Black Devils 6 , livre ebook

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LA CONCLUSION DE LA SÉRIE


Il n’a fallu qu’une nuit, une seule, pour que Brianna se retrouve indéfectiblement liée à Marco, ce taciturne Bikers qui fait battre son cœur, mais qui ne veut aucune attache à cause de son passé.


Marco n’a jamais perdu l’espoir de retrouver sa sœur après sa disparition inexpliquée quelques années plus tôt. Toutefois, au fil du temps, il a mené sa vie et, à présent, il est le Vice-Président des Black Devils. Il ne se permet aucun sentiment pour ne plus souffrir, à part pour Aimée qu’il vénère telle une déesse.


Cependant, il suffit d’une patiente arrivant aux urgences pour que l’existence de Brianna et Marco bascule... et pour que les Black Devils soient en grand péril.

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Publié par

Date de parution

21 décembre 2021

Nombre de lectures

1

EAN13

9782819108160

Langue

Français

Pierrette et Aurélie Lavallée
 
 
Black Devils 6
Et si tu me libérais…
 
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Un passé à effacer
Black devils 1 à 5.5
 
 
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
 
 
© 2021 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
PROLOGUE
CHAPITRE 1    BRIANNA
CHAPITRE 2    MARCO
CHAPITRE 3   BRIANNA
CHAPITRE 4    MARCO
CHAPITRE 5    BRIANNA
CHAPITRE 6    MARCO
CHAPITRE 7    BRIANNA
CHAPITRE 8    MARCO
CHAPITRE 9    BRIANNA
CHAPITRE 10   MARCO
CHAPITRE 11   VOLCANA
CHAPITRE 12   BRIANNA
CHAPITRE 13   MARCO
CHAPITRE 14   BRIANNA
CHAPITRE 15   MARCO
CHAPITRE 16   BRIANNA
CHAPITRE 17   MARCO
CHAPITRE 18   BRIANNA
CHAPITRE 19   MARCO
CHAPITRE 20   VOLCANA
CHAPITRE 21   BRIANNA
CHAPITRE 22   MARCO
CHAPITRE 23   VOLCANA
CHAPITRE 24   BRIANNA
CHAPITRE 25   MARCO
CHAPITRE 26   VOLCANA
CHAPITRE 27   MARCO
CHAPITRE 28   BRIANNA
CHAPITRE 29   MARCO
CHAPITRE 30   ANISSA
CHAPITRE 31   TIGRANE
ÉPILOGUE  FOX
PROLOGUE
Le jeune homme se sentait mal à l’aise devant l’intensité du regard qui lui faisait face. Les poings serrés posés sur ses hanches, elle le fixait avec désapprobation. Il retint un soupir et porta son attention sur la fillette de dix ans.
– Qu’est-ce qu’il y a, microbe ? Tu as quelque chose à dire ?
Elle pinça les lèvres, comme si elle venait de mordre dans les chairs d’un citron.
– Je sais ce que tu t’apprêtes à faire, Lino, et c’est un péché !
– Peut-être, mais c’est ça qui paiera tes fringues et la bouffe qu’il y aura sur la table ! s’exclama-t-il avec humour.
Elle se mordilla la lèvre, ses yeux se mirent à briller, mais aucune larme ne s’échappa. Elle avait grandi trop vite, avait appris à se comporter comme une petite femme à la mort de leurs parents. Elle avait huit ans à l’époque, lui dix de plus. Il avait arrêté ses études, essayé de trouver un emploi, jusqu’à ce qu’il mette le doigt dans l’engrenage.
– Tu es un assassin ! cria-t-elle.
– Un tueur à gages, rectifia-t-il.
– Et ça change quoi au fait que tu tues des gens ?
– Des pourritures, petite sœur, des mecs horribles, des pervers, des violeurs, des dealers.
– En quoi sont-ils pires que toi ? lâcha-t-elle d’une voix sourde. Quand tu prends cette valise, je sais ce que tu t’apprêtes à faire et j’ai peur ! Je reste là, dans cet appartement pourri, et je ne parviens pas à dormir. La nuit, chaque bruit est amplifié, alors j’attends… j’attends que tu reviennes en priant pour que, cette fois, ce ne soit pas ta tête qui soit mise à prix, que ce ne soit pas toi qui te retrouves dans le viseur d’un « tueur à gages » !
– Ani, chuchota-t-il, effaré. J’ignorai tout ça, pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
– Parce que je ne voulais pas que tu me prennes pour un bébé.
– Je n’aurais jamais pensé ça de toi ! s’écria-t-il.
– Si, le détrompa-t-elle dans un demi-sourire, mais c’est comme ça que je t’aime et je sais que si tu te comportes comme un crétin avec moi, c’est parce que tu m’aimes toi aussi !
Le jeune homme étreignit sa sœur avec fermeté, puis s’accroupit pour se mettre à son niveau.
– On passe un accord, toi et moi, t’es partante ?
– Lequel ? exhala-t-elle dans un souffle.
– C’est mon dernier contrat. Il va me rapporter un paquet de fric et, comme avec le précédent, j’ai réglé toutes les dettes que nous avions, nous serons tranquilles un moment.
– Promis, Lino ?
– Juré, Ani !
– Je t’aime, Lino !
 
