Captifs
217 pages
Français

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Description

Quand Alexia se réveille ligotée à un arbre, elle n’a pas la moindre idée de l’endroit où elle se trouve ni comment elle y est arrivée. Pire encore, elle n’a plus aucun souvenir.
Toutefois, elle n’est pas la seule dans ce cas. C’est tout un groupe d’adolescents qui se retrouve ainsi dans une immense jungle bordée par une plage.
Ils sont piégés. Ils sont effrayés. Ils ne se connaissent pas, et pourtant ils vont devoir se serrer les coudes.
La raison troublante pour laquelle ils sont retenus captifs commence à se dévoiler, et la vérité est horrifiante.
Parviendront-ils à s’échapper ? Ou périront-ils... pour le bien de tous ?


Ce roman est une réédition de la série Captifs, il comprend tous les tomes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 août 2022
Nombre de lectures 7
EAN13 9782819109020
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Claudie J. Martin


CAPTIFS
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite." » (Alinéa 1 er de l’article L. 122-4.) « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2022 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Tables des matières
Pour le bien de tous
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Dans les griffes du mal
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
ÉPILOGUE
Où nous suivre sur les réseaux sociaux ?
1 – Pour le bien de tous
Chapitre 1
Il fait chaud, horriblement chaud. La peau de mon visage est littéralement en train de cuire. La transpiration qui perle sur mon front est vraiment désagréable, mais pas autant que la douleur qui m’assaille le dos et les épaules. Sur quoi me suis-je assoupie ? Pourquoi diable suis-je aussi mal à l’aise ?
Soudain, une goutte de sueur s’aventure sur l’arête de mon nez. Elle me chatouille atrocement et mon réflexe est de l’essuyer, mais j’en suis incapable. Impossible de bouger le bras. Merde ! J’ouvre immédiatement des yeux gros et ronds comme deux soucoupes et mon regard se perd aussitôt dans l’immensité du ciel bleu. Il n’y a pas l’ombre d’un nuage, juste le soleil qui m’assomme à coups de rayons ultraviolets brûlants. Évidemment, je veux me tourner pour m’en protéger… Là encore, je ne peux effectuer le moindre mouvement !
Mon cœur cogne contre ma poitrine aussi fort qu’un marteau quand je comprends que je suis ligotée à quelque chose de dur et rugueux, d’où mon extrême inconfort. Mais où suis-je donc ?!
Mon esprit brumeux ne me permet pas de me remémorer de quoi que ce soit avant que je me retrouve dans cette situation. Je suis incapable de me rappeler l’endroit où j’étais dernièrement, ni même ce que je faisais. Je ne me souviens de rien !
Je relève la tête et aperçois les cordes de couleur fauve qui me retiennent prisonnière. La peur me gagne subitement et je hurle de toutes mes forces :
— Hé ! Au secours ! Est-ce qu’il y a quelqu’un ?!
La seule réponse que j’obtiens est le gazouillis des oiseaux. Très utile !
J’observe les alentours et ce que je vois ne me plaît assurément pas. Des feuillages, des branches, des arbres… le tout d’un point de vue assez particulier. La panique absolue m’envahit complètement lorsque je me rends compte que je suis attachée en haut de l’un d’eux. En fait, je suis ligotée à une putain de branche qui dépasse d’un tronc !
— À l’aide ! m’égosillé-je de nouveau.
Je tourne la tête à la recherche d’un quelconque signe de vie, de secours, et je devine alors que je me trouve probablement dans une sorte de jungle. Mais qu’est-ce que je fous ici ?!
— S’il vous plaît, pitié ! Venez m’aider, imploré-je encore désespérément.
Mais il n’y a personne. Je suis seule.
— Merde, marmonné-je, le souffle court.
Mes épaules palpitent à cause de la douleur due à la torsion vers l’arrière. Qu’est-ce que je vais faire ? Bien sûr, je me mets à pleurer comme une hystérique. J’ai peur, j’ai mal, je crève de chaud et la confusion qui règne dans ma tête me donne des vertiges. Je sais que chialer ne résoudra aucunement mon problème, mais que puis-je faire d’autre de toute façon ?
Les larmes coulent sur mon visage et tombent en chute libre avant de s’écraser sur le sol qui doit certainement se trouver à quinze ou vingt mètres plus bas.
Tout à coup, un craquement stoppe net mes sanglots et me fige dans la terreur la plus totale. La branche commence sérieusement à pencher sous mon poids ! Je vais mourir ! Cette saloperie continue de plier lentement, mais sûrement, et la panique se répand dans tout mon être tel un venin mortel. Je ne peux ni bouger ni pleurer et à peine respirer. Tout ce que je peux faire à présent, c’est prier.
Un nouveau craquement menaçant annonce ma fin toute proche. Je ferme très fort les paupières en me préparant au moment où la branche cédera définitivement et m’entraînera avec elle vers la mort.
