Saison féérique 4

Pierrette Lavallée

Description

Summer est aquakynésite et même si elle a eu sa part de phénomènes paranormaux, elle ne s’attendait pas à voir débarquer un séduisant vampire qui lui raconte une histoire abracadabrante. Elle doit trouver un habitant d’Autre-monde, ami avec le Prince Artegal de Fairysia, l’aider à se souvenir de qui il est vraiment afin que son âme, contenue dans une triskèle, puisse réintégrer son corps. En effet, lui seul a la capacité d’ouvrir un portail entre la Terre des hommes et Fairysia, permettant ainsi aux alliés du Prince de reprendre les rênes de la contrée actuellement sous le joug de Rubionix.

Mais tout ne se passe pas comme prévu, car celui sur qui la jolie Summer craque, ce n’est pas Zyan, le quatrième larron du groupe, mais Byron Quinn, le beau vampire, le non mort... le sans âme, mais si elle décide de choisir son cœur plutôt que la raison, alors Fairysia est perdu.

Sujets

• Féérie
• Légende (Wieniawski)
• Littératures de l'imaginaire
• Féerie
• Romance
• Malédiction
• Fiction
• Paranormal
• Légende
• Littérature

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 22 septembre 2021
• Nombre de lectures: 25
• EAN13: 9782819103356
• Langue: Français

Extrait

Courant Estival Tome 4 Saison féérique

Du même auteur aux Éditions Sharon Kena Au cœur de la volupté Les cow-boys lovers La malédiction tsigane tome 1 à 5 JAWD Sous le masque des apparences Défis entre amies l’intégrale Un rôle sur mesure Les Warriors tome 1 à 7 Lever de rideau Flics de mon cœur l’intégrale Une doublure imparfaite Représentation théâtrale Saison féérique tome 1 à 2 Les Blackburn, l’intégrale Let me die Let me cry Sombre vengeance

Pierrette Lavallée Courant estival tome 4 Saison féérique

« Le Code de la propriété intellectuelle et artisti que n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, qu e les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ay ants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Ce tte représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » © 2018 Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com

Je vais commencer en remerciant de tout mon cœur Cy rielle, mon éditrice, pour la confiance exceptionnelle qu’elle a dans mes romans, pour sa disponibilité et pour sa gentillesse.

Merci à ma famille : mes parents qui sont aussi ent housiastes que moi lorsqu’un de mes romans est édité. Mon mari Jipé, qui me soutien t à 1000 %, et qui m’emmène partout à la rencontre de mes lecteurs… Mes enfants , Aurélie, Nicolas et Théo… vous êtes ce que j’ai de plus cher au monde… Je vous aim e… Ma frangine et son chéri, merci d’être là pour moi, je vous adore.

Merci à mon Ange gardien qui veille sur moi de là-h aut…

Merci à toute l’équipe Sharon Kena… Les membres du comité de lecture, les correctrices, sans oublier l’exceptionnelle Feather Wenlock, notre illustratrice.

Merci à mes Bêtas lectrices, Nath, Bibi, Tiya…

Merci à mes amies, aux blogueurs, aux chroniqueurs…

Mais avant tout, merci à vous, lecteur, ce roman es t à vous…

PROLOGUE CHAPITRE 1 CHAPITRE 2 CHAPITRE 3 CHAPITRE 4 CHAPITRE 5 CHAPITRE 6 CHAPITRE 7 CHAPITRE 8 CHAPITRE 9 CHAPITRE 10 CHAPITRE 11 CHAPITRE 12 CHAPITRE 13

CHAPITRE 14 CHAPITRE 15 CHAPITRE 16 CHAPITRE 17 CHAPITRE 18 CHAPITRE 19 CHAPITRE 20 CHAPITRE 21 CHAPITRE 22 CHAPITRE 23 CHAPITRE 24 CHAPITRE 25 CHAPITRE 26 CHAPITRE 27 CHAPITRE 28 CHAPITRE 29 CHAPITRE 30 CHAPITRE 31 CHAPITRE 32 ÉPILOGUE

