Cyrus

Mj Fields, Rose Seget

Description

Avant de trouver l
’
amour, Cyrus, Jase, Zandor et Xavier Steel travaillent dans leur studio de tatouage familial, Forever Steel, toute la journée et parfois, jusque tard dans la nuit. Lorsque le studio ferme, ces bad boys tatoués, percés et dominateurs s'
amusent. Et pas, qu
’
un peu.

Faites la connaissance de Cyrus, l’aîné des frères Steel. Il est fort, indépendant et endommagé. Mais ne soyez pas désolés pour lui, Cyrus aime sa vie telle qu’elle est. Pas de règles, pas d’engagements, et pas plus de trois fois avec la même femme.

Jusqu’à Tara.

Une enfant de l’assistance publique qui ne peut pas se souvenir d’avoir été aimée ou de s’être un jour sentie en sécurité, Tara fait ressortir le côté alpha protecteur de Cyrus. Et même s'il déteste l’admettre, autre chose. Quelque chose qu’il souhaite ne pas ressentir. Quelque chose qui pourrait affaiblir sa résolution.

Alors qu’ils passent plus de temps ensemble, la règle de Cyrus – trois fois sans aucune attache – se désintègre. Mais Cyrus déteste être vulnérable. Il déteste se sentir faible. Alors il fait ce que tout homme au sang chaud effrayé par l’engagement fait... il laisse glisser Tara entre ses doigts, plutôt que de la laisser entrer.

Mais avec lui, Tara est une combattante, et elle ne compte pas abandonner.

Sujets

• Époque contemporaine
• Romance
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 589
• EAN13: 9782376763260
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
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Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Cyrus
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2013 MJ Fields
Titre original : Cyrus
© 2013 MJ Fields
Traduit de l’anglais par Rose Seget
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Raphaël Rivière
 
Conception graphique : © K23 Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-37676-326-0
Première édition française : juin 2018
Première édition : octobre 2013
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Twisted Steel
Tony et moi
Smashing panties
Ça va mieux, maintenant
La faire craquer
L’heure du choix
Te trouver
Saint John
Fester
Trouvée
Touché
Brûlante
Aucun contrôle
Tiraillée
Interdit de bouger ton petit cul
La famille, c’est important
Remonté à bloc
Birdies
Sans gants
Levier de vitesse
Libérée
Mourir
Il est temps
Adieux difficiles
S’envoler
Tourner la page
À la maison
Forever Steel
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
CYRUS
Une affaire de famille ~ Tome 2
 

 
 
