Digital Love

Juliette Mey

Description

Un sportif Bad boy. Une jeune femme inexpérimentée. Et si résister au coup de foudre était le pire des poisons ?

Le jour de son vingt-cinquième anniversaire, Camélia retrouve le vœu qu'elle avait formulé durant son adolescence, se promettant de le réaliser.

Aussi introvertie que réservée, elle a pourtant préféré garder ses rêves secrets. Surtout ce hockeyeur, dont elle est amoureuse depuis trop longtemps maintenant.

Maël, sportif mondialement reconnu n'a plus rien à prouver. Les victoires ? Il les cumule. Les femmes ? Il les attire comme des aimants.

Malgré tout... une chose essentielle lui manque... La fille de ses rêves... Celle avec qui il ne cesse de tout gâcher..

Las de les voir malheureux, leurs amis, Louise et Elias, décident de prendre les choses en mains en les forçant à communiquer... d'une façon tout à fait particulière... Quelques mots échangés, deux photos partagées et leur vie pourrait prendre un tournant totalement inattendu.

Une histoire d'amour entre deux torturés de la vie dont les secrets enfouis risquent de les éloigner à tout jamais.

Ou pas...

***

Histoire qui appartient à l'univers Love BOX (3 one shots qui se suivent dans le temps, mais qui peuvent se lire indépendamment) :

- Love BOX (parution avril 2017) : Histoire de Sam et Sara

- Dark Kiss (parution février 2018) : Histoire d'Elias et de Louise

- DIGIT@L love (parution novembre 2018) : Histoire de Maël et Camélia

Sujets

• Pasión (película de 1982)
• Suspenso
• Époque contemporaine
• Passion
• Romance
• Bad Boy
• Suspense
• Désir
• Fiction
• Amour
• Littérature

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 15 novembre 2018
• Nombre de lectures: 160
• EAN13: 9782376521211
• Langue: Français

Extrait

Red romance
Juliette Mey
DIGIT@L Love



ISBN : 978-2-37652-121-1
Titre de l'édition originale : DIGIT@L Love
Auteur : Juliette Mey
Copyright © Butterfly Editions 2018

Couverture © Fotolia + Mademoiselle-e + Butterfly Editions 2018
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-121-1
Dépôt Légal : décembre 2018
0911181600
Internet : www.butterfly-editions.com

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- Playlist -




– Pour être heureux - Skip the use
– Natural - Imagine Dragons
– Believer - Imagine Dragons
– Thunder - Imagine Dragons
– Never say never - The Fray
– How to save a life - The Fray
– Fondamental - Calogero
– L'année la plus chaude de tous les temps - Raphaël
– Retourner à la mer - Raphaël
– Photograph - Ed Sheeran
– Girls like you - Marroon 5
– A sky full of stars - Coldplay
À mon mari...
- Prologue -



« Cache tes secrets dans les replis les plus profonds de ton cœur. »

