De Tahiti à noël

Mathias P.Sagan

Description

Salut à tous !

Vous vous souvenez de moi ? C’est Mia ! Je vous ai manqué, j’espère ?

J’imagine que vous voulez savoir où en est ma vie pas si superficielle... Rien de plus facile ! Et vous allez adorer.

Pliez vos bagages, nous partons à Tahiti !

#Romance de noël

Sujets

• Contemporain
• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Époque contemporaine
• Romance
• Fiction
• Contemporary
• Contemporary history

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 30
• EAN13: 9782376769187
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
De Tahiti à Noël
Copyright de l’édition © 2020 Juno Publishing
© 2020 Mathias P.Sagan
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-918-7
Première édition : décembre 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
De Tahiti
à Noël
La vie (pas si) superficielle de Mia #1,5
 

 
 
Mathias P.Sagan
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Après la demande de Matt , j’avoue que je ne lâche pas ma main des yeux. Je contemple le bijou qui orne mon annulaire droit, appréciant l’éclat de la bague. Et du diamant. Ce solitaire est sans conteste le plus beau que j’ai vu de toute ma vie.
— À quoi penses-tu, jolie Mia ? m’interroge Matt, revenant de la salle de bain, ce qui me sort de mes songes.
— À rien. Enfin, non. À beaucoup de choses. Toi, ici, qui me retrouves et me demandes en mariage alors que je n’ai songé qu’à fuir après ta lettre. Encore.
Je relâche un soupir à moitié étranglé, car je me trouve si égoïste à cet instant. Si perdue. Pas dans mes sentiments envers lui, c’est certain. Néanmoins, le changement de vie qui s’opère en moi demeure… bouleversant.
Matt se rapproche et m’entoure de ses bras puissants, posant ses mains sur mon ventre. Il ne dit rien. Il ne cherche rien d’autre que me bercer. Me rassurer. Me prouver probablement que je ne suis pas seule et qu’il devient l’homme le plus à même de me comprendre. De m’excuser.
— Percer ta carapace ne sera pas une mince affaire, pourtant, selon les dires de ta mère, je me suis engouffré dans une brèche.
J’entends, au son de sa voix, qu’il me sourit. Et je pouffe légèrement.
— Tu t’es plus qu’engouffré dans une brèche, tu m’as mise enceinte, répliqué-je, un peu moqueuse.
— Aucun regret.
— Je suis compliquée.
— Je l’avais compris, depuis le temps.
Je pose mes mains sur les siennes et serre ses doigts, sans bouger davantage.
— Crois-tu pouvoir me supporter ?
— Mia, je t’aime. En quelle langue faut-il te le dire pour que tu aies foi en moi ?
Je me tourne vers lui, lève les yeux pour croiser son regard et dépose un baiser sur ses lèvres. Un petit, riquiqui, un simple bécot. Je le crois. Je crois en lui. Il me faut croire en nous, à présent.
— Es-tu au courant que je pars à Tahiti ?
— Morgana, acquiesce-t-il.
Je dois arborer une moue disgracieuse, car Matt place deux doigts sous mon menton.
— Nous savons l’un et l’autre ce qu’il s’est passé entre elle et moi lorsque tu étais en Espagne. Et je ne vais pas te dire que je regrette puisque c’est toi qui m’as jeté comme une vieille chaussette.
Bam. Joli uppercut mérité.
— Je ne t’en veux pas, admets-je, avec une mauvaise foi évidente. Cela fait partie des éléments qui se sont liés contre moi. Par contre, tu aurais pu en choisir une qui ne soit pas ma colocataire.
Il est pris d’un rire, me rappelant que le seul autre occupant de mon appartement est Fendi. Et je reconnais qu’il n’était pas au courant de cet imprévu.
— Veux-tu que je t’accompagne ?
— Le ferais-tu ? demandé-je, maudissant ma voix qui produit une plainte enfantine.
— Mia Johanesson, en quelle langue faut-il que je te parle ? répète-t-il, secouant la tête et levant les yeux au plafond. Si je te le propose, tu connais donc ma réponse.
— Bien. Je veux dire, oui. Oui, ça me plairait que tu viennes avec moi.
Je pose mon visage contre son torse et hume son parfum. Comment arrive-t-il à sentir aussi bon alors qu’il n’a pas encore mis son Bleu de Chanel ? Son odeur est loin de calmer mes ardeurs, pourtant je me retiens de le titiller.
Mon estomac gronde de mécontentement, et je me sépare de lui à regret.
— J’ai faim. Et pour Tahiti, je ne sais pas comment faire pour la réservation, je n’avais pas prévu un accompagnant , lui dis-je en accentuant le dernier mot.
— Comment ? s’exclame-t-il, une main sur le cœur. Ma future femme n’a pas pensé à moi lors de l’achat des billets d’avion, je suis blessé.
Il ironise et cet excès d’humeur lui va bien. Il ne me rabroue pas, ne me charme pas afin que la pilule passe mieux. Enfin, si je commence à partir dans des élucubrations de pilule, je n’ai pas fini de penser à ce qui nous amène ici, dans cette chambre d’hôtel, à quatre cents kilomètres de chez nous. Chez nous !
Vingt minutes plus tard, la définition de douche succincte ne semble pas la même chez tout le monde. Je commence à peine l’élimination du savon moussant que j’entends un raclement de gorge. J’ouvre les yeux et tombe sur Matt, appuyé contre la vasque, en train de m’observer.
Il hausse un sourcil à mon attention, et je lui tire la langue. Il ricane et je détourne le regard.
— Je ne peux pas aller plus vite, indiqué-je. Nous sommes deux à nous laver.
— Oh oui, bien sûr, riposte-t-il. Ton ventre est si gros qu’il te faut au moins trois fois plus de temps qu’habituellement.
Je grogne. Et inspire en rentrant le ventre.
— Il n’est pas gros !
— Je te taquine. Et je te ferai remarquer que c’est toi qui as faim. Si tu n’es pas pressée de t’installer à table, moi non plus.
Je masque ma gêne d’être ainsi exposée à son regard et lui tourne le dos. Finalement, je m’active un peu – légèrement, comme si je n’essayais pas de me fondre sous l’eau – et appuie sur les boutons pour arrêter la diffusion du liquide bienfaiteur. Matt me tend une grande serviette éponge et je m’enroule dedans, en attrapant par habitude une deuxième pour mes cheveux, avant de me souvenir que je n’en ai plus besoin, maintenant qu’ils sont relativement courts.
Vu les températures toujours estivales sur la côte vendéenne, j’enfile une petite robe à motifs fleuris, chausse des espadrilles compensées, et c’est au bras de mon futur mari que je m’apprête à dévaliser le restaurant.
Matt salive sur un établissement sans prétention proposant des burgers gigantesques, et heureusement des plus modest