MJ FieldS
 

Twisted Steel 1
 
CYRUS

Je n’aimais pas la fin de saison dans notre petite ville côtière. Cela impliquait de moins bonnes affaires au salon et moins d’occupation pour moi. L’oisiveté est la mère de tous les vices , disait toujours ma mère. D’ailleurs, je pense que c’était la raison pour laquelle elle avait créé Forever Steel . Le salon rapportait plus d’argent que le restaurant, surtout hors saison, mais j’étais persuadé qu’elle avait beaucoup pensé à occuper nos mains par la même occasion. Ce n’était pas un hasard si elle avait eu cette idée après avoir surpris Zandor avec la femme de notre voisin. La voir leur courir après, un balai à la main, me faisait encore rire aujourd’hui.
Zandor avait le pantalon au bas des jambes et les seins de mademoiselle Betty tressautaient follement. En revanche, elle avait toujours son pantalon, elle, ce qui m’avait rendu perplexe. Enfin, j’étais surtout curieux de savoir ce qui s’était VRAIMENT passé dans notre garage cette nuit-là. Mais Jase et moi avions vite compris, après l’avoir entendue dire à quel point elle trouvait immoral de coucher avec une femme mariée. Elle bafouillait de rage, à moitié en italien, à moitié en anglais, les mains s’agitant dans tous les sens. Je m’en souvenais comme si c’était hier.
— Je ne couchais pas avec elle, Momma. Elle pratiquait une fellation.
— Où as-tu appris des mots pareils, Aleszandor ?
— Dans tes livres, Momma. C’est magnifique comme expérience : vénérer un corps pendant qu’on vénère le tien. Mademoiselle Betty voulait me montrer sa dernière création artistique et…
— ZANDOR STEEL ! Mademoiselle Betty s’est fait tatouer le lutin des boîtes de céréales sur un de ses faux seins ! Nous sommes loin de l’œuvre d’art ! Et qu’y avait-il à vénérer sur ton pénis, dis-moi ?
— Je ne veux pas me vanter, Momma, mais mon pénis est vraiment une œuvre d’art en revanche.
Jase et moi étions morts de rire lorsque ma mère avait déboulé dehors. Elle nous avait alors tiré les oreilles. Nous étions un peu vieux pour ça, mais quand ta mère s’appelle Josephina Steel, l’âge n’est pas un problème. Elle nous avait tous installés autour d’une table pour nous donner une « leçon ». Xavier était sur le point de rentrer à la maison ; en fait, il était déjà en retard, mais nous avions réussi à convaincre notre mère qu’il avait dit qu’il rentrerait après vingt et une heures.
Je me balançais sur ma chaise quand j’avais vu Xavier traverser la pelouse en courant en remontant sa braguette juste après avoir embrassé une dernière fois la fille aînée de mademoiselle Betty. Je m’étais alors mis à me tordre de rire et ma mère m’avait jeté un regard noir. Jase avait tout vu et il était sur le point d’exploser lui aussi. Il était totalement stone, je pense. À cette époque, Jase allait très mal ; il venait de perdre Charlee et Petite Bell. Xavier était entré et avait salué tout le monde d’un clin d’œil et fait un high five à Zandor.
Ces deux enfoirés étaient de mèche. Zandor avait occupé la mère pendant que Xavier concluait enfin avec la fille. La fille de Betty, Sally – eh oui, c’était son nom – était l’allumeuse du quartier. Vous voyez le genre ? Sexy comme pas possible, mais se considérant trop bien pour les mecs du coin. Xavier s’était assis pendant que ma mère hurlait et nous faisait la leçon ; elle en avait même pleuré. Enfin, elle avait fait semblant, mais avec une grande conviction. Ce n’était peut-être pas une performance digne d’un Oscar, mais bien d’un Emmy.
Zandor avait jeté un regard à Xavier signifiant : « Alors comme ça s’est passé ? » et celui-ci avait répondu par un clin d’œil. Ma mère nous tournait le dos et Xavier en avait profité pour mettre son doigt juste sous le nez de Zandor. Quel porc ! Zandor lui avait jeté un coup d’œil qui convoyait toute son admiration et Xavier avait continué à mimer tout ce qui s’était passé en se fourrant les doigts dans la bouche. Zandor avait alors articulé : « C’était bon ? ».
Xavier avait acquiescé, puis Zandor avait formé un cercle avec une main tout en mimant la pénétration avec ses autres doigts. Xavier avait articulé, toujours silencieusement : « Demain ».
Jase avait alors souri ironiquement et continué cette petite gesticulation pour demander si elle lui avait fait au moins une fellation. Mais il avait secoué négativement la tête. Jase avait chuchoté : « Elle m’en a fait une à moi. » Zandor et Xavier avaient alors poussé une petite exclamation faisant faire volte-face à notre mère, qui ne s’était pas arrêtée pour autant de parler.
À la fin, ils avaient fait des paris pour savoir qui conclurait le premier, et moi, j’avais misé tout ce que j’avais en promettant que je les aurais toutes les deux… en même temps.
Ma mère était au restaurant le lendemain soir, elle aidait mon père pour la fermeture. Il me restait un jour de permission avant de repartir en mission ; j’étais donc allé chez mademoiselle Betty, avec une bouteille de whisky pour m’excuser du comportement de ma mère.
Sally était là el