Table des matières

PROLOGUE

Le jeune homme fixa la Dame Blanche en secouant la tête… Il ne parvenait pas à en croire ses yeux. Comment avait-elle osé refermer définitivement le passage entre Fairysia et la Terre après en avoir éjecté les seul s qui pouvaient venir à bout de Blackred ? Pire, il se demanda aussitôt ce qu’elle attendait de lui, car il était le seul qu’elle avait immobilisé sur place, l’empêchant de rejoindre ses amis, à présent coincés sur Terre. Il se trouvait maintenant sous l a coupe de cette femme qu’il exécrait tout autant qu’il admirait. Elle l’avait pris par surprise, au moment où il vei llait sur les alliés des Élémentaires, afin qu’aucune menace ne vienne s’abattre sur eux e t avant qu’il n’ait pu franchir le passage, celui-ci s’était refermé devant lui, le co ndamnant à subir la mauvaise humeur de la Déesse. Heureusement, il était patient et il vivait depuis suffisamment d’années pour attendre le bon moment pour intervenir, aussi se contenta-t-il d’observer cette silhouette éthérée, immaculée, jusqu’à ce qu’elle v euille bien lui signaler la raison de sa présence. Il fallut un moment à la Grande Dame pour s’apaiser suffisamment, mais lorsqu’elle jeta un regard vers le beau brun, il aurait pu jure r que s’il n’était pas encore réduit à un tas de poussière à ses pieds, c’était qu’elle avait besoin de lui, mais avant qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche, il attaqua. – Eh bien, ironisa-t-il, j’ai l’impression que tout ne se passe pas exactement comme vous l’aviez prévu ! – La seule chose qui m’importe, c’est… – Fairysia, oui, vous nous l’avez suffisamment répé té, soupira-t-il en levant les yeux au ciel. Mais vous avez omis un petit détail. – Lequel ? demanda-t-elle, incisive. – C’est que si vous pouvez influer sur les éléments , si vous pouvez changer l’eau en vin, le fer en or ou la pluie en flammes, vous ne p ouvez pas interférer sur les sentiments profonds, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’amour. Le prince Artegal a trouvé sa moitié et, de toute évidence, il n’a eu besoin d e personne pour lui dire qui aimer. – Ça ne devait pas se passer de la sorte ! murmura- t-elle. J’avais la fille parfaite pour lui, pour régner à ses côtés, le moment venu. Une petite impulsion aurait suffi pour qu’il en tombe amoureux. – Mais l’amour qu’il ressent pour la Princesse Keme ntari est fort, pur, beau… Vous ne seriez pas parvenue à les séparer. La Grande Dame ne répondit pas, elle venait de subi r un choc énorme et ignorait si elle parviendrait à sauver Fairysia, mais elle n’av ait pas le choix, et devait à présent se tourner vers celui qui fut jadis l’un des ennemis l es plus acharnés des Seelies. Un pendentif parut au bout d’une chaîne et elle le tendit à son détracteur qui la dévisagea, interrogatif, avant de s’en saisir avec précaution. – De quoi s’agit-il ? – Tu le sais parfaitement ! Il s’agit de l’âme du q uatrième larron, de celui qui sera capable de rouvrir le portail. Il faut que tu l’amè nes à la quatrième Élémentaire et que tu l’aides à sauver cet homme. Il faut que toutes s oient réunies avant un mois, ensuite, mes pouvoirs seront trop faibles pour continuer de protéger Fairysia. – Qui est ce quatrième homme ? – Tu le sauras suffisamment tôt. Avant d’avoir pu prononcer un mot de plus, la Grand e Dame psalmodia et un portail temporaire s’ouvrit… Quelques secondes plus tard, e lle était seule, et une larme glissa sur sa joue translucide. Le temps était compté, le cercle des saisons serait bientôt refermé et il serait temps pour elle de rejoindre l’infini…

