La lecture à portée de main
292
pages
Français
Ebooks
2022
Écrit par
Marcus Mcdeheim
Publié par
max-milo
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Ebook
2022
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Publié par
Date de parution
06 janvier 2022
Nombre de lectures
17
EAN13
9782493747044
Langue
Français
Lorsque les Stiix ont débarqué à bord de leurs gigantesques vaisseaux, Cole Liederman a vu sa famille mourir sous ses yeux. Des années plus tard, il n’a plus rien du petit garçon effrayé par les extraterrestres. Aujourd’hui, lui et la Résistance les combattent et tentent de mettre un terme à leur invasion. Un objectif que la mission Code Alpha pourrait bien permettre d’atteindre.
La tâche n’a rien de simple, d’autant plus lorsque l’équipe se voit ajouter de nouveaux membres imprévus, dont le capitaine Eryk Pras. Entre lui et Cole, une certaine tension s’installe et provoque quelques étincelles bien ambiguës. Et si Cole aimerait régler l’affaire par un délicieux corps-à-corps, Eryk, lui, souffre encore trop de la disparition de son compagnon pour s’abandonner à cette attirance.
Leur temps est de toute façon compté, car si Code Alpha échoue, l’humanité pourrait ne jamais se remettre de cette nouvelle défaite.
#Romance MM #Science fiction #Extra terrestre #Militaire #Mission
Publié par
Date de parution
06 janvier 2022
Nombre de lectures
17
EAN13
9782493747044
Langue
Français
Marcus McDeheim
CODE ALPHA
En territoire ennemi
Éditions Haro
N° ISBN Papier : 978-2-49374-705-1
N°ISBN Numérique : 978-2-49374-704-4
© Éditions Haro 2022, tous droits réservés.
© Haro et Adobe Stock, pour la présente couverture.
© Milo est une marque des Éditions Haro
Suivi éditorial et correction : Jennifer Verbeurgt
Dépôt légal : Février 2022
Date de parution : Janvier 2022
Éditions Haro :
200 route de Bordeaux, 40 190 Villeneuve de Marsan
Site Internet : www.editionsharo.fr
Art L122-4 du CPI : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.
Art L335-2 du CPI : Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation, l'importation, le transbordement ou la détention aux fins précitées des ouvrages contrefaisants. Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 750 000 euros d'amende.
Art L335-3 du CPI : Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une œuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi. Est également un délit de contrefaçon la violation de l'un des droits de l'auteur d'un logiciel définis à l'article L. 122-6.
À tous ceux qui, comme moi, savent que nous ne sommes pas seuls dans l’univers.
Prologue
J’ai toujours pensé que les extraterrestres envahiraient la planète à la manière des vieux films de science-fiction que mon père regardait à la télévision le samedi après-midi, c’est-à-dire sous un déluge de rayons laser avec, en fond sonore, un opéra composé de sifflements métalliques, d’explosions bruyantes et de ronflements de moteurs à fusion.
En réalité, ils sont arrivés sur la pointe des pieds, sans faire le moindre bruit. La NASA et le SETI 1 n’ont rien noté d’inhabituel sur leurs écrans radars, les radiotélescopes sont restés sourds, aucune alerte n’a été donnée. Le calme le plus total sur les ondes. Je me souviens qu’il a fait très sombre dans la maison lorsque les premiers engins sont apparus dans le ciel. Le sol a simplement frémi sous nos pieds, les assiettes et les verres ont à peine tremblé dans le lave-vaisselle. Seul notre chat est monté à l’étage en miaulant. Intrigué, mon père est sorti sur le pas de la porte pour voir ce qui se passait. La plupart des habitants du quartier ont eu la même réaction que lui. Je l’ai très vite suivi sur le palier pour me serrer contre sa hanche.
Dehors, on se serait crus lors d’une éclipse solaire. Il ne faisait pas tout à fait nuit, mais c’était suffisant pour tromper les lampadaires de notre rue, qui se sont allumés un par un.
Tous les voisins avaient le nez en l’air. Même le chien de Mme Baker est resté planté là, sans bouger, à fixer l’étrange machine suspendue au-dessus de nous. C’était un vaisseau de la taille d’une ville, aux contours irréguliers, parcouru par un réseau très élaboré de faisceaux lumineux sinistres. Devant cet engin massif, je me suis mis à trembler. Afin de calmer mon inquiétude grandissante, mon père s’est empressé de glisser un bras dans mon dos. Lorsque nos regards se sont croisés, j’ai lu dans le sien quelque chose que je n’avais encore jamais vu auparavant : de la terreur.
