Christmas by magic
106 pages
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Christmas by magic , livre ebook

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Description

Premier Noël de Dylan et de Jim à New Avallon. Si le loup-garou est euphorique à l’approche de cette fête qu’il chérit tant, ce n’est vraiment pas le cas du sorcier qui en a une sainte horreur. Lorsque Dylan tombe sur sa romance de Noël préférée, le couple se retrouve littéralement plongé dans l’histoire. Et il n’y a pas qu’eux... Le seul moyen pour s’en échapper : faire tomber amoureux les deux protagonistes coûte que coûte tout en gérant, tant bien que mal, leur entourage.


Les deux hommes sont bien décidés à relever ce défi, mais ils le savent très bien : la magie, même à Noël, a un prix... celui de la mort.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 décembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782382282151
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Christmas by magic
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Thomas Andrew
Relecture et correction par Françoise, Agathe P.
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-215-1
Première édition : décembre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Christmas by magic
Murder by Magic # 1,6
 
 

 
Thomas Andrew
 

 
Chapitre 1
 
Jim
 
 
Debout, face au miroir, je grimaçai de dégoût à la vue du pull vert et rouge, représentant le renne Rudolf, et du serre-tête surmonté de bois d’élan planté sur ma tête, que j’arborais après avoir perdu un pari idiot dix minutes plus tôt, avec mon fiancé Dylan.
Le monde est divisé en deux catégories : ceux qui aiment Noël et ceux qui détestent cette fête. Je faisais clairement et viscéralement partie de la deuxième frange de la population, et ce depuis le décès de mon père. Ma gorgone de mère n’avait jamais été friande de ces festivités et cela s’était aggravé au fil du temps. Généralement, elle s’arrangeait pour rendre l’atmosphère intenable en enchaînant les réflexions désobligeantes et autres enchantements à mon encontre. Elle avait un haut potentiel en temps normal, mais là, elle se surpassait. Une fois, elle m’avait transformé en boule de neige géante sur Faneuil Hall, à Boston, devant le sapin de Noël de la ville, faisant de moi une attraction pour les gamins et un urinoir pour les chiens. Le plus dur, après avoir repris mon apparence humaine, avait été de me débarrasser de l’odeur tenace et âcre de ces monstres. J’aurais bien voulu me venger, mais visiblement s’attaquer et torturer des enfants le soir du réveillon n’était pas urbain.
Quant à Dylan, mon loup-garou maladroit qui partageait ma vie depuis deux ans, c’était l’inverse. Cet ancien militaire de l’ US Army adorait cette fête. Il pouvait mater tous les films du genre sur Hallmark Channel en boucle, cuisiner des plateaux entiers de biscuits à la cannelle et il adorait décorer toutes les pièces de la maison.
Ainsi, depuis que nous étions ensemble, à la même période, c’était la même guerre : sapin ou pas sapin, décorations ou pas, téléfilm de Noël ou pas, vêtements thématiques ou pas. Chacun campait sur ses positions, ce qui débouchait immanquablement sur une dispute. Lui sortait les crocs, moi mes plus beaux sorts. Une longue tractation s’ensuivait généralement, pendant laquelle il était pendu au plafond tout en me mordillant la jambe.
Cette année, j’avais décidé de lâcher du lest, notamment à cause des évènements de la fête nationale à Boston qui nous avait traumatisés tous les deux, nous obligeant à nous exiler rapidement. Mon fiancé m’avait ainsi promis de ne pas en faire trop.
Visiblement, nous n’avions pas la même définition du mot « trop ».
Il s’était méchamment lâché au manoir Harkness et s’en était donné à cœur joie au Magical Antiques Shop , la boutique d’antiquités que je venais d’hériter de ma tante énigmatique, Tante Ursula. D’ailleurs, j’avais failli faire une crise cardiaque quand il avait terminé la décoration du magasin. Tout ce doré, cet argenté, ce vert et ce rouge m’avaient presque donné l’envie d’anéantir la ville ou de la torturer en les forçant à mater toutes les saisons de La petite maison dans la prairie , doublé en russe avec l’accent tchétchène.
Je fixai le reflet du visage enjoué de mon lycanthrope.
— Arrête de sourire, grommelai-je.
— Il te va super bien !
— Je peux enlever tout ce merdier, maintenant ?
Il secoua négativement la tête.
— Pas du tout ! Un pari est un pari. Tu dois rester comme ça durant toute la journée.