Même si je me sais condamnée, je continue de prier de tout mon cœur, mon corps et mon esprit, et c’est après un autre avertissement du morceau de bois qu’un miracle se produit.
Une voix masculine s’élève depuis le sol. L’ai-je imaginé ? Je rouvre les yeux et fronce les sourcils à l’affût du moindre bruit.
— Je monte te chercher, s’écrie un garçon. Ne bouge pas !
Ne bouge pas ?! Il a un drôle de sens de l’humour, celui-là ! Mais je lui suis reconnaissante, au moins, il aura essayé de me faire sourire avant que je me retrouve écrasée comme une galette. Car oui, il ne faut pas se leurrer, il n’aura pas encore atteint ma hauteur que j’aurai déjà probablement fait le grand plongeon.
Mais finalement, d’une manière ou d’une autre, la branche semble vouloir s’accrocher à la vie — tout comme moi d’ailleurs — et, à ma stupéfaction, elle n’a toujours pas cassé. Je referme les yeux et continue de louer le ciel et la terre. J’entends le type grimper à l’arbre.
— Tu… tu ne pourras pas arriver à temps, la branche est en train de flancher, pleurniché-je en tremblant comme une feuille.
De toute façon, même si, par chance, il y parvient avant qu’elle ne lâche, comment va-t-il me sortir de là sans que je dégringole ?
— Oui, je peux le faire. Ne panique surtout pas.
Sa voix est maintenant très proche. Comment a-t-il pu monter aussi rapidement ?
— Salut, dit-il en montrant sa tête.
Je n’ai pas franchement le temps de m’attarder sur lui, mais ce gars semble aussi jeune que moi. Il doit également avoir dix-neuf ans ou dans ces eaux-là.
— Comment vas-tu me libérer ? C’est impossible sans que je tombe.
— Je vais tirer la branche légèrement vers moi et couper les cordes. Ne t’inquiète pas, tu ne tomberas pas. Je t’en fais la promesse.
Quelque chose dans le ton confiant de sa voix me redonne un peu espoir et son regard bleu océan dans lequel plonge le mien parvient en quelque sorte à me rassurer.
— Reste aussi immobile que possible, OK ?
— OK, dis-je à mi-voix.
Il saisit mes liens et me tire doucement vers lui. Quand de petits craquements nous mettent en garde, mon cœur s’arrête presque, et je prie à nouveau de toutes mes forces pour que la branche ne casse pas maintenant alors que je suis si près d’être secourue.
— À présent, je vais couper ça, m’informe-t-il.
— Tu as ce qu’il faut ?
— Bien sûr.
Il sort de sa poche un couteau multifonctions et en déplie une lame dont la taille me paraît quelque peu ridicule à côté de l’épaisseur des cordes.
— Quoi, c’est tout ?! m’alarmé-je.
— C’est un couteau, souligne-t-il judicieusement. Je ne sais pas ce qu’il te faut.
— Un plus gros pour aller plus vite n’aurait pas été du luxe.
— Je n’ai que ça, et c’est toujours mieux que de devoir ronger ces cordes avec les dents. Si ça peut te rassurer, il coupe très bien.
Malgré cette affirmation, cela lui prend un certain temps pour cisailler mes liens et en venir à bout, mais il y parvient et, miraculeusement, la branche a tenu le coup. Il prend soin de ranger son couteau tout en me maintenant d’une main. Comment vais-je bien pouvoir le rejoindre ?
— Maintenant, tu vas devoir te lever et sauter dans mes bras, m’annonce-t-il.
Mes yeux s’élargissent de stupeur. Quoi ?
— Mais non, je ne peux pas ! On va tomber tous les deux ! paniqué-je.
— Non, je suis sur une branche solide, ne t’en fais pas. Je vais compter jusqu’à trois. Un…
— Je ne peux pas faire ça, dis-je, catégorique.
— Si, tu peux. Deux…
— Ça ne va pas marcher…
— Trois !
Je m’attends au pire lorsque je me redresse et saute vers le garçon. Mais ses bras tout en muscles viennent s’enrouler autour de mon corps tandis que je m’agrippe à ses larges épaules. Au même moment, un gros craquement se fait entendre. La branche lâche prise et va violemment heurter le sol. Ma respiration est saccadée et mon cœur menace de sortir de ma poitrine tant il cogne avec rage. Je suis vivante ! Je lève les yeux vers mon sauveur et déglutis avec peine. Mon regard se perd dans l’intensité du bleu de ses prunelles.
— Merci, murmuré-je, le souffle court.
Je suis hypnotisée par ce parfait sourire qu’il affiche et son visage à la mâchoire carrée sans défaut. Sur son menton, une petite fossette rend le tout encore plus séduisant. Merde, il est sacrément beau ! Moi, je dois faire peur à voir. Ma tignasse châtain foncé décoiffée et mes yeux gris probablement rougis et gonflés à cause de mes larmes me font sûrement passer pour une folle possédée.
— Descendons, annonce-t-il.
Hein ? Ah oui, j’avais quelque peu oublié ce « léger » détail : les quinze mètres qui nous séparent de la terre ferme.
— Comment allons-nous faire ? demandé-je, incertaine.
— De la même façon que je suis monté, mais cette fois-ci, en allant vers le bas.
Je lui lance un regard noir. En revanche, son sens de l’humour laisse vraiment à désirer.
— Tu verras, c’est très facile, il suf

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