Don t hide from me
211 pages
Français

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Description


Un désir incontrôlable, interdit, puissant...





Cyrus, ténébreux bad boy et écorché de la vie, parvient, grâce à son intelligence hors normes, à intégrer une prestigieuse université anglaise.


Son homosexualité ? Peu importent les valeurs ancestrales de sa nouvelle faculté, il ne craint pas d’assumer qui il est.


Ses conquêtes ? Un soir, jamais plus.


Sa nouvelle proie ? Jared, le fils du doyen. Sublime, sexy, carrément à tomber.


Ce dernier a beau le détester, Cyrus n’a pas dit son dernier mot. Derrière les yeux bleu lagon de cet élève bien sous tous rapports se cachent de profondes fêlures. Il est bien décidé à les percer à jour pour mieux le séduire...



Et si, contre toute attente, le jeu finissait par se retourner contre lui ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 octobre 2022
Nombre de lectures 22
EAN13 9782376527299
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Titre de l'édition originale : Don't hide from me
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-729-9
Dépôt Légal : octobre 2022
07102022-1300-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Vanessa Degardin
Don't hide from me



ISBN : 978-2-37652-729-9

À tous les amoureux du monde qui s’aiment sans concession,
Qu’importent la couleur, la religion ou le sexe,
L'amour peut soulever des montagnes.
Ne l’oubliez jamais.
1



Cyrus


Quel match d’anthologie ! Notre équipe a gagné haut la main. À nous désormais de prouver à nos rivaux que nous sommes les meilleurs supporters du monde. Pour ça, les Black Thug savent le montrer : foncer dans le tas, leur rentrer dedans et leur foutre une dérouillée !
J’aime ce que j’éprouve quand mes poings trouvent le corps de mes victimes. J’aime quand le sang gicle, j’aime aussi en prendre plein la gueule. J’aime les cris, le bruit sourd des coups, cette adrénaline qui parcourt mes veines, me rend vivant et invincible. J’existe enfin !
Dans le quartier où j’ai grandi, t’as pas le choix pour te faire respecter. Soit t’es le prédateur, soit t’es la proie. Dans mon cas, j’ai vite choisi mon camp.
Je flanque une dernière droite à un type quand j’entends les sirènes des flics en approche. Merde, il faut que l’on dégage maintenant. Aucune envie de terminer en taule, même pour une nuit ! D’un rapide coup d’œil, j’aperçois mon meilleur ami, Simon, lui aussi membre des Black Thug, en train de cogner sur un supporter adverse.
Il y met autant de cœur que moi, pourtant, à cet instant, il faut partir. On n’est pas très appréciés des forces de l’ordre tellement on fout la merde partout où l’on passe. Dommage pour eux, car on est des Hooligans et fiers de l’être, ça ne risque pas de changer !
On adule notre club de Liverpool. On ne vit ici que pour le foot, même si on n’y joue pas. On bouffe, on dort, on bosse et on baise avec le foot toujours en tête ! C’est carrément un art de vivre. Après un match intense, rien ne vaut une bonne baston pour apprécier notre soirée.
En riant, j’attrape la main de Simon afin de nous faufiler dans une ruelle. Ici, la ville n’a pas le moindre secret pour nous, on la connaît par cœur. On s’enfuit sans faire gaffe aux autres de la bande. Nous deux contre le reste du monde. De toute façon, on se retrouve toujours au bar où je bosse à mi-temps. En rigolant comme des cons, on retourne à ma moto. J’ai constamment le sourire quand je la vois : noire, chromée, ma Suzuki GSXR 750 représente mon bien le plus précieux. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Je me la suis payée à la sueur de mon front. Elle n’est pas neuve, mais je l’ai eue à un bon prix en occasion.
Je ne peux m’empêcher de glisