Dans la peau de l'autre

Sean Michael

Description

Coby et Bastian sont peut-être jumeaux, mais ils sont si différents l’un de l’autre qu’ils ont choisi de vivre de part et d’autre de leur planète.

Bastian, un ancien toxicomane, vit avec son Dom, Gus. Coby est à l’opposé, comme d’habitude, et vit avec son partenaire soumis, Walt.

Ce qu’ils ignorent de la planète Brandish, c'est que les dieux obtiennent ce qu’ils désirent. Du moins, jusqu’à ce que ces mêmes dieux échangent les deux jumeaux, mettant Coby et Bastian dans le corps de l’un et de l’autre.

Parviendront-ils à traverser la planète pour récupérer leurs corps ? Et pourront-ils survivre à l’échange en attendant ?

Note de l'éditeur : Ce récit est une fantasy érotique.

Sujets

• Fantastique
• Romance fantastique
• Romance
• Toute la romance
• Romance fantasy
• Littérature
• Fantasy
• Fiction
• LGBT
• Gay
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• LGBTQ+
• Romance policière

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 15 juin 2023
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782384402885
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Dans la peau de l’autre
Copyright de l’édition française © 2023 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2006 Sean Michael
Titre original : Switched
© 2006 Sean Michael
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture et correction par Yzalia corrections
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-288-5
Première édition française : juin 2023
Première édition : avril 2006
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Dans la peau de l’autre
 
 

 
 
Sean Michael
 

 
Prologue
 
 
 
 
Tour Valhal, Planète Brandish
Tous ceux qui étaient quelqu’un – du Créateur lui-même à la minuscule Fata – assistaient à Eventide à la Tour Valhal. Il était si rare qu’ils acceptent de se réunir en masse, de se tenir debout et de regarder à travers les vastes fenêtres pour contempler la pure perfection qu’était Valhal, que la structure cristalline semblait presque vibrer sous le poids de leur présence.
Il existait une légende – certains disent que c’est Gai qui l’a lancée, d’autres jurent que Luni et Sola l’ont inventée entre eux, mais cela n’avait pas d’importance maintenant – selon laquelle les joyaux que la mer chaude de Brandish déversait sur le rivage, lorsqu’ils étaient touchés par la lumière des trois soleils au crépuscule, pouvaient transformer les mortels en dieux.
Les dieux encourageaient cela, bien sûr, pour le plaisir de voir les mortels braver les éléments tout en sirotant leurs boissons et en se faisant plaisir.
Ils s’étaient rassemblés, certains regardant fixement l’obscurité croissante, d’autres tournant paresseusement autour d’une piste de danse couverte d’étoiles. Un groupe, cependant, se prélassait ensemble sur un cercle de divans pâles, une foule de parasites se tenant anxieusement à proximité dans l’espoir que quelqu’un les remarque, les voit.
— Ils deviennent tellement arrogants.
La plainte de Skye résonna, claire et sonore, son écho se propageant jusqu’à ce que quelqu’un le fasse taire.
— Arrogants et prétentieux. Imagine, beaucoup d’entre eux ne croient même plus que les dieux existent !
Il y eut des murmures d’accord tout autour et Vinna, habillée d’une robe presque transparente qui semblait bouger autour d’elle constamment, claqua des doigts, leurs verres se remplissant à nouveau.
— Eh bien, on peut toujours les rabaisser d’un cran ou deux, mes chéris.
Terra passa une main dans ses longs cheveux bruns, un sourire malicieux aux lèvres.
— Oh ! Les transformer tous en cochons !
La suggestion vint de la foule et personne ne se soucia de savoir qui, parmi le rassemblement de garçons liés avec du cuir, l’avait proposée.
Terra secoua la tête.
— Trop facile.
— Et ennuyeux, dit Créateur, sa simple robe blanche semblant briller, sa voix de basse profonde exigeant l’attention.
Eh bien, c’était Créateur, après tout.
— Cela pourrait être très divertissant si nous faisons les choses correctement.
Les autres s’amassèrent autour d’eux, écoutant leur conversation, se joignant aux idées qui étaient lancées et échangées jusqu’à ce que les soleils se couchent, les mortels retournant chez eux, inchangés.
Ce ne fut que lorsque les dieux jumeaux appelés Gemini apparurent, deux paires d’yeux noirs dansant avec un plan diabolique, qu’ils trouvèrent leur amusement.
 


