Before the end
119 pages
Français

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Before the end , livre ebook

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Description

Gabriel apprend à mettre des mots sur ses sentiments. Et finalement, c’est bien plus facile qu’il ne le pensait ! Il faut dire que Finley, désormais plus que son meilleur ami, l’aide à passer ce cap.



La maladie, quant à elle, gagne du terrain. Les mois restants se réduisent bientôt à quelques semaines...



Gabriel souhaite mourir dans la dignité. Mais comment faire accepter ce choix aux gens qui l’aiment ? Comment continuer à être heureux alors que son bonheur file si vite entre ses doigts ?



Lancés dans une terrible course contre la montre, Gabriel et Finley font tout pour se créer de nouveaux souvenirs. C'est leur dernière chance de permettre à Gaby d'exister pour toujours.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 avril 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9781801165587
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
Page de titre
Mentions légales
Retrouvez-nous...
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Remerciements
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Crédits
 
 
ELMA VANGARD
 
 
 
Before the end
TOME 2
 
 
 
 
 
 
 
CHERRY PUBLISHING
 
© 2020, Cherry Publishing
Première édition : mai 2020

 
ISBN : 978-1-80116-558-7
 
 
 
 
Nos ouvrages sont également disponibles
au format broché.
 
Retrouvez notre catalogue sur :
www.cherry-publishing.com
 
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Chapitre 1
 
 
Nous y voilà, le trente et un décembre est arrivé. J’ai peu dormi cette nuit, mes rêves m’ont trop souvent réveillé et je ne cesse de penser à Finley. Était-il sérieux ? M’aime-t-il réellement comme il le prétend ?
Mes pensées défilent à mille à l’heure et je sors finalement de la douche pour enfiler mes vêtements. Mon costume trois-pièces me va à merveille et je n’ai pas l’air aussi fatigué que je l’aurais cru. Je me passe une main dans mes cheveux et rejoins Leah. Elle me jauge de son regard inquisiteur, puis vient m’enlacer. Je n’arrive jamais à refuser ses étreintes. Elle sait que je lui glisse entre les doigts et ce besoin qu’elle a d’être avec moi est partagé. J’ai peur de disparaître moi aussi, qu’il n’y ait rien après la mort. J’ai peur d’être perdu quelque part dans l’atmosphère ou de ne pas trouver la porte du paradis, si paradis il y a. Quand Leah se recule, je me pince l’arête du nez, puis soupire lourdement. D’ici quelques minutes, je verrai Finley, je lui ferai face pour la première fois depuis ses déclarations d’hier. J’appréhende tellement cet instant que j’ai l’estomac noué. J’ai sûrement réagi trop violemment, j’ai été cruel, méchant avec lui et je n’aurais pas dû. J’aurais simplement dû l’écouter et ne pas le repousser comme je l’ai fait. J’ai toujours su que Finley était plus qu’un ami, bien plus qu’un frère. Il est le prolongement de moi-même, la raison pour laquelle je suis encore en vie. Je respire et me réveille chaque matin pour lui. Je n’ai pas envie de penser à tous ces sentiments qui me submergent. J’ai l’impression de couler.
– Comment tu te sens ? me questionne Leah.
Je hausse les épaules.
– Qu’est-ce qui se passe avec Finley, Gabi ?
À l’entente de son prénom, je baisse le regard sur mes pieds.
– Je ne sais pas ce qu’il t’a fait ni ce qu’il t’a dit, mais ne restez pas en mauvais termes. Regarde à quel point ça t’affecte, Gab…
J’appuie sur mes paupières à l’aide de mes poings. Je ne suis pas certain que ce soit le bon moment pour me mettre à parler de Finley, j’ai trop mal entre les côtes. J’ai la poitrine qui tiraille et la gorge serrée. J’ai la sensation d’être sur le point d’exploser. J’ai beaucoup pleuré ces derniers jours et j’aimerais bien arrêter.
– J’ai essayé de lui parler, avant qu’il s’en aille…, poursuit ma sœur.
Je reporte mon attention sur elle. Leah hausse les épaules et époussette ma veste de costume.
– Il ne m’a rien dit, mais son regard parlait pour lui. Il allait mal, Gabi…
– Tais-toi, Leah.
Je n’ai pas envie d’en entendre davantage. Je voudrais simplement qu’on parte de la maison pour que je puisse finalement le voir. Il me manque terriblement et j’ai peur d’avoir fait voler en éclat notre relation. Si je perdais Finley, je ne survivrais pas. Mes jours sont déjà comptés, mais je ne crois pas que je passerais la semaine sans lui. Il est mon pilier, j’ai besoin de lui plus que de quiconque. Il est devenu ma famille.
Maman nous rejoint et nous presse. D’après elle, on est en retard, je rigole et l’accuse. Elle fait semblant de se fâcher, mais finit par m’embrasser. Ses mains s’attardent toujours un peu trop sur moi et me rappellent combien je vais lui manquer. Je me sens coupable de lui infliger toute cette peine, je ne devrais pas m’en aller avant elle. Elle ne cesse de répéter qu’elle m’aime, que je suis sa vie tout entière et j’espère que Leah n’en tient pas compte.
Ma sœur enfile ses gants et je souris. On ne la voit presque plus, engoncée dans son énorme manteau. Elle glisse sa paume dans la mienne tandis que maman ferme la porte dernière nous.
– Je t’aime, me dit-elle.
– Je t’aime aussi.
