Après Ben

Con Riley, Clara Gay

Description

Un an après la mort soudaine de Ben, son partenaire de longue date, Theo Anderson est toujours en deuil. La dernière chose qu’il recherche est un nouvel amant, mais comme Theo le découvre, la vie réserve parfois bien des surprises.

La force de son attirance pour Peter, un membre de son club de sports, est surprenante. Tout comme la fascination qu’il éprouve pour Morgan, le nouvel ami qu’il s’est fait en ligne. Morgan est vif et passionné sur le forum Internet qu’ils fréquentent, tandis que Peter, un ambulancier, est physiquement présent d’une manière qu’il est difficile d’ignorer.

Les deux hommes mènent à leur façon Theo vers l’acceptation : il doit oublier le souvenir de Ben s’il veut prendre un nouveau départ avec un nouvel amant.

Mais être honnête sur les raisons qui l’ont poussé à s’isoler pendant si longtemps signifie qu’il doit affronter celle pour laquelle il a perdu Ben... Lorsqu’il s’apprête à s’engager, Theo découvre qu’il n’est pas le seul à être hanté par le passé. Que ce soit avec Peter ou avec Morgan, choisir d’aimer à nouveau ne sera peut-être pas le défi le plus difficile pour Theo.

Sujets

• Époque contemporaine
• Romance
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 08 juillet 2021
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782382281314
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Après Ben
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2019 Con Riley
Titre original : After Ben
© 2019 Con Riley
Traduit de l’anglais par Clara Gay
Relecture et correction par Valérie Cavailles, Agathe P, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Y'All that graphic
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38228-131-4
Première édition française : juillet 2021
Première édition : octobre 2019
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Après Ben
Seattle #1
 
 

 
 
Con Riley
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Parfois, seulement parfois, Theo oubliait qu’il était célibataire.
Il venait de quitter péniblement sa place de parking en direction de son immeuble, jonglant avec les sacs en appuyant sur le bouton de l’ascenseur, tout en regrettant de ne pas avoir une paire de mains supplémentaire. Encombré d’une charge bien trop ambitieuse de sacs de courses, il était enfin arrivé devant sa porte d’entrée, se rendant compte trop tard qu’il ne pouvait pas atteindre ses clés.
Parfois, il rapportait du travail à la maison et devait essayer de faire tenir sa mallette, son ordinateur portable et son sac de nourriture à emporter en équilibre sur une boîte de dossiers venant de son bureau, et il se retrouvait exactement dans la même situation. Pendant des années, il s’était fait mal au nez à force de l’appuyer contre la sonnette jusqu’à ce que Ben lui ouvre la porte. Cela lui valait une gentille moquerie et un léger roulement amusé des yeux, avant qu’il n’obtienne de l’aide.
Ce soir-là était l’un de ces moments où il avait oublié. C’était la première fois depuis un certain temps, des semaines peut-être, qu’il avait ressenti ce soudain pincement de regret et de surprise, encore vif et poignant, qui avait fait battre son cœur à toute vitesse lorsque Ben n’avait pas ouvert la porte.
Au lieu de déposer ses affaires dans la cuisine, où il aurait au moins pu les laisser sur le comptoir, Theo les jeta sur la petite table trop étroite du couloir. Elle se trouvait en dessous d’un énorme miroir à ornements, qui avait été particulièrement pénible à faire venir de Milan, la ville natale de Ben. Lorsque quelques documents glissèrent de la boîte qui débordait, venant recouvrir le sol de factures à l’encre rouge et de reçus de déduction des impôts, Theo se mit à jurer.
En s’appuyant contre la table en bois, il soupira puis observa son reflet. Éclairé par le soleil d’une soirée d’août à Seattle, il paraissait plus vieux que sa petite quarantaine d’années. Les fossettes que Ben avait eu l’habitude de tracer du bout des doigts, tout en l’encourageant avec son accent sexy : « souris, tresoro , souris » semblaient gravées plus profondément dans ses joues. La peau sous ses yeux gris foncé avait l’air marquée, et même si le reste de son visage n’était que légèrement strié, l’éclat de couleur argenté autour de ses tempes paraissait moins raffiné face à ses cheveux châtain clair, et plus… eh bien, vieux.
En se demandant à quel moment il s’était transformé en une version plus maigre de son père, Theo rassembla ses papiers et les déposa sur son bureau. Il se dirigea vers la cuisine, fouilla le congélateur à la recherche de quelque chose d’un tant soit peu intéressant à manger, et commença son rituel du soir.
D’abord, la nourriture. Il plaça un repas tout prêt pour une personne dans le micro-ondes, espérant que tout allait bien se passer, tout en essayant de ne pas s’attarder sur le fait que le dîner signifiait autrefois franchir le seuil de la cuisine pour se retrouver face à un mur d’odeur invisible mélangeant de l’ail, du basilic, et des jurons culinaires en italien.
Ensuite, une douche rapide avant de se mettre en pyjama. Cela rendait souvent Ben furieux quand il se changeait immédiatement après être rentré du travail. Ben disait toujours qu’en Italie, le plaisir ne faisait que commencer qu'au moment où le travail était terminé. Il avait l’habitude de suivre Theo dans la chambre en lui disant :
— La journée n’est qu’à moitié terminée, tresoro . Pourquoi es-tu déjà prêt à te coucher ? Nous devons encore aller dans beaucoup d’endroits, voir des gens.
Parfois, Theo oubliait réellement qu’ils devaient sortir, mais il prenait aussi un certain plaisir à provoquer Ben délibérément, le taquinant jusqu’à ce que l’homme craque. Theo se disait qu’une brève perte de sang-froid valait tellement le coup lorsqu’il se faisait soudainement plaquer contre le mur, des mains fortes le maintenant en place, alors que Ben lui expliquait de sa belle voix rauque à quel point Theo était agaçant.
Intolérable.
Exaspérant.
Impossible.
Puis, Ben remarquait généralement le sourire de Theo qu’il lui rendait lentement, ponctuant ses grognements de quelques baisers avant de s’éloigner et de secouer la tête jusqu’à ce que Theo recommence.
Ce soir-là, Theo remonta son pantalon de pyjama et essaya de penser à quelque chose d’autre, n’importe quoi d’autre, tout en marchant dans le couloir pour aller récupérer son ordinateur portable. Il mangea son repas dans le salon, parcourant des sites internet d’informations tout en écoutant à moitié la télévision. Après avoir nettoyé, il passa un moment à remettre de l’ordre dans toute sa paperasse avant de se concentrer pendant une autre bonne heure sur l’analyse des ratios, assis à son bureau.
Le travail aurait pu attendre jusqu’au lendemain matin. Il aurait pu le laisser à l’un des membres de son équipe. Mais cela aurait voulu dire qu’il aurait passé une longue soirée à ne rien faire d’autre que de regarder seul la télévision, ou d’écouter de la musique en essayant de se concentrer sur un magazine ou un roman.
Il se disait que les colonnes de chiffres étaient plus tolérables que le pincement de regret qu’une musique familière pouvait déclencher dans son estomac. Oui, c’était tellement mieux, tout bien considéré, de se plonger dans la pape