Code-Barres - Le Luxury
117 pages
Français

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Code-Barres - Le Luxury , livre ebook

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Description

Le Luxury, maison close où de nombreux hommes se rendent pour s’adonner à tous genres de plaisirs sexuels. Des femmes y sont emmenées et vendues contre leur gré, afin de devenir des soumises sexuelles ou des prostituées. Leurs maîtres peuvent les utiliser comme bon leur semble.


Chacune d’elles porte un code-barres qui contient une puce électronique, qui les lie à ces hommes ou plutôt à ces monstres.
Une tentative de fuite est à bannir, elles n’auraient pas plus de trente secondes avant que mort s’ensuive.


Arrachées à leurs petites vies tranquilles, Kaylian, Jordan et Lucie vont se battre afin de retrouver leur liberté.

Mais que se passera-t-il lorsque l’une d’entre elles s’entichera de Morel, un homme impulsif et détestable, le véritable successeur du diable ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791034822126
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Code-barres – Le Luxury

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Roxanne Koffi
 
 
Code-barres – Le Luxury
Dark romance
 
 
Couverture : Marie
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
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Prologue

 
 
 
Pieds et mains ligotés.
Jordan était suspendue au plafond et lui était juste en face, assis sur son siège, un verre de vin en main. Elle aurait dû avoir peur, mais elle ne ressentait que de l’animosité envers son ravisseur. Une haine qu’elle avait fait ressortir lorsqu’elle lui avait tiré dessus. Cette haine qui lui avait valu une horrible punition.
— Tu comptes te calmer la prochaine fois ? lui demanda son maître.
Comme seule réponse, elle se contenta de cracher dans son verre.
Il tourna ainsi la tête en sa direction et lui renversa son vin à la figure. Voyant que cela n’avait fait que l’amuser, il lui balança aussi le verre.
Elle poussa un faible cri, un des morceaux de verre s’était introduit dans sa chair et la douleur était insoutenable.
— J’en ai un peu marre de tes puérilités. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « Tu m’appartiens » ? hurla-t-il.
Et toujours aucune réponse.
Elle savait qu’elle risquait sa vie en continuant ainsi, mais elle n’en pouvait plus de se laisser faire par ce genre de personnes.
De tous les hommes dont elle avait croisé le chemin dans cette épouvantable maison, il était le pire. Peut-être l’un des plus beaux, mais surtout le pire. Néanmoins, l’état pitoyable dans lequel rentrait Kaylian tous les soirs la faisait douter. Il ne se laissait faire par personne, même pas par son charme. Il était indomptable et croiser une tigresse comme elle était inacceptable pour lui.
— Approche, osa-t-elle lui dire, un sourire coquin placardé au visage.
Comment arrivait-elle à garder son calme après tout ce que cet homme lui avait fait endurer ? Elle l’ignorait, mais elle savait que ce jeu était amusant. Ils étaient tous les deux toxiques et ils se complétaient à merveille, seulement il n’y avait que la haine qui pouvait les unir.
Il se leva et referma sa poigne autour du cou de son « jouet ».
— Tu ne sais pas à quel point j’aime quand tu me touches…, dit-elle en humidifiant ses lèvres à l’aide de sa langue.
Il lui asséna une belle gifle qui fit pivoter sa tête. Elle était si brutale que son nez s’était mis à saigner. Elle lécha le sang et posa les yeux sur le code-barres marqué sur sa poitrine mise à nue. Elle se laissa alors emporter par un rire de démoniaque ; ce code-barres la condamnait à cet homme, elle ainsi que toutes ses amies.
— C’est comme ça que tu étais avant d’assassiner ton ancienne captive ? lui demanda-t-elle avec les dernières forces qu’il lui restait.
Se remémorant le cadavre de cette fille pour qui il était tout, il fut pris d’une immense colère et voulut en finir avec Jordan. Malheureusement, il savait au fond de lui qu’elle représentait bien plus qu’un jouet.
Sur une centaine de femmes prises en otage, trois sauraient leur tenir tête. Elles changeraient tout et deviendraient bien plus que des prisonnières à leurs yeux.
Chacun emprunterait un chemin imbibé de sang afin de retrouver sa liberté.
Ce n’était pas le syndrome de Stockholm, c’était de la pure folie.
 
