Différentes perspectives , livre ebook

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Une femme d’affaires dure à cuire. Un Navy SEAL arrogant. Une lutte de pouvoir sans fin en perspective.


Shannon


Certaines personnes s’envoient en l’air à des mariages. D’autres cassent le lit d’une chambre d’hôtel (et une table, un bureau et des ceintures de peignoir) et découvrent qu’elles n’ont jamais eu que des orgasmes au rabais toute leur vie.


Le dernier ? Oui. C’est tout moi.


Je n’ai pas toujours été une garce. Mais il y a une vilaine petite astuce pour réussir en affaires : les gentils et les innocents survivent rarement. Je me suis battue pour arriver en haut de l’échelle alors que je ne partais de rien et je ne plie devant personne.


Jusqu’à ce que Will Halsted m’attache à une tête de lit et me fasse sienne... pour le moment.


Une nuit sauvage et obscène se transforme en une autre, et puis... on ne peut plus s’arrêter. Chaque fois que nous sommes ensemble est plus addictive que la précédente, mais ce n’est rien de plus qu’une échappatoire sexy de la réalité.


Mais est-ce bien le cas ?


Will


Je n’ai pas toujours été un guerrier, mais maintenant c’est gravé en moi, dans mon sang et mes os. C’est ce que des années passées dans les forces spéciales font à un homme. Ma vie entière est classifiée : où je suis allé, ce que j’ai vu, ce que j’ai fait, et il n’y a aucune mission trop périlleuse pour moi.


Jusqu’à ce que je réalise que tomber amoureux de Shannon Walsh, c’est comme essayer de nager contre un courant de fond. Elle va me déchirer et me jeter sur le rivage, et j’en aimerai chaque minute.


Chaque fois que je disparais, je veux qu’elle compte les heures jusqu’à ce que je sois de retour. Qu’elle m’attende. Elle l’a fait avant, elle le fera encore.


Enfin, je l’espère.


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Publié par

Nombre de lectures

120

EAN13

9782382282779

Langue

Français

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Différentes perspectives
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Kate Canterbary
Titre original : The Cornerstone
© 2015 Kate Canterbary
Traduit de l’anglais par Claire O’Malley
Relecture et correction par DD(L)NA, MP
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN 978-2-38228-277-9
Première édition française : novembre 2021
Première édition : décembre 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Partie 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Partie 2
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Aux « garces » – Miranda Priestly, Olivia Pope, M, Blair Waldorf et Hermione Granger – puissiez-vous toujours régner sur le monde.
 