J’aurais aimé qu’il me dise qu’il n’y avait rien à craindre, que c’était un grand jour pour l’humanité, que tout allait bien se passer, mais il ne l’a pas fait. Sans doute parce que chacun de ses mots aurait sonné comme un mensonge.
Soudain, tout est devenu très calme autour de nous. Je ne me souviens pas d’avoir entendu un silence aussi étourdissant au cours de ma vie d’adulte. C’était comme si tous les sons avaient disparu de la surface de la terre, comme s’ils avaient été aspirés par magie. Il y a eu, ensuite, un éclat aveuglant quelque part au loin.
Ma mère a fini par nous rejoindre avec ma sœur en pleurs dans les bras. Quand elle a prononcé le prénom de mon père, sa voix était si faible qu’on aurait dit un murmure. Ce dernier s’est alors tourné vers elle pour lui serrer la main.
J’ai su à cet instant précis qu’un événement significatif venait de se produire et que rien ne serait plus jamais comme avant.
Première Partie
Cole
Des années plus tard
Notre maison est en ruine, il y a des débris partout, des arbres déracinés, des corps sans vie. Le souffle de l’explosion m’a rendu sourd d’une oreille. Quelque part, pourtant, un bébé pleure, une femme crie et un homme appelle au secours. J’ai la tête dans un étau, mais, hormis quelques égratignures et une bosse qui gonfle sur mon front, je ne suis pas blessé. Une odeur âcre de combustible brûlé m’attaque les narines et une fumée noire, épaisse, me pique les yeux. Le sol autour de moi est recouvert de tuiles, de briques, de planches. Le vent soulève des cendres et quelques feuilles de journaux noircies. Il transporte également toute une panoplie de nouvelles senteurs, comme celles des corps carbonisés, du plastique fondu ou bien celle de la terre labourée par les ogives ennemies. Parmi les débris traînent des photos prises par mon père, des dessins que j’ai gribouillés, des vêtements de ma mère et une poupée de ma sœur. C’est toute une vie qui gît, là, dans les décombres de notre maison. Ma vie d’avant. Je prends soudain conscience de ce qui vient d’arriver, du chaos qui m’entoure, de la réalité de l’événement. Sans bouger d’un pouce, je cherche des yeux les membres de ma famille. Ils sont introuvables. Sûrement morts. Soudain, une voisine s’approche de moi en m’appelant par mon prénom. Elle me caresse la joue gauche, me parle doucement. Sa main est glaciale. Je ne saisis pas ce qu’elle me dit et…
Un coup sec dans les côtes me réveille en sursaut.
— On arrive, grommelle une voix étouffée derrière un foulard.
J’ai encore fait ce même cauchemar, celui qui me hante depuis mon enfance. Les images s’imposent à mon esprit avec une redoutable clarté. Peu à peu, ma vue se fait plus nette. Les contours d’une silhouette se tenant au-dessus de moi se dessinent. Tout me revient en une seconde : l’époque dans laquelle je vis, l’endroit où je me trouve, les gens qui m’accompagnent.
— Ne t’avise pas de recommencer, Jackson, grogné-je d’une voix menaçante. Je ne suis pas un sac de patates.
— Ça fait cinq minutes que tu couines dans ton sommeil.
Je fronce les sourcils, pose un regard meurtrier sur mon camarade.
— C’est toi qui vas couiner si tu te casses pas de là tout de suite, grogné-je.
Jackson Smith me toise une dernière fois, secoue la tête en lâchant un juron que je préfère ne pas relever et se courbe pour regagner sa place.
Je reprends doucement mes esprits en effleurant mon arme. C’est un fusil à détonation ionique qui envoie de multiples rafales capables de réduire un Stiix en bouillie. Le savoir tout contre moi me rassure. Par réflexe – ou par habitude, je ne sais pas –, je vérifie que mon couteau est toujours dans son étui et qu’il me reste assez de munitions dans les poches. Par le passé, je me suis déjà retrouvé sans rien devant un de ces fumiers d’envahisseurs. Je m’en suis sorti de justesse avec une luxation de l’épaule. Ce jour-là, j’ai eu de la chance, car les Stiix sont des durs à cuire. Depuis, j’assure toujours mes arrières en ayant sur moi le plus de cartouches possible.
La route est jonchée de nids de poule et les secousses sont rudes. Je n