour Angie et Céline, mes fidèles lectrices.
NELSON
Nul ne sait quand est apparue la maladie, ni comment, ni pourquoi elle a fait autant de dégâts. Certains racontent qu’elle serait le résultat d’une expérimentation qui aurait mal tourné. D’autres prétendent qu’il s’agit d’un châtiment divin. Ce qui est sûr, c’est qu’une fois contaminé, deux opportunités s’offrent à vous. Soit vous crevez dans d’atroces souffrances et on vous laisse pourrir dans un charnier à ciel ouvert, au pire sur le bas-côté d’une route, soit vous crevez dans d’atroces souffrances pour mieux revenir sous la forme d’une bête sauvage. Un loup-garou, plus exactement. Ouais, vous avez bien entendu, un putain de loup-garou, avec des poils, des oreilles pointues, et, surtout, des crocs. Difficile à croire, hein ? Et pourtant…
The black flu, c’est comme ça que les Anglais et les Américains ont appelé l’épidémie au début. Les Amerloques… tssssss… No worries ! No worries ! Ils prétendaient pouvoir trouver un vaccin, mais comme l’infection menaçait la Russie et certains pays du golfe persique, ils ne se sont pas trop pressés, ces connards.
Ça les arrangeait bien. America is great , mon cul ! Puis l’infection est apparue à New York, Washington, Atlanta, pour se propager jusqu’en Californie. À partir de là, ce fut trop tard. Ils l’ont moins ramené.
Au final, on n’a jamais vu la couleur du moindre remède. Je ne suis même pas certain qu’il y en ait eu un de toute façon. Tout ce que je sais, c’est que le virus a fait des centaines de millions de morts à travers le monde en à peine quelques semaines et que, pour une raison que j’ignore, j’y suis immunisé. Comment je l’ai découvert ? Une louve m’a attaqué un soir. Cette saloperie m’a sauté dessus alors que je ne m’y attendais pas. Faut reconnaître que ces fumiers savent se montrer discrets quand vient la nuit ! Elle est sortie de nulle part. Rapide comme l’éclair ! Je suis pourtant sans cesse sur mes gardes. Bref, cette garce m’a chiqué la main. Aucun doute qu’elle m’aurait arraché le bras sans l’intervention de Loïc.
Loïc, c’est mon copain, mon mec, et j’en suis raide dingue. Si je ne l’avais pas auprès de moi, je crois que je me serais fait sauter le caisson depuis belle lurette. Vivre dans ce foutoir, avec des vampires, des loups, des goules et une flopée d’autres monstres tout droit sortis de vos pires cauchemars, je ne vois pas l’intérêt. On est présents l’un pour l’autre. C’est nous deux contre le reste du monde. Je crois qu’on s’aime depuis toujours, c’est-à-dire depuis le bahut, mais on a mis du temps à se l’avouer. Par pudeur, je suppose, ou parce qu’on ne savait pas comment se le dire. Quand on s’est avoué nos sentiments réciproques, on a pris la décision de garder ça pour nous. On se serait fait descendre par nos familles respectives si ces dernières l’avaient découvert. Je dis ça, mais je ne sais pas trop ce qu’en auraient pensé mes parents, en vrai. Enfin, maintenant, ça n’a plus vraiment d’importance qu’on révèle ou non notre différence puisque presque tous ceux auxquels nous tenions sont morts ou portés disparus.
Tout ça pour dire que je n’ai eu aucun symptôme. Pas de poussée de fièvre, pas de vomissement, pas de toux. Rien. Du coup, Loïc a émis l’hypothèse que le virus n’opérait pas sur moi. Je trouve ça curieux, mais pas impossible. Après tout, l’histoire a montré que les humains avaient des prédispositions à survivre à toutes sortes de fléaux naturels. Il m’arrive parfois de me demander s’il existe d’autres personnes dans mon cas. Des gens qui auraient survécu à la pandémie, ça doit bien exister quelque part. Je ne peux pas être le seul sur terre.
Je me rappelle le jour où j’ai appris que la fin du monde était proche. Mes parents, ma sœur et moi étions à table quand un flash d’information spécial a interrompu notre programme télé. Ma mère a rouspété en pensant qu’il s’agissait d’une nouvelle page de publicité, mon père a aussitôt froncé les sourcils. Il a toujours senti venir le danger, mon vieux. Comme s’il détenait un sixième sens. Faut dire qu’il a connu des situations périlleuses quand il vivait en Afrique, des événements marquants qui ont aiguisé son intuition. Il ne nous a jamais raconté son enfance en détail, mais j’en ai suffisamment entendu pour savoir que ça n’a pas été tout rose là-bas. D’ailleurs, il suffisait de loucher sur les cicatrices qui mordaient la peau de ses bras et de son cou pour s’en convaincre. Ma mère est née dans les îles. Sa famille a rejoint la métropole en pensant s’y construire une vie meilleure. Pas de bol. Dans les années quatre-vingt, il n’était pas bon d’être Noir. Un Noir, même français, ça restait un Noir. Elle a fait des ménages toute sa vie pour nous habiller et nous nourrir. Quant à mon père, il a bossé dans une usine jusqu’à ce que le gouvernement ordonne la fermeture de tous les établissements accueillant du public et qu’il décide de fuir la banlieue pour la campagne où, selon lui, nous aurions plus de chances de nous en sortir face à ce qui allait arriver.
Nous sortir de quoi ? s’est exclamé ma mère en fixant son mari ce soir-là.
C’est le présentateur du flash info qui lui a répondu en commentant une carte de la France avec les zones contaminées par une nouvelle souche agressive de la grippe. Mon père a éteint la télévision à la fin du JT. L’appel catastrophé de ma cousine, Evelyne, a fini de le convaincre qu’il n’y avait pas d’alternative. J’étais là quand elle nous a téléphoné. Impossible de savoir ce qu’elle disait, mais les hum hum de mon père empreints de solennité m’ont fait prendre conscience de la gravité de la situation. Trois jours plus tard, nous quittions Courbevoie. La veille de notre départ, j’ai entendu mes parents se disputer. Ma mère refusait d’abandonner son appartement, sa ville. Ce quartier, c’était chez elle. Les habitants sauraient s’entraider, se soutenir et s’épauler. Elle en était persuadée. Je me suis levé pour les espionner depuis le couloir qui reliait les chambres. Mon père a saisi sa femme par les épaules en lui disant qu’elle ne comprenait pas.
— Comprendre quoi ?
Ma mère refusait de voir la vérité en face, pourtant elle savait, j’en suis certain.
— Que nous allons tous mourir si nous

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