Confusions intimes
156 pages
Français

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Description


Attirant, sexy... diaboliquement exaspérant !



Wayne a une règle : pas d'attache, pas de sentiments. Jamais.

Caitlin, elle, ne cherche pas le grand amour. S'amuser, oui, mais en respectant tout de même certains principes auxquels elle tient.

Quand ces deux-là se rencontrent aux sports d'hiver, l'attirance est immédiate. Une semaine en mode sexfriends, à la montagne, quoi de mieux pour passer de bonnes vacances ?

Sauf qu'ils ne s'imaginaient pas, un seul instant, que la vie les rapproche une nouvelle fois d'une façon totalement... inattendue.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 194
EAN13 9782376521952
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sarina Cassint

Confusions intimes


ISBN : 978-2-37652-195-2
Titre de l'édition originale : Confusions intimes
Copyright © Butterfly Editions 2019

Couverture ©Droniou. - Adobe Stock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-195-2
Dépôt Légal : Novembre 2019
22111213419
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
À mes deux filles, mes deux trésors,
à cet amour inconditionnel que nous détenons en tant que parents.

À tous ceux qui ont eu la chance de trouver une famille,
quelle qu’elle soit.
1






Caitlin


J’ouvre ma valise après avoir retiré ma doudoune et mon écharpe. Malgré les températures hivernales, il fait vraiment bon dans cette chambre. J’aperçois la neige qui tombe au dehors et je souris.
J’ai bien fait d’accepter ces vacances !
Même si je n’aime pas trop savoir Heather toute seule, dans mon appartement… Surtout en ce moment. Elle m’a assuré en avoir besoin, qu’elle voulait être au calme pour réfléchir, mais j’ai encore en mémoire son regard triste et perdu. Je m’apprête à attraper mon portable lorsqu’un toc énergique contre la porte me fait sursauter.
— Ta sœur est une sainte ! s’écrie Déborah en déboulant sans ma permission.
— Mais je t’en prie, entre, Deb.
— Avec plaisir, me retourne-t-elle avec un tirage de langue en règle. Ne fronce pas les sourcils, tu n’étais pas à poil que je sache !
— Non, certes…
— Bon, on ne va pas y passer dix ans, tu es en train de faire retomber ma joie, là.
— OK, OK, me marré-je. Je ne dis plus rien sur ta manie de ne jamais respecter ma vie intime.
— Tu n’en as pas.
— Deb !
C’est faux, en plus !
Ma meilleure amie part dans un énorme éclat de rire. Très peu discret. Et vraiment très bruyant, comme à son habitude. J’ai beau me retenir, je finis par glousser à mon tour, impossible de résister, son rire est communicatif. Bizarre, mais communicatif.
— J’allais appeler Heather pour la remercier, précisé-je en déverrouillant mon portable.
— Bonne idée ! Mets le haut-parleur.
— Salut, grande sœur adorée, répond Heather au bout de deux sonneries. Alors, les Alpes, c’est comment ?
— Froid, répond Deb. Neigeux.
— Splendide, la coupé-je. On voulait te remercier…
— C’était une super méga bonne idée, Heather, merci ! hurle Déborah en se jetant sur mon lit, manquant de renverser ma valise au sol.
— Elle me fatigue déjà, soupiré-je. Je peux te la renvoyer ?
— Non, merci, s’exclame ma sœur. J’ai vraiment besoin de tranquillité…
— Oui, je sais. Ce serait impossible avec elle. Et… Heather, tu es sûre que tu veux rester seule ? Tu ne connais personne là-bas.
— Et c’est exactement ce que je souhaitais.
— Bon, OK. Appelle-moi au moindre souci !
— Promis.
Je raccroche avec un petit pincement au cœur. Elle est venue passer Noël avec moi à Paris la semaine dernière, loin des parents, et là, elle s’apprête à se retrouver seule pour le réveillon. Je déteste cette idée, car Heather est enceinte de quatre mois et que quelque chose cloche avec cette grossesse. Elle n’a rien dit à notre famille alors qu’elle est pourtant fiancée avec un prétendant validé par notre père. Depuis que son état se voit, elle les évite tous, se contentant de visioconférences.
Je ne sais pas quel est le problème, mais il y en a un.