— Ce pari était truqué, de toute façon, répliquai-je.
— N’importe quoi, s’offusqua faussement Dylan.
Je croisai les bras :
— Vraiment ?
— Ce n’est pas ma faute si tu ne connais pas la discographie de Christina Aguilera.
— Tu te la passes en boucle sur Spotify… rectifiai-je. Donc, me demander le titre de son album de Noël, c’est tricher, forcément.
Il haussa les épaules, sourire aux lèvres, et me donna une claque sur les fesses :
— Chacun ses méthodes ! Toi, ce sont les sorts. Moi, c’est mon sublime sourire qui te ferait faire n’importe quoi ! On va bosser ?
Je renâclai puis m’exécutai.
En moins de cinq minutes, nous nous garions sur la seule place libre de la rue principale de New Avallon, devant notre boutique d’antiquités qui faisait également librairie. En temps normal, les façades sont en granite ou en grès, les toits en ardoises et les contours des encadrements peints en blanc. Ici, les devantures des magasins offraient des coloris chatoyants. Chaque établissement arborait une teinte différente, à l’instar des bâtiments qui longent les quais à Amsterdam. Cela allait du crème à l’ocre jaune, en passant par le turquoise et le rouge écarlate. La route était joliment pavée et des jardinières suspendues ornaient les réverbères de la rue principale.
Or, nous venions de franchir le cap de Thanksgiving et par conséquent, chaque citoyen de la ville avait cru bon de déclencher cette guerre qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre et qui allait causer potentiellement une recrudescence de vacheries et de coup bas : celle du concours des décorations de Noël.
Des guirlandes aux nœuds rouges et dorées, des sapins de toute taille dans les entrées, de la fausse neige dans les vitrines et des couronnes de houx sur les lampadaires avaient fait irruption en moins de vingt-quatre heures. Et ce n’était pas que sur la rue principale ! Cette invasion avait gangréné chaque parcelle de la ville. Tout ça pour ce satané concours !
Un comité, présidé cette année par Evy Ghalafrey, avait pour mission d’évaluer chaque maison sur différents critères, allant de l’originalité de la création en passant par le respect du thème. Je ne comprenais vraiment pas toute cette effervescence autour de cette ridicule compétition de décorations de Noël.
Dylan sortit de la voiture en premier, huma l’air frais de la ville et s’écria :
— J’adore ce parfum d’avant Noël ! Entre l’odeur de la neige fraîche, celle des biscuits au gingembre et à la cannelle, des dindes rôties, des pommes au four, des sauces, et des pâtés en croute, je suis au paradis.
— Pas moi, pestai-je en m’extirpant du véhicule comme je pouvais à cause de ces bois de renne de malheur. Cela dit, tu résumes très bien tes vacances de fin d’année.
— Comment ça ?
— Tu te roules dans les monticules de neige et tu t’empiffres à n’importe quelle heure. Et ne nie pas, j’ai des preuves dans ma galerie de photos de l’année dernière chez ta mère.
Mon fiancé grimaça tout en se grattant la tignasse :
— Je profite, moi.
— Mais, moi aussi, m’offusquai-je.
Le lycanthrope écarquilla les paupières et dit :
— Ah bon ? Et comment ?
— Avec le vin chaud.
Dylan s’esclaffa :
— Il y a plus d’alcool dedans !
— Je l'améliore avec le rhum de ton oncle, rectifiai-je. Et crois-moi, avec toi, c’est peut-être l’une des seules choses qui me fait tenir là-bas.
— C’est incroyable cette aversion pour Noël, soupira mon fiancé. Mais je ne désespère pas…
— De quoi ? dis-je en croisant les bras.
— De te faire basculer dans ce monde féérique et enchanteur qu’est Noël !
Je le toisai et lui dis :
— Tu remplaces tout ce foutoir par…
Je marquai une pause tout en scrutant les alentours, puis enchaînai :
— Rien, ce serait parfait !
Il pesta puis répondit :
— C’est toujours pareil avec vous, les sorciers. Mis à part Samhain, rien ne trouve grâce à vos yeux.
— Faux, m’offusquai-je. Tu me fous des cadavres, des tortures et autres calamités à Noël, je kifferais.
— Bien évidemment, Mister Jack, s’esclaffa mon fiancé. Mais je reste persuadé qu’il doit exister un sort pour te faire aimer cette fête.
Je secouai négativement la tête :
— Il n’y en a pas. Et puis même s’il y en avait un, je ne te le divulguerais pas.
— Bien évidemment ! conclut mon fiancé hilare, tout en ouvrant la boutique.
Alors que nous venions juste d’entrer et de neutraliser l’alarme, le pied de Dylan shoota dans un petit paquet, pas plus grand qu’un écrin à bijou. Ce dernier était enveloppé d’un papier marron kraft et ficelé comme

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