Proverbe oriental


Camélia

– Tu te moques de moi ?
Je fixe Louise, une de mes deux meilleures amies, comme si elle venait de me sortir la plus grosse énormité du siècle. L’espace d’un instant, j’espère qu’elle me fait un poisson d’avril avec quelques mois de retard. À son regard limpide, je comprends bien vite que non. Elle ne plaisante pas.
Franchement, qui a lavé le cerveau de ma copine d’enfance ? Ce n’est juste… pas possible. Totalement et irrémédiablement inenvisageable.
– Je refuse catégoriquement.
Les mots sont sortis d’un coup sec. Sans que je ne réfléchisse. Je ne peux quand même pas accepter… ça ! Me jeter dans la gueule du loup lors d'un rendez-vous avec un parfait inconnu ! Mes yeux cherchent mon téléphone. Je dois appeler Sara. Tout de suite.
– N’y pense même pas. De toute façon, elle est trop occupée pour te répondre. À une semaine de son mariage, crois-moi, elle a d’autres chats à fouetter.
Pas faux. Entre sa mère qui se bat avec sa future belle-mère pour le plan de table, et son père, parti à la conquête d’un champ de tournesols pour la décoration de l’église, ce ne serait pas un cadeau que je vienne m’épancher auprès d’elle.
– Elle est au courant. Et elle me soutient.
Forcément. J’aurais dû m’en douter. Me voilà prise au piège, à devoir accepter un rencard débile. Pour quoi, déjà ? Faire plaisir à ma cinglée de copine ! On aura tout vu. L’espace d’un court instant, je réfléchis à la façon dont je pourrais me sauver de ce nid à embrouilles.
Moi, Camélia, je me retrouve le jour de mon vingt-cinquième anniversaire, un neuf juillet, face à un mur inébranlable. D’un geste nerveux, je relève ma longue crinière rousse et bouclée dans un chignon fou. Puis, mes mains agrippent mon top rose pâle. Mon jeans colle tellement à ma peau que je rêve de l’enlever, passer un legging et m’enfermer dans ma chambre. Mais, je ne suis pas chez moi, à Strasbourg. Pour je ne sais quelle raison, j’ai accepté de rejoindre mon amie dans son magnifique appartement en plein centre de Paris pour finaliser les derniers préparatifs. Quelle idée… Des gouttes de sueur perlent le long de mon dos, et ce n’est pas seulement dû à la chaleur étouffante de ce début d’été. Dans quel pétrin me suis-je encore fourrée ? Ce n’est pas parce que j’ai un an de moins qu’elles que je vais m’écraser.
On me dit précoce, alors que je me sens handicapée. Un fardeau dont je ne parviens pas à me séparer. Analyser ce que les gens croient ou imaginent m’épuise. M’angoisser continuellement sur l’image que je renvoie, également. Plus les années passent, plus cette souffrance grandit, et m’étouffe.
Donc forcément, de notre groupe d’amies, je suis celle qui est toujours restée le plus en retrait. La plus conciliante. Celle qui n’a jamais cherché à causer du tort à l’une ou à l’autre ni à dire tout haut ce qu’elle pensait tout bas. Je suis comme ça. Je déteste faire des vagues. Je hais les conflits. Quitte à prendre sur moi ou à essuyer une injustice. Mais là… Je ne peux définitivement pas accepter.
Jamais.
– C’est hors de question.
– On a scellé un pacte. Le jour de nos dix-huit ans. Enfin à Sara, Flora et moi. Toi, tu es un peu plus jeune…
– Justement ! je m’époumone, sentant la colère monter en moi. Les règles étaient claires : un vœu gentillet à mettre dans une boîte, à réaliser avant nos vingt-cinq ans. J’ai joué le jeu, comme toi et Sara. Je n’ai pas triché, ni refusé de participer. Et maintenant, tu veux en changer le fonctionnement ? Tu ne trouves pas ça culotté, sachant que pour toutes les deux, ça s’est passé à la loyale ?
– Tu n’avais aucune idée de ce que nous avions écrit !
À ce souvenir, mon cœur se serre.
Love BOX.
Deux mots qui ont représenté notre thérapie après le décès accidentel de Flora, la jumelle de Sara. À l’époque, nous étions perdues, déboussolées, totalement anéanties. Plus rien n’importait. Notre futur était voilé. Terne. Sans espoir. Le concept n’est pas né tout seul. C’est notre psychologue qui en avait soumis l’idée à nos parents. Mettre un vœu dans une boîte. Sur celle que nous rêvions de devenir sept ans plus tard. Le plus gros accomplissement que nous souhaitions réaliser. Autant, nos familles imaginaient que nous allions y parler études, réussite professionnelle ; autant, de notre côté, l’espoir ne pouvait renaître que par nos cœurs. Leur permettre de battre à nouveau pour de jolies choses. De vibrer. D’avoir la foi en des jours meilleurs. D’exister, tout simplement.
C’est ainsi que notre « Love Box » est sortie des ténèbres. Quoi de mieux que l’amour en guise d’espérance ? Cachée pendant des années dans la maison de mes parents – forcément, je représentais celle qui serait la moins tentée de l’ouvrir –, nous l’avons exhumée il y a bientôt deux ans pour l’anniversaire de Sara. Puis, celui de Louise.
Et maintenant, le mien.
Du moins, c’est de cette façon que cela devrait se passer.
– Ton vœu, on le connaît. Pas besoin de lire ce fichu papier.
Foutaises ! Comment…
– Trouver ton prince charmant.
Euh…
– J’ai raison ou pas ?
Je me sens rougir. Un sentiment de honte m’envahit. Suis-je à ce point si prévisible ?
– C’est bien ce que je pensais. D’où ma proposition.
Elle ne lâche rien. Ses yeux bleus me fixent sans colère ni angoisse. Juste avec la certitude que je vais finir par plier. Comme toujours. L’espace d’un instant, j’observe ses cheveux blonds. Longs, délicats, peignés à la perfection. Ceux qui ne la connaissent pas pourraient imaginer que cette fille, propre sur elle, vêtue d’une petite robe blanche à bretelles, ne prononce jamais une parole de travers, ne sort sous aucun prétexte de la route tracée, agit avec rigueur et réflexion.
Or, il n’en est rien.
Louise vole tel un feu follet. S’abat comme une tornade sur une mer calme. Cherche toujours à avoir le dernier mot. En toutes circonstances.
– Tu veux dénicher l’homme idéal ? Celui qui te fera rêver ? Vibrer ? Jouir ?
Je rosis instantanément… Sans le savoir, elle vient de taper là où ça fait mal. Très, très mal…
– Personne n’est fait pour vivre seul(e). Personne. L’être humain a besoin d’amour pour s’épanouir, tu ne penses pas ?
Forcément… Qui répondrait à la négative à ce type de questions ? Ce n’est un secret