Dark feeling - Trilogie Intégrale
413 pages
Français

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Dark feeling - Trilogie Intégrale , livre ebook

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Description


Dark romance - Trilogie intégrale - 897 pages



Deux destins vont se percuter... violemment.


Elle, Athanaïs, jeune, belle et modeste. Lui, Alec, mercenaire des temps modernes le plus recherché de la planète. Un regard et quelques mots auront suffi. Elle sera sa proie. Elle devra lui appartenir. Peu importe la cruauté à déployer pour la rendre docile et obéissante...



Athanaïs est mon Obsession.


Je l'ai enlevée, emprisonnée à l'autre bout du monde. Je lui ai volé son passé, je contrôle son présent et lui impose mon futur. Qu'elle l'accepte ou non, elle n'existe dorénavant qu'à travers moi.


Entraînée dans mon univers sombre et terrifiant, elle ne peut m'échapper !



Il m’a anéantie.


Je pensais avoir vécu le pire, mais ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait. L’abandon d’Alec reste incontestablement la sentence la plus destructrice qui m’ait été infligée.


Pour la première fois depuis notre rencontre, je me sens morte, dénuée d’âme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 janvier 2023
Nombre de lectures 243
EAN13 9782379611988
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dark feeling - Intégrale

Intégrale

Tasha Lann
Intégrale

Tasha Lann

Mentions légales
Éditions Élixyria
   http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-198-8
Photo de couverture : Photosvit
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Parce que vous méritez
les émotions les plus intenses !
LIVRE 1
TRAQUÉE
Chapitre 1

