Au premier plan

L.A. Witt, Allie Vinsha

Description

Depuis douze ans, Ryan “Angel” Morgan et Dante James sont partenaires dans tous les sens du terme. Ils sont amants, dirigent ensemble une entreprise de photographie florissante et ne pourraient pas être plus heureux. Le seul problème ? Ils sont tous deux des dominants ayant besoin de soumission. La solution ? Faire appel à des soumis pour une expérience torride à trois.

Lorsque Jordan Steele engage les photographes du mariage de sa sœur pour prendre des photos publicitaires de ses étalons, les étincelles jaillissent. Il y a quelque chose en eux, quelque chose qui est tout sauf ordinaire, et il veut y goûter. Il est inexpérimenté, mais curieux, et Angel et Dante sont plus qu’heureux de lui montrer les ficelles du métier.

Jordan est exactement ce dont ils ont besoin, et il le découvrira, ces hommes sont ce qu’il cherchait, mais quand les émotions entrent en jeu, il se pourrait qu’il devienne plus important que ce qu’ils avaient prévu. Après tout, la seule chose qu’Angel et Dante ne peuvent pas se donner, c’est la soumission.
Si l’un d’eux peut obtenir l’amour et la soumission de Jordan, l’autre sera-t-il mis à l’écart ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782384401130
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Au premier plan
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2020 L.A. Witt
Titre original : Out of focus
© 2020 L.A. Witt
Traduit de l’anglais par Allie Vinsha
Relecture et correction par Valérie Million
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-113-0
Première édition française : avril 2022
Première édition : juillet 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Lia,
J’espère que tout est comme tu voulais qu’il soit.
— L.A.
 