Je suis peinée de constater que je ne suis plus aussi proche de ma sœur que par le passé. Avant que je quitte mon pays natal pour m’éloigner de mon père. La distance n’aide pas. Elle est aussi très occupée. Pour tout dire, je n’ai jamais rencontré son fiancé ! À cause d’un examen pratique de dernière minute, j’ai loupé sa fête de fiançailles, même si, d’après ses dires, cela ressemblait plus à une réunion de travail entre leurs deux paternels.
Au bout de quelques instants, je prends conscience que la chambre est silencieuse, et je relève les yeux. Ma meilleure amie s’assoit en tailleur, elle affiche un visage compréhensif. Elle sait que cette situation me tracasse, mais que je ne peux rien y faire pour le moment.
— On descend au bar ? m’interroge Deb.
— Pourquoi pas. Laisse-moi juste prendre une douche !
— Ça roule ! Je reviens ici dans vingt minutes, et que tu sois toute nue ou encore sous l’eau, je m’en fiche. Hi, c’est trop cool !
Je lève les yeux au ciel lorsqu’elle fait claquer ma porte. Ma sœur n’a pas fait les choses à moitié, elle nous a réservé deux chambres dans un hôtel cinq étoiles au plein milieu des Alpes françaises. Pour Déborah qui a toujours du mal à payer sa partie du loyer chaque fin de mois, ce doit être le paradis.
Moi, ça me rappelle juste un temps lointain et révolu.
Mais je suis là pour en profiter, pas pour broyer du noir. Je m’active donc parce que vu l’excitation de ma meilleure amie, elle serait capable de me tirer jusqu’en bas en peignoir ! Et je suis fin prête lorsque Deb toque et attend patiemment que je lui réponde, cette fois-ci.
— Je suis un peu déçue, murmure-t-elle en m’entraînant vers l’ascenseur au fond du couloir.
— De quoi donc ?
— Je suis passée au bar nous réserver une table et je n’ai vu aucun mâle digne de ce nom.
— Ça, c’est parce que tu es trop difficile, la taquiné-je.
— Beau et sympa, c’est trop demander ?
— Ça dépend de ce que tu entends par sympa, parce que je t’ai vue rembarrer des types qui semblaient charmants.
— Semblaient, seulement, grimace-t-elle.
Je passe mon bras sous le sien lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrent à nouveau. Nous traversons le hall et nous réfugions dans la partie réservée à la restauration. Déborah a choisi une table pour quatre, placée pile en face de l’entrée.
— Point stratégique ? demandé-je en m’installant.
— Oh que oui ! Je ne veux louper personne !
— Dis donc, toi, tu ne vas pas me lâcher pour le premier beau mâle qui passera cette porte tout de même ?
— Bien sûr que non. J’attends qu’ils soient deux et je les invite à notre table. Je ne serai pas la seule à en profiter, me sort-elle avec un clin d’œil.
Et je ne peux m’empêcher de rire quand ce sont deux sexagénaires qui entrent dans le bar cinq minutes plus tard. Ma meilleure amie fait mine d’être outrée et me lance un regard noir peu convaincant.
— J’ai quelques critères de sélection, me déclare-t-elle. Oh d’ailleurs, regarde ! Ceux-là sont vraiment pas mal.
Je soupire tout en me tournant pour apercevoir les fameux nouveaux venus. Oui, physiquement, il n’y a aucun doute, ils sont beaux. L’un est blond comme les blés avec des yeux clairs. D’ici, impossible de dire s’ils s’approchent plus du vert ou du bleu. Celui qui l’accompagne a les cheveux bruns avec un port de tête presque altier.
— Deux bourges qui puent le fric, marmonné-je.
— M’en fous, commente Deb en se levant. Ils sont beaux, ils sont jeunes et ils vont venir à cette table.
Je ne la retiens pas – ce serait peine perdue –, et avale une longue gorgée de mon cocktail. Je ne suis pas étonnée lorsqu’elle revient avec les deux beaux gosses. Elle peut être très persuasive quand elle veut. Elle a beau ne mesurer qu’un mètre cinquante, elle en impose.
— Bonsoir, me salue le blond en s’asseyant en face de Déborah. Je m’appelle Ashton. Et voici Wayne.
— Caitlin, réponds-je du bout des lèvres.
J’accroche le regard bleu de Wayne qui paraît surpris – et amusé – de mon manque d’enthousiasme. Ma meilleure amie me lance un discret coup de coude.
Je n’ai jamais dit que j’allais lui faciliter la tâche !
— I

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