 
Différentes perspectives
Les Walsh #4
 

 
Kate Canterbary
 

 
Prologue
 
SHANNON
 
 
De nos jours
J’étais une vraie boss .
Je négociais des contrats immobiliers de plusieurs millions de dollars, je gérais pas moins de six crises majeures chaque jour avant le déjeuner et je m’amusais à dompter des lions pour le plaisir.
Pas de vrais lions, certes, mais mes frères s’en approchaient vraiment.
Je courais des marathons, je ne portais jamais des talons de moins de dix centimètres et je pouvais déposer des demandes d’injonction plus rapidement encore qu’il fallait de temps à la plupart des gens pour répondre à un message.
Mais je croyais dur comme fer aux superstitions.
Les horoscopes, les pleines lunes, les lignes de la main, les vendredis treize et même ces maudits chats noirs. Rien n’y échappait.
Cela défiait la logique, mais je devais croire que cet univers avait un ordre et que tout – mais vraiment tout – arrivait pour une bonne raison. J’avais besoin de croire que tout avait un sens et que, si j’y prêtais bien attention, je pouvais nous protéger, ma famille et moi, de ce que l’univers avait en réserve pour la suite.
Alors quand je me réveillai avec une heure de retard, que je filai trois paires de collants avant même de pouvoir les remonter jusqu’à mes genoux et que je vis mon nouvel iPhone se noyer dans mon café pas plus d’une minute après que le barista me l’eut donné, il m’était apparu plus qu’évident que mon lundi allait vraiment être maudit.
Il me fallait un shaman et de la sauge à brûler… sur-le-champ.
En grimpant les escaliers de Walsh Associates à toute vitesse avec le cadavre de mon téléphone dans une main et un nouveau café dans l’autre, j’essayai de me rappeler de l’ordre du jour de cette réunion matinale. Mes cinq associés et moi-même, c’est-à-dire ceux qui me faisaient également office de frères, plus Andy Asani, notre nouvelle architecte et l’objet de l’affection de mon frère Patrick, voyions ces réunions comme un moment sacré. Et aucun retard n’était toléré.
Je ne m’arrêtai pas en atteignant l’étage où se trouvait mon bureau, mais criai à la place à mon assistant tout en attaquant la volée de marches suivantes :
— Tom ! Trouve-moi quelque chose à manger et j’ai besoin d’un nouvel iPhone avant la fin de cette réunion.
— Je m’en occupe, lança-t-il.
Je gravis le dernier étage avant d’atteindre l’escalier en pierre bien raide qui menait à la salle de conférence mansardée. Je dus ralentir pour éviter de dégringoler. Je pouvais porter des talons dans la plupart des situations, mais ces escaliers médiévaux étaient totalement inégaux, un véritable objet de torture en granit tortueux.
En particulier dans une jupe crayon.
J’étais totalement hors d’haleine et décoiffée lorsque j’arrivai enfin dans la salle de conférence, mais lançai un regard noir d’avertissement tout autour de la table et je me laissai tomber sur ma chaise sans un commentaire. Je n’avais pas l’intention de régaler Sam, Andy, Riley, Matt et Patrick en leur racontant ma matinée de folie.
Andy fronça les yeux vers moi et pointa ses cheveux du doigt, histoire de me faire comprendre que ma queue de cheval encore humide devait être sens dessus dessous et ma frange guère mieux. Je secouai la tête et articulai silencieusement :
— Pas maintenant.
— J’ai essayé de t’appeler, marmonna Patrick.
Il avait presque un an de plus que moi et nous gérions ensemble l’entreprise familiale d’architecture de préservation durable du patrimoine. Nous étions la troisième génération à la tête de l’entreprise. Il gérait l’aspect architectural et je gérais tout le reste. Nous avions toujours procédé de cette manière.
— Petit souci de téléphone, dis-je.
Il grogna.
— Il me semble que c’est bien la troisième fois que tu as un petit souci de téléphone cette année, Shannon.
— Merci pour ce rappel, Patrick, dis-je avec un sourire faux.
Je le menais à la baguette depuis trente-trois ans et je n’avais pas l’intention d’arrêter.
— Va te faire foutre.
Matt n’essaya même pas de masquer son éclat de rire et il ignora totalement mes sourcils haussés. Il avait un an de moins que moi et il tenait bien trop d’un chiot heureux aux grands yeux pour que ma grimace parvienne à l’atteindre.
— Si nous pouvions nous concentrer sur l’ordre du jour…
Patrick marqua une pause lorsque Tom surgit dans la pièce avec une assiette dans une main et sa tablette coincée sous son bras.
— Tu veux un iPhone de quelle taille ?
Il baissa sa tablette vers moi en me montrant les différentes options.
— Tu as de petites mains, alors…
— Tu as tes ordres. Résous les problèmes par toi-même sans me déranger, dis-je.
Tom hocha la tête après avoir été réprimandé.
— Je m’en charge.
Il déposa une assiette avec deux pots de yaourt, deux muffins à la myrtille et un grand latte près de mon autre tasse de café. Patrick le regarda faire en tapotant la table du bout des doigts, ses réserves quotidiennes de patience clairement épuisées.
Lorsque Tom repartit au pas de course dans les escaliers, Patrick prit la parole :
— Si cela ne vous ennuie pas, j’aimerais…
— Pas de bouffe de gonzesse autorisée à cette table, l’interrompit Riley.
C’était mon plus jeune frère, de cinq ans mon cadet. Et même s’il faisait bien dix centimètres de plus que moi maintenant ou pouvait me soulever au-dessus de sa tête, il resterait toujours un petit garçon à mes yeux.
— Riley, gronda Patrick. Assieds-toi et ferme-la.
— Je vais vomir s’il y a un yaourt d’ouvert dans cette pièce, dit Riley. Je n’exagère pas. Ça sent le vieux vomi. Et puis quelqu’un pourrait m’expliquer ce que c’est vraiment du yaourt ?
Il s’empara des boîtes et, ce faisant, il renversa sa bouteille d’eau en inox et mes deux cafés. Du liquide et des glaçons furent projetés sur la table ronde et ce fut un chaos immédiat.
Tout le monde se leva précipitamment et se mit à crier et jurer tout en essayant de récupérer les ordinateurs portables et téléphones pour éviter d’autres dommages. Andy parvint à mettre la main sur un rouleau d’essuie-tout et elle se mit à essuyer le désastre avec Sam tandis que Matt sortit un ensemble de petits outils de sa sacoche et se mit à démembrer son ordinateur détrempé.
— Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? cria Patrick à Riley.
— Je n’aime pas me trouver en présence de yaourt, rétorqua Riley.
— Et ce ne serait pas possible de gérer la situation de manière un tout petit peu moins catastrophique ?
Une des jambes du pantalon de Patrick était pleine de café et il montra le carnet d’Andy lui aussi trempé, l’ordinateur démembré et le tapis tâché.
— Alors, ça donne quoi ? demanda-t-il à Matt.
— Il est cuit, répondit-il. Et ça sent la cannelle.
— Putain de bordel ! lâcha Patrick, furax.
— Ce n’est pas si terrible, dit Andy tout en essuyant les ordinateurs et téléphones. C’est seulement quelques dégâts.
— Je vais encore devoir poncer et lasurer toute la surface, marmonna Sam en passant la main sur la table.
Riley fit un geste vers Patrick.
— Si nous pouvions simplement convenir d’interdire les yaourts lors des réunions…
— Lâche-nous avec ton fichu yaourt, dit

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