Chapitre 1
 
 
 
 
T’ven, Confins Méridionaux, Planète Brandish
Le rituel était important pour Walt.
Il en aimait la spiritualité, l’ordre. Il était familier et apaisant, et il l’aidait à se vider l’esprit, à se préparer et à être paré pour son amant.
L’eau de la douche était chaude contre sa peau, caressant son corps. Il leva son visage vers elle en souriant. Il avait nettoyé sa peau glabre, tout, même sa tête, rendue lisse, rose et propre avec de la cire chaude. Maintenant, il était temps de se laver à l’intérieur. Il se pencha sur le banc de la cabine de douche, les jambes écartées, et s’étira en arrière, glissant des doigts savonneux en lui.
L’odeur du cuir et du musc le frappa, et il rencontra le regard de Coby, concentré et aiguisé alors que son amant s’appuyait contre le cadre de la porte.
— Ne t’arrête pas.
— Oui, Maître, murmura-t-il, les yeux fixés sur le long corps vêtu d’un pantalon ajusté en cuir foncé et d’une simple tunique beige, alors que son rituel passait de familier et apaisant à intense et chaud.
Il utilisa ses doigts pour assouplir son corps, s’étendant, s’étirant, s’enduisant. Puis il fut temps de glisser le tube. Il gémit doucement lorsque le plastique froid le pénétra. Coby ne dit rien, restant debout et observant, les yeux durs et aiguisés, concentrés.
Oh, être vu par son Coby, c’était une merveille.
Il tourna le robinet, laissant l’eau commencer à le remplir. Un faible geignement vibra de son corps à mesure que l’eau coulait en lui, et quand il fut sûr de ne plus pouvoir en supporter une autre goutte, il finit par le fermer.
Coby s’approcha, un doigt glissant le long de sa colonne vertébrale.
— Que ressens-tu ?
Il ronronna, ses yeux révulsés alors qu’il se léchait les lèvres.
— Si plein.
— Tu te purifies pour moi.
Coby semblait si satisfait, ses yeux gris brûlants.
Il aimait être capable de le mettre dans cet état.
— Oui, Maître, pour vous.
La main de Coby glissa vers le bas, entourant le scrotum nu de Walt, faisant rouler ses testicules, tirant suffisamment pour qu’il le sente. Walt couina et se mordit la lèvre, se concentrant pour ne pas déverser l’eau de lui.
— À moi.
Une autre longue et lente traction.
Il gémit cette fois, le corps tremblant d’effort.
— Oui, Maître.
— Oui.
Son érection fut caressée, la main se déplaçant lentement.
Frissonnant, il serra les poings, les yeux fermés. Il n’allait pas pouvoir retenir l’eau beaucoup plus longtemps, pas avec Coby qui le distrayait autant.
— Ne te déverse pas, bébé.
Les mots étaient fermes, sûrs.
Il secoua la tête.
— Je ne le ferai pas, Maître.
Et il ne le ferait pas. Peu importait à quel point il en avait besoin. Un frisson le parcourut.
— Je sais.
Coby ne doutait jamais de lui. Jamais. Et cette confiance lui donna la force de continuer, de retenir l’eau en lui et d’apprécier les caresses fermes et lentes.
— Dis-moi ce que tu ressens.
Ses mains étaient implacables, elles connaissaient tout de lui.
— Si plein. L’eau. C’est une pression à l’intérieur de moi. Qui veut sortir. Et vous. Votre main. Si chaude. Le plaisir est… indéniable.
Il haleta entre chaque phrase courte, donnant à Coby tout ce qu’il demandait.
Ses doigts traînèrent sur son cuir chevelu chauve en une douce caresse.
— Finis, et rejoins-moi dans la chambre.
Il hocha la tête.
— Oui, Maître.
Il attendit que Coby soit parti, puis relâcha son sphincter avec un gémissement, la libération de l’eau de ses intestins étant douce, suffisante pour le faire jouir, mais il n’avait pas reçu la permission de le faire.
Alors il ne le fit pas.
Il se lava promptement, se savonnant puis se rinçant. Il prit son temps pour se sécher correctement – Coby n’aurait pas voulu qu’il soit pressé et déconcentré. En même temps, il se déplaçait rapidement. Il n’avait aucune envie de faire attendre son maître.
La musique remplissait l’air, lourde et rythmée, mais sans colère, une girouette sûre de l’humeur de son amant. Il commença à bouger au rythme de la musique, se glissant dans leur chambre, la queue frétillante.
Coby attendait, les yeux brillants et chauds, toujours habillé.
— Tu es prêt pour moi.
Ce n’était pas une question.
Walt inclina la tête.
— Toujours, Maître.
— Déshabille-moi.
— Oui, Maître.
Il s’approcha de Coby, désirant arracher les vêtements du corps de son Maître.
— Comment voulez-vous que je m’y prenne ?
— Adore-moi. Touche-moi. Prends ton temps.
Il rayonna.
— Oui, Maître.
Il se mit à genoux et se pencha pour dénouer les fermetures de ses bottes. Ce dernier bougeait au rythme de la musique, juste un peu, les yeux fixés sur lui. Walt brillait sous ce regard, les doigts trembl