 
 
 
Premier mensonge

 
 
 
Kaylian
Cela faisait une heure que j’étais assise, attendant que ce soit mon tour. Je devais absolument me dépêcher. Il fallait que je me rende au café dans lequel je travaillais avant de trouver le job qui me convienne. Je triturais mes doigts, prise d’un léger stress, en me demandant ce que je pourrais dire à cet homme dans la pièce à côté qui s’avérait être le directeur des ressources humaines.
— Kaylian Dixon ! venait de lire une femme sur un bout de papier.
J’étais captivée par son charme. Aussi subtile que séduisante, cette femme possédait un sex-appeal qui pouvait se sentir à des kilomètres à la ronde.
— Oui, c’est moi, finis-je par dire après avoir contemplé cette femme qui semblait sortir d’un magazine.
Elle leva la tête de sa feuille et m’indiqua de la suivre, ce que je fis bien évidemment. Cette femme était assez grande, mais pas plus que moi. Cheveux bruns et de beaux yeux noisette. Elle avait une démarche assurée et ne ressemblait pas à ces secrétaires aux mœurs légères qui n’avaient que pour seul objectif, coucher avec leur patron. Non ! Elle était chic et élégante. Son charme n’avait pas d’égal, et vu sa démarche assurée, elle semblait le savoir.
J’étais tellement captivée par son attitude et son allure de femme d’affaires que j’en avais oublié la magnifique décoration des lieux. Tout était sobre, mais en même temps semblait si complexe. Les murs étaient peints en beige et ils étaient ornés de superbes tableaux d’art contemporain. À certains endroits aussi se trouvaient des pots de fleurs, des orchidées. Sauf devant l’une des portes. Là, il y avait juste deux tableaux de part et d’autre de la porte où il était inscrit sur l’un « Argent » et sur l’autre « Luxure ».
— Monsieur Sniz, la candidate Dixon est là, annonça mon accompagnatrice.
— Laissez-la donc entrer, répondit une voix assez étrange.
Je pénétrai dans la pièce et la secrétaire referma derrière moi.
L’homme qui me faisait face avait des traits de ressemblance avec une personne de mon passé, malheureusement, je ne me souvenais pas de qui il s’agissait. Il n’avait pas une carrure imposante, il donnait une impression de geek désorienté. Pas que je n’aimais pas les geeks, mais cet homme éveillait en moi une envie de gerber. Cheveux courts et châtains, taille élancée, les ongles des mains manucurées. Comme vous pouvez le voir, ce n’était pas son physique qui dérangeait. Il avait une aura malsaine et toxique qui remplissait la pièce.
Emportée par le stress, je me mis à rigoler.
— Pourquoi souriez-vous donc ? me demanda-t-il.
— Euh… pour aucune raison qui pourrait vous intéresser, lui répondis-je brièvement.
Il sourit et retourna son attention sur mon dossier qu’il avait en main. Il semblait le lire avec beaucoup d’intérêt, même s’il ne contenait rien de bien intéressant : juste un diplôme en gestion d’entreprise internationale et une formation assez rigoureuse en boxe. J’avais aussi gagné le tournoi régional de boxe de Baltimore, mais je ne croyais vraiment pas que de telles qualités seraient recherchées dans le monde de l’entrepreneuriat. En dehors de tout ça, j’avais aussi enchaîné de nombreux petits boulots. J’avais travaillé dans un bar en tant que serveuse et maintenant, j’exerçais dans un petit café du Maryland, non loin de chez moi dans un loft assez cosy.
Je récitai mon CV dans ma tête et j’en avais même oublié que j’étais en présence de mon nouvel employeur.
— Mademoiselle Dixon, votre CV ferait penser à une boxeuse professionnelle et, ce que nous recherchons ici, ce sont des agents pour personnalités, dit-il.
— J’ai fait des études en gestion d’entreprise et je pourrais très bien servir d’agent.
— Je le vois dans votre regard, votre envie d’avoir ce poste. Mais regardez toutes les femmes qui travaillent dans cet endroit. Elles pourraient même être confondues avec des top models.
Il raconte quoi, lui ? Donc, pour être agent, il faut que je ressemble à Barbie ?
Je le regardai, encore perplexe, car je ne pouvais pas accepter le fait que je n’allais pas avoir ce poste juste parce que je n’avais pas des airs de princesse.
— Donc, si je comprends bien, vous êtes une agence de mannequinat ?
— Non, miss Dixon, me répondit-il en riant.
Il pensait peut-être que je rigolais ?!
— Vous savez quoi, monsieur Snif, je n’ai rien à envier à personne ! Et je trouve ça dégoûtant que vous engagiez des femmes seulement pour leur physique ! J’imagine que c’est pour leur écarter les jambes après le boulot ! lui crachai-je pratiquement au visage.
Oui, je n’étais pas la plus belle femme du monde, mais je n’étais pas non plus la plus moche. Grâce à ma crinière blonde qui s’accordait parfaitement à mes yeux bleus et mon mètre soixante-quinze, je ne croyais pas que j’avais à douter de mon charme.
Toujours sur les nerfs, je me levai tout en projetant ma chaise avec force et je quittai bruyamment le bureau de M. Snif. Euh… ce n’est pas Sniz par hasard ? Bref, je m’en fiche !
En sortant, tous les regards étaient braqués sur moi et je m’en fichais pas mal. Comment pouvaient-ils agir d’une telle manière alors que nous devions tous avoir notre chance ? Je quittai l’entreprise et me rendis dans le café où je travaillais. Une fois sur place, j’entrai dans les ves

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