 
Au premier plan
 

 
L.A. Witt
 

 
Chapitre 1
 
DANTE
 
 
— Hé, Dante, dit la voix de Phoebe, faible dans mon oreillette Bluetooth. Ryan et moi partons maintenant avec la mariée et le marié. Les invités s’en vont et se dirigent vers toi. À quelle distance es-tu de la réception ?
— Environ trois pâtés de maisons, répondis-je, mes doigts tambourinant sur le volant alors que j’attendais qu’un feu rouge passe au vert. Quelle est ton heure d’arrivée ?
Phoebe dit quelque chose que je n’entendis pas. Une voix plus grave apparut en arrière-plan, celle d’Angel – Ryan, pour les autres – mon partenaire dans les deux sens du terme. La distance et les parasites étouffèrent leur brève conversation, mais Phoebe reprit la ligne un instant plus tard.
— Ils veulent faire quelques prises de vue près de la marina et une autre rapide dans un parc à environ un kilomètre de la réception. Donc, probablement trente à quarante minutes.
— Nous attendrons.
Je raccrochai juste au moment où le feu passa au vert et je commençai à traverser l’intersection.
Mon assistant, Troy, installé sur le siège passager à côté de moi, frottait sa cheville et jurait dans sa barbe.
— Tes pieds te font souffrir ? demandai-je.
— Ce sont ces satanées chaussures, répondit-il. Elles étaient bien quand je les ai mises, mais bon sang, elles me tuent maintenant.
— Je t’ai dit de ne pas acheter des chaussures bon marché, n’est-ce pas ? répliquai-je en lui lançant un regard aiguisé.
Il s’assit en arrière, en remuant son nœud papillon.
— Si je pouvais me permettre des chaussures à deux cents dollars, je les prendrais.
— Crois-moi, Troy, dis-je, en mettant mon clignotant pour tourner dans le parking du country club, si tu veux photographier des mariages, des chaussures confortables valent le coup, même s’il faut vivre de ramens et d’eau du robinet pendant un mois pour les payer.
— Eh bien, si mon patron me donnait une augmentation…
— N’exagère pas, m’exclamai-je en m’arrêtant devant les escaliers menant au club somptueux. Je serai cependant gentil et ne te ferai pas traverser le parking cette fois-ci.
— Merci.
Il attrapa son manteau et son appareil photo sur la banquette arrière, puis il sortit afin que je puisse aller garer la voiture. Il se dirigea en boîtant vers les escaliers et je ris en roulant vers l’autre côté du parking presque vide. Une des premières et des plus douloureuses leçons du métier de photographe de mariage était que des chaussures confortables valaient deux fois leur poids en platine, et que la seule chose pire que de traiter avec une bridezilla 1 était de photographier un mariage alors que vous aviez les pieds en feu. Angel et moi avions appris cette leçon de la même manière que Troy l’apprenait maintenant : à la dure.
Je sortis après m’être garé et je remis ma veste de smoking. J’accrochai ma batterie à ma ceinture, mis la sangle de l’appareil photo autour de mon cou, et je rejoignis Troy à l’intérieur du club. Je supposais que nous disposions d’environ dix minutes avant que les invités commencent à arriver, alors nous nous séparâmes afin de prendre des photos des diverses décorations, des cadeaux de mariage et, bien sûr, du gigantesque gâteau.
J’avais terminé de jouer les paparazzis de la pâtisserie lorsque les doubles portes s’ouvrirent. Une lumière naturelle aveuglante se répandit sur la piste de danse et la salle à manger, et je plissai les yeux face à cette luminosité. Deux silhouettes entrèrent dans la pièce, puis les portes se refermèrent derrière elles, coupant la lumière. Je clignai des yeux plusieurs fois jusqu’à ce que mes yeux s’adaptent.
Une fois que ce fut fait et que les deux nouveaux arrivants n’étaient plus rétroéclairés, mon pouls s’emballa. Les frères de la mariée étaient arrivés.
Le plus jeune des deux était manifestement du genre à préférer un jean déchiré et un tee-shirt de groupe punk à un smoking, du moins si l’on en croyait ses piercings et ses cheveux longs. Il avait une barbichette « d’accord, je vais la tailler juste pour cette fois » et insistait pour porter son portefeuille avec une chaîne même s’il était habillé pour l’occasion. Malgré son apparence de mauvais garçon, il était amical et poli, tout comme ses frères et sœurs. De plus, il était mignon, je le reconnaissais, mais rien d’enthousiasmant.
Le frère aîné, en revanche. Bon sang. Bien foutu, en pleine forme, avec un sourire qui m’avait presque fait lâcher mon appareil photo lorsqu’il avait accompagné sa sœur à l’autel. Je supposai qu’il était plus âgé que son frère et sa sœur de quelques années. Probablement entre trente et quarante ans, donc proche de mon âge.
Ils continuèrent à marcher, transportant des boîtes jusqu’à la table d’honneur, sans se soucier du photographe qui vérifiait la façon dont la veste épousait les épaules du frère aîné. Je me demandai si Angel l’avait remarqué. Bien sûr qu’il l’avait fait. Cet homme était tout à fait son genre, et il portait un smoking. Les smokings rendaient les hommes sexy encore plus sexy. C’était un fait indiscutable, inscrit dans les lois de la physique et de la thermodynamique.
Je secouai la tête et je retournai m’assurer que chaque ruban et chaque pétale avaient été documentés pour la postérité. Mon téléphone portable vibra environ dix minutes plus tard. Je le retirai de ma ceinture et le nom d’Angel apparut sur l’écran.
— Hé, dis-je, en gardant ma voix basse.
— Nous sortons de l’autoroute, dit-il. Ce chauffeur de limousine pense qu’il est ce fichu Mario Andretti, donc nous serons bientôt là.
— Peux-tu suivre son rythme ?
— Est-ce que je peux le suivre ? répéta Angel en faisant claquer sa langue. S’il te plaît.
— Ne tue personne, d’accord ? dis-je en riant.
— Je ne promets rien.
Typique d’Angel.
— On se voit quand tu seras là, répondis-je en levant les yeux au ciel.
— J’arrive dans quelques minutes.
J’accrochai mon téléphone à ma ceinture et je fis signe à Troy. Je sortis afin d’attendre la limousine avec lui boîtant derrière moi.
À ce stade, la plupart des invités étaient sortis aussi, et l’air vibrait de bavardages et de chaussures de ville claquant sur le trottoir. Je pris quelques photos de tout le monde attendant l’arrivée des mariés, tout en conservant un œil sur la limousine.
Et bien sûr, en scrutant la foule pour l’ apercevoir.
Cela ne prit pas longtemps pour le trouver. Mais son humeur avait considérablement changé. Alors qu’il était apparu détendu et agréable avec son jeune frère plus tôt, il n’était pas heureux maintenant. Un autre homme se tenait assez près pour laisser entendre qu’ils partageaient plus qu’une simple intimité platonique. Et, d’après l’expression sur le visage du frère canon, juste assez proche pour être irritant. Ils parlaient tous les deux à voix basse, ponctuant leur conversation laconique de gestes vifs et de regards glacés.
Puis le deuxième type posa sa main sur la taille du frère. L’expression de ce dernier s’assombrit un peu plus et sa posture se raidit, mais il ne s’écarta pas ou ne repoussa pas la main de son compagnon. Ils avaient cet air de vieux couple marié qui se chamaille, et le sexy avait l’air d’être à une mâchoire serrée d’abandonner toute hésitation à faire une scène. Ou de botter le cul de l’homme.
Juste notre foutue chance. Il était gay, mais pris, même s’il n’était pas heure