CHAPITRE 1

Ce jour-là, comme tous les matins avant de partir à son travail, Summer se rendit dans la chambre forte de sa maison, une minuscule p ièce barricadée par d’imposantes serrures, des cadenas solides et une alarme numériq ue ; la porte était cachée derrière une lourde tenture. Il n’y avait qu’un seul objet à l’intérieur : un coffre de rangement en bois, à la patine ancienne, recouvert de plaques de fer, dont les poignées et les charnières étaient ciselées dans un métal fin et dé licat. Ce qu’il protégeait était toute la vie de la jeune femme et elle en mourrait si le con tenu venait à tomber entre des mains malintentionnées. Elle s’agenouilla devant la malle et souleva le cou vercle, le cœur battant. Elle resta là un moment, se contentant d’observer ce qui se tr ouvait à l’intérieur. Elle y posa le bout des doigts, le caressa avec révérence puis ref erma le tout, veillant à rabattre correctement le loquet, la poitrine serrée par l’ém otion. Puis elle se leva et sortit sans un bruit, verouillant chaque point de sûreté. Perso nne ne pourrait jamais pénétrer dans ces lieux hautement sécurisés, mais c’était sa hant ise et c’était pour cette raison qu’elle prenait soin de procéder chaque matin à tou tes ces vérifications. Elle se dirigea vers la salle de bains et se déshab illa lentement. Elle avait une sensualité à fleur de peau et dès que ses paumes fr ôlèrent ses seins, elle laissa échapper un gémissement de pur désir. Elle leva la main et, sans même toucher au robinet, accéléra le débit de l’eau et lorsque le j et fouetta sa peau sensible, elle rejeta la tête en arrière, offrant son visage à cette pluie fraîche et bienfaisante. Il était encore tôt, mais il fallait qu’elle soit s ur la plage pour neuf heures, heure à laquelle commençait son travail de Sauveteur en Mer , boulot qui lui permettait de combiner à la fois son désir d’aider les autres et aussi d’être en contact avec son élément. Elle s’extirpa des sanitaires, ferma les y eux et, utilisant son don, fit s’évaporer les gouttes d’eau qui glissaient sur son corps. Que lques secondes plus tard, elle était suffisamment sèche pour enfiler sa tenue de travail , un maillot de bain d’un orange vif et dont le logo était imprimé sur un fond bleu sur la poitrine. Elle jeta un coup d’œil par la fenêtre et réalisa que la météo, magnifique jusq u’alors, s’était considérablement dégradée pendant la nuit. Un voile nuageux recouvra it le ciel, cachant le soleil qui, pourtant, depuis deux semaines était plus que prése nt. Elle enfila un pantacourt de plongée et récupéra son coupe-vent sur la patère da ns l’entrée. Elle vivait dans une petite maison sur la plage, au ssi elle n’avait que quelques mètres à parcourir sur le sable avant de parvenir à la tour de surveillance. Elle y grimpa avec souplesse, s’appuya contre la balustrade et hu ma profondément les odeurs d’embruns, puis pénétra à l’intérieur afin de s’emp arer des jumelles. Ce qu’elle faisait à cet instant même était là aussi immuable. Avant le grand rush, elle observait toujours les environs d’un coup d’œil professionnel, afin d’ éviter un éventuel danger. Il y avait peu de monde sur la plage, seuls quelques joggeurs affrontaient la fraîcheur et la bruine. Summer étudia attentivement chaque parcelle de l’étendue sablonneuse. C’est alors que le paysage au Nord attira son attention, elle régla le zoom, mais ce qu’elle avait remarqué était situé trop loin pour qu’elle p uisse distinguer clairement de quoi il s’agissait. Pourtant, elle était persuadée que quel que chose clochait. Elle entendit un bruit de pas dans les escaliers. E lle jeta un coup d’œil à la pendule, il était neuf heures passées de cinq minutes, aussi elle savait que ce ne pouvait être que Driss, son coéquipier. Elle sortit en courant, se saisit de la bouée et du talkie-