On glisse sur le verglas qui s’étend sur la rue et on rigole aux éclats quand je manque de me briser la cheville. Maman ne cesse de houspiller, mais Leah et moi ne faisons pas attention à elle. J’essaye de camoufler mon angoisse au maximum, mais je suis certain que mon anxiété est palpable. Plus on approche de la maison de Finley, plus mon cœur s’emballe. J’ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas récupérer son amitié. J’ai peur qu’il ne me pardonne jamais.
Maman frappe à la porte et cette dernière s’ouvre sur Katherine qui nous tire à l’intérieur. La chaleur est salutaire et je balaie l’entrée du regard. Finley n’est pas là. Peut-être est-il à l’étage ? Kelsey m’attrape par la taille et se colle contre moi. Elle n’est plus la petite fille que j’ai connue, l’adolescence lui va bien. Elle est sublime dans sa robe saumonée et Merde , qu’est-ce qu’elle lui ressemble ! Elle n’est pas la sœur de Finn pour rien. Katherine remplace sa fille et m’étreint à son tour, ses accolades ont toujours quelque chose de particulier. Elle sait combien je compte pour son fils et elle s’imagine sûrement remettre sur pieds la personne brisée qu’il sera après mon ultime départ. Elle me caresse délicatement les joues, puis pince les lèvres.
– Finn ne va pas très bien, souffle-t-elle.
Cet aveu me fait l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. Des voix sourdes me parviennent du salon et ma bouche s’assèche. Je passe la tête dans la pièce à vivre et mon estomac tressaute. Finley est installé à table, magnifique dans son costume qui lui colle à la peau. Ses cheveux ne sont pas coiffés et il ne prête pas attention à ce qu’il se passe autour de lui. Il est en train de cogiter et il souffle à plusieurs reprises.
Je salue la famille de Finley d’un geste de main et me laisse tomber sur la chaise à ses côtés. Il s’embrase.
– Salut, commencé-je.
– Lut’.
– Ton match de boxe s’est bien déroulé cette aprèm ? questionné-je.
Finley rougit davantage et se tord les poignets, gêné. Il finit par hausser les épaules et ancre son regard au mien.
– Tu viens quand même au concert avec moi ? lâche-t-il à la vitesse grand V.
Je tente un sourire, mais Finley ne me regarde plus. Il gratte nerveusement la nappe en papier qui décore la table. Il se trémousse sur sa chaise qui ne semble pas suffisamment confortable et je me racle la gorge.
– Bien sûr que je viens.
On ne se parle plus. L’apéritif, l’entrée et le plat principal s’enchaînent, mais aucun mot ne passe les lèvres de mon ami. Je ne mange pas vraiment. Je réponds aux questions des oncles, des tantes de Finley et me laisse embarquer dans une conversation avec Kelsey et Leah. Après un long moment, je soupire et me tourne vers Finley qui ne quitte pas la table des yeux. Je suis éreinté, fatigué. Il est vingt-trois heures et je ne crois pas pouvoir tenir jusqu’à minuit.
– Je peux aller m’allonger dans ta chambre ? demandé-je à voix basse.
Finley qui semblait écouter d’une oreille distraite les conversations pivote vers moi. Son regard me coupe le souffle. Ses prunelles grises, détonantes, aux reflets bleus me nouent les tripes. J’attends sa réponse, mais je voudrais bien l’étreindre et ne plus le lâcher.
– Oui.
Ses lèvres humides, entrouvertes captent toute mon attention. Mon regard ne cesse de vriller vers sa bouche et mon pouls s’accélère. Je me remémore la façon dont elles m’ont déjà embrassé, le goût de sa langue emmêlée à la mienne .
– Viens avec moi, quémandé-je.
Pour réponse, Finley se lève gracieusement de sa chaise et je le suis. Nous ne prêtons pas attention aux regards qui pèsent sur nos silhouettes. Je n’ai pas envie de rendre de comptes concernant mon état, j’ai simplement besoin de m’allonger quelques dizaines de minutes. La fatigue me gagne de plus en plus rapidement ces derniers temps. On s’enfuit jusqu’à l’entrée et je grimpe les escaliers aussi vite que possible, Finley devant moi. Quand j’entre dans sa chambre, je m’imprègne de l’odeur sucrée qui y flotte et n’attends pas sa permission avant de retirer mes chaussures et de m’allonger sur le lit. Le matelas moelleux m’arrache un soupir d’aise. Finley fait tout pour fuir mon regard et balaie la pièce des yeux. Il reste dans l’encadrement de porte et se mordille la lèvre inférieure.
– Ça va aller ? questionne-t-il en posant finalement les yeux sur ma silhouette.
Je fronce les sourcils, son malaise me peine.
– Allonge-toi avec moi, soufflé-je.
Il hésite, mais finit par avancer jusqu’au lit. Il retire ses chaussures et s’assied sur le bord du matelas. Il se passe une main nerveuse dans ses cheveux couleur blé et lorsque ses iris se posent finalement sur moi, je comprends. Je remarque enfin la façon dont ses yeux me parcourent et me caressent avec une infinie douceur. Je remarque la tendresse et l’affection qu’il me porte. Comment ai-je pu louper ça ? Nos sentiments ont toujours été très forts, mais je n’ai jamais posé le mot « amour » sur ce que nous éprouvions. Je l’aime, c’est une chose certaine, mais je ne pensais pas que lui m’aimait d’une manière plus poussée. Sa dévotion est entière.
Je tends les bras vers lui.
– Viens là, ordonné-je.
Il n’est pas sûr de ce qu’il doit faire et je ne lui laisse plus le temps de réfléchir. J’agrippe son biceps et le tire vers moi. Nos torses entrent en collision et les rougeurs de ses joues font tressauter mon entrejambe. Son cœur bat contre le mien, sa chaleur irradie en moi et je ne peux que soupirer d’aise. Je ferme les yeux une fraction de seconde avant de les baisser sur Finley. Il m’observe par-dessous ses longs cils et je glisse les doigts dans ses cheveux. J’essaye

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