*
* *
 
Il avait la main qui tremblait légèrement lorsqu’il assembla son arme et se poste à la fenêtre de l’immeuble. Dans quelques minutes, une douzaine de Bikers arriveraient du bout de la rue. Sa cible : le premier : le Président… Il n’en avait rien dit à sa sœur, mais ce type était un salaud de la pire espèce. Sa spécialité : la traite des blanches… Il « achetait » de jeunes immigrées, leur promettait une vie de rêve et les revendait à prix fort dans des bordels, à des gars sans foi ni loi…
– La dernière, murmura-t-il. Pour Ani…
Il entendit le convoi avant même de le voir. Il ferma brièvement les yeux, se concentra et, au moment propice, appuya sur la détente. Quelques minutes plus tard, il déambulait au sein des badauds. Personne n’aurait pu soupçonner ce gamin d’avoir le sang du Président d’un MC sur les mains. Une fois suffisamment éloigné, il contacta son commanditaire.
– C’est fait !
– Je sais, j’étais présent. L’argent est sur votre compte. Vous pouvez vérifier.
– C’est parfait !
Il mit fin à la conversation et se précipita à son appartement, mais, en arrivant, une mauvaise surprise l’attendait.
Sa sœur avait disparu !
Il poussa un rugissement de rage et se jura de remuer terre et ciel pour la retrouver. Elle était sa seule famille. Sans elle, il n’était rien, seulement un assassin !
CHAPITRE 1    BRIANNA
Plus que deux heures et je pourrai enfin rentrer chez moi. La garde a été longue et difficile et je n’aspire qu’à une chose : plonger dans mon lit et dormir douze heures d’affilée. Je bois mon café lorsqu’une main masculine tire la chaise à mes côtés. Je retiens un soupir d’agacement en reconnaissant Julian, l’un de mes collègues. Il me drague lourdement depuis des mois, mais mon esprit est occupé par un sombre et beau Biker.
– Bonjour, jolie Brianna !
– Julian…
– Depuis que je suis entré dans cette pièce, j’ai l’impression que la météo s’est éclaircie. Tu es un tel rayon de soleil et…
– Julian, tes compliments à deux balles plaisent peut-être aux élèves infirmières ou aux jeunes internes, mais ce n’est pas mon cas !
– Quand comprendras-tu que toi et moi sommes faits l’un pour l’autre ?
– Je crains que la réponse soit : jamais !
– Alors, tu finiras vieille fille…
Je le regarde sous le choc et éclate de rire.
– Tu es sérieux ? Franchement, Julian, tu es pathétique ! Ce n’est pas parce qu’une femme repousse tes avances qu’elle ne trouvera personne à son goût. De plus, tu ne t’es même pas posé la question de savoir si je n’avais pas déjà quelqu’un dans ma vie.
– C’est le cas ?
– Et là, je te réponds que ça ne te regarde pas !
Il darde sur moi un regard glacial, se lève et s’approche de l’une de nos stagiaires. C’est le moment que choisit Marielle pour me rejoindre. Elle esquisse un petit sourire et, d’un signe de tête, m’indique Julian.
– Tu l’as rembarré… encore ! me dit-elle.
– Quand comprendra-t-il que je ne suis pas intéressée ? m’exclamé-je.
– Il y a des rumeurs qui circulent dans les couloirs.
– Il y en a toujours, Marielle.
– Celles-ci te concernent tout particulièrement.
– Et ça non plus, ce n’est pas un scoop ! La dernière, c’était au sujet d’une prétendue liaison entre le professeur Mayerly et moi. Elle était précise au point de retracer nos rendez-vous illicites au Twenty Rooms !
– C’est différent cette fois, chuchote-t-elle. Il paraît que, pendant ton temps libre, tu participes à des orgies sexuelles avec ce gang de motards, les Black Devils.
Je m’étrangle dans mon café et tousse si violemment qu’il me faut un moment pour recouvrer mon souffle. Marielle me dévisage en secouant la tête.
– Je suis désolée, déclare-t-elle, faussement contrite. Je ne fais que répéter ce qui se dit dans les couloirs. Il paraît même que tu es autorisée à te rendre dans leur quartier général dès que tu le souhaites.
Si je le voulais, je pourrais rétablir la vérité, à savoir que j’interviens là-bas lorsqu’ils ont besoin de moi, mais je décide de ne rien faire. Le deal qui existe entre les Devils et moi ne regarde personne.
– Alors, c’est vrai ? insiste Marielle.
J’esquisse un petit sourire, puis termine ma boisson. Qu’elle prenne mon silence pour un aveu, je m’en moque. De toute façon, peu importe mes explications, la vérité sera toujours déformée.
– Qui ne dit mot consent ! me lâche-t-elle avec froideur.
– Tu veux une citation ? Alors en voici une…
Je me lève, plaque mes paumes sur la table et me penche vers elle.
– Au lieu de propager des rumeurs, il vaut mieux balayer devant chez soi. Ce serait dommage que ton mari apprenne ta liaison avec un simple brancardier, n’est-ce pas ?
Si je le souhaite, je peux sortir les crocs moi aussi, d’autant plus que, dans ce cas précis, il ne s’agit pas que de on-dit.
– Je n’imaginais pas que tu étais devenue une garce !
– Tu remercieras les Black Devils pour ça ! Je prends exemple sur eux pour qu’on ne me marche plus sur les pieds.
Je quitte la salle de repos la tête haute et sors dans le couloir. Je m’appuie contre le mur, serrant la main courante dans mes poings. J’ai envie de hurler, de tout envoyer balader, mais je suis une excellente chirurgienne et on compte sur moi. Je suis furieuse que Julian et Marielle aient pourri mon seul moment de détente. Mais dans moins de deux heures, je serai chez moi, dans mon lit.
Je me dirige vers mon bureau lorsqu’un message sur mon bipeur m’arrache un gémissement. Je dois me rendre sans attendre aux urgences. Mais lorsque j’y arrive, je me fige sur place : une dizaine de Bikers lourdement armés tiennent tout le monde en joue ! Ce ne sont pas des Black Devils. J’ignore qui ils sont, mais, de toute évidence, ils semblent suffisamment nerveux pour appuyer sur la détente au moindre geste de menace. Comme je vois que personne ne bouge, je prends une p

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