Athanaïs
S’avachir, c’est peu dire. Je m’effondre littéralement sur la chaise de bar, la seule encore libre à cette heure d’affluence. Face à une minuscule table, un peu à l’écart, je m’assure une certaine tranquillité. Je connais cet endroit comme ma poche. Il est comme ma deuxième maison, mieux, ma bulle d’oxygène.
J’enlève ma veste en jean avant de me saisir la tête entre les mains. Il me faut toute ma concentration pour reprendre une respiration naturelle. Cet emploi va avoir raison de moi. En plus de m’épuiser moralement, il me vide de toute énergie. Suivre la cadence, faire son quota, aller toujours plus vite, avec le sourire, bien sûr. Il faudrait limite faire le boulot de deux salariés en sept heures. Et le tout sans jamais broncher ni toucher de prime.
Je mets toutes les chances de mon côté pour décrocher le fameux CDI qui me fait tant rêver. Sans me vanter, je peux affirmer que j’ai l’âme d’une employée modèle : dynamique, ponctuelle, souriante et intéressée. En gros, je suis un mouton qui dit amen à tout. Si la plupart du temps, ça ne me dérange pas d’être suiveuse, le surplus d’activité et les heures supplémentaires à gogo me font tout de même grincer des dents. Mon corps malmené commence à me donner des signes de saturation ; crispation, maux divers, force musculaire déclinante. Il faut dire que travailler à la chaîne dans une cartonnerie n’est pas de tout repos. Debout du matin au soir, il faut une condition physique irréprochable, mais dix-huit mois sans vacances, ça userait n’importe quel athlète.
Clairement, là, je sature. Je vais craquer ! La soupape va sauter. Je ne garantis pas le final, mais je sais que je ne vais pas tenir longtemps. Il faut que je sois fixée sur les intentions de mon patron. Soit il m’embauche soit… je ravale ma fierté. J’ai toujours été trop gentille, trop bonne, trop conne. Je suis maudite, car j’ai une conscience professionnelle.
— Excusez-moi ?
Je sursaute, surprise d’être interpellée par un ton aussi agressif. Il me faut quelques secondes pour me resituer et considérer un homme d’une beauté à couper le souffle qui me fixe avec exaspération. J’en perds la parole, ce qui visiblement augmente son agacement.
— Vous êtes installée sur mon siège, poursuit-il d’une voix sourde.
— Je vous demande pardon ? demandé-je sans comprendre.
— Vous venez de vous asseoir à ma place, explique -t-il en insistant sur chaque syllabe comme si j’étais un brin attardée.
Mal à l’aise face à une attitude aussi hostile, j’essaie de trouver un indice sur le fait que cette table était occupée ou réservée, mais n’en trouve aucun. Pas de verre, ni d’écriteau, ni de veste déposée. Je n’aurai jamais osé m’y attabler dans le cas contraire.
— Je suis navrée, mais rien n’indique une quelconque réservation, plaidé-je dans l’espoir de radoucir son humeur.
S’il continue à flamboyer ainsi du regard, je risque une combustion spontanée... Sa mâchoire carrée, son teint mat, ses cheveux ébène ramenés en arrière confirme la dureté du personnage. Son autorité naturelle transpire par chaque cellule de son corps. Je frissonne malgré moi, me sens terriblement petite et insignifiante devant lui. Ses vêtements noirs ne font que pousser le mystère à son paroxysme.
— Cette table est la mienne, répète-t-il d’un ton qui n’émet aucune répartie.
Plus que ça, il me donne un ordre camouflé. Il veut que je dégage. Momentanément indisponible, ma jugeote m’abandonne . Immobile , telle une proie qui se sent traquée, je campe à ma place sans effectuer le moindre mouvement. Ne surtout pas attiser la bête qui l’habite. Son regard de plus en plus sombre me fait l’effet d’un coup de fouet. Il se penche en avant, me fait tressaillir. Sa proximité soudaine hérisse mon épiderme. D’une voix aussi basse que lente, comme seules les mamans savent le faire pour menacer leurs enfants perturbateurs, il susurre à mon oreille :
— Sachez que chaque acte a ses répercussions.
L’adrénaline pulsant dans mes veines me fait pousser des ailes. À moins que ce ne soit l’envie de m’affirmer, de me défendre pour une fois. Si je m’écrase au boulot, il faut bien équilibrer la balance dans ma vie personnelle. Retrouvant la parole, je décide de lui rabattre son caquet.
— Si tel était vraiment le cas, je ne devrais pas me faire agresser dans un bar à ce moment précis !
Le cœur battant la chamade, je baisse la tête sur mon portable. Si je n’avais pas été aussi à bout de nerfs, je me serais sans doute écrasée et j’aurai fui, mais là, je suis bien décidée à me battre. Même si c’est avec un bel homme sorti de nulle part.
Hypnotisée par mon écran, j’essaie d’oublier sa présence. Je regrette ma tenue de travail négligée, mais confortable ; t-shirt distendu, pantalon délavé et basket non attachée. Ma peau s’électrise sous l’insistance de son regard. Il fulmine littéralement. L’air qui nous entoure s’alourdit davantage.
— Dois-je comprendre que vous n’êtes pas disposée à bouger ? me demande-t-il au bout de quelques interminables secondes.
— Quelle perspicacité ! bougonné-je sans lui accorder la moindre attention.
Non pas que je sois impolie, mais je suis incapable de soutenir la profondeur de ses yeux. Soudain, il m’empoigne le bras. D’une fermeté parfaitement contrôlée, il s’arrête juste avant la douleur. Cet homme sait exactement ce qu’il fait. Je suis à deux doigts de me faire pipi dessus, une vraie mauviette. Je ne comprends pas pourquoi aucune des personnes présentes ne vient à mon secours.
Il prend ma trouille pour de l’entêtement, car il fronce les sourcils avant de me lâcher avec dégoût. Il se détourne après un dernier regard que j’interprète comme une véritable mise en garde.
Je compte les secondes en le voyant s’éloigner. Mon soulagement n’a pas d’égal quand il disparaît enfin de mon champ de vision. Ce type me file la chair de poule.
Trop autoritaire, trop dominant, trop imposant. Trop !
Il a l’attitude d’un gangster qui a le monde à ses pieds.
Je profite de ce répit pour passer commande à Steph, la serveuse blonde au caractère bien trempé. La seule chose capable de me détendre  : un smoothie Pink Miami ! Ce mélange de fraise, de sirop et de jus d’ananas est une tuerie. Dès la première gorgée, les souvenirs qui m’envahissent me détendent. Maman me préparait toujours ce cocktail vitaminé le week-end. Je soupire, relâche ainsi la pression.
Petit à petit, j’en viens à oublier ma dure journée d’esclave en usine. Impossible, cependant, de me détendre complètement. L’intervention de cet inconnu me laisse perplexe. Nullement rassurée, je décide toutefois de ne pas m’attarder. Je paie ma consommation et file en priant pour ne pas le croiser en terrasse.
Aucune trace ! Mes épaules se décontractent pour de bon. Le stress de la journée évacué, je profite du trajet pour m’aérer. Même s’il fait assez lourd, l’ambiance estivale est agréable. Surtout que, par miracle, il ne pleut pas. L’orage semble attendre que je rentre pour éclater.
Le ciel grisâtre laisse place à l’éclairage public. Pour un jeudi, peu de piétons affrontent ce début de nuit. Je tourne au coin de ma rue quand un vrombissement se fait entendre. Un cinglé en moto remonte l’avenue à vive allure. Pourquoi les flics ne sont jamais là quand il faut ?
Arrivé à ma hauteur, le moteur pétarade dans un son assourdissant. Il klaxonne, puis redémarre en trombe. Peu rassurée de traîner seule dehors, je trottine jusqu’à chez moi. Je monte les six étages au même rythme, et me cloître dans mon vingt mètres carrés : une vulgaire chambre de bonne que je loue depuis des années, mansardée avec un unique velux qui m’apporte de la luminosité. Mon salaire ne me permet pas meilleur logement. Sous les toits, il fait chaud l’été et froid l’hiver, mais tout ce qui m’importe, c’est d’avoir un chez-moi. J’ai une grande pièce qui sert de cuisine, salon, chambre, dressing, décorée dans les tons parme que j’aime particulièrement, et une salle de bains basique et fonctionnelle.
Après avoir retiré mes chaussures et ma veste, je m’allonge sur mon clic-clac qui fait office de lit et de sofa. Un gémissement d’aise m’échappe. Dans mon antre, je me sens en sécurité. Certes, c’est minuscule, mais j’ai tout ce qu’il me faut. Pour le moment, je m’en contente. Le strict minimum me suffit.
Je n’ai pas d’argent, mais sans vantardise, j’affirme être quelqu’un de bien. Je fais de mon mieux. Les besoins des autres passent avant les miens. J’aurai rêvé faire un métier dans l’aide à la personne comme assistante sociale, juge pour enfants ou éducatrice. Malheureusement, la vie en a décidé autrement. Mon destin n’a rien d’enviable, mais je dois faire avec. Le bac tout juste en poche, j’ai dû me trouver un petit boulot pour m’en sortir. Pas une seule fois je n’ai regretté. La vie est ainsi faite, jamais simple, toujours difficile : du moins la mienne. Le point positif est que je ne m’ennuie pas, pas le temps pour ça.
Je m’étire et roule sur le côté. Mon œil accroche un petit flyer sur la table basse. Un large sourire éclaire mon visage. J’attrape le précieux sésame qui va m’ouvrir, le temps d’une soirée, les portes d’un monde d’insouciance. J’ai remporté une place de concert, plus précisément, un pass VIP pour l’unique festival électro de l’année d’une radio nationale.
En fait, j’ai joué pour gagner un chèque de mille euros, mais j’ai été tirée au sort pour le second lot. Dans un mois, j’y serai. Ce cadeau ne va pas améliorer ma qualité de vie, mais me changer les idées. Forte de cette perspective, je me douche et me prépare pour la nuit. Les neuf heures de travail m’ont vidée de toute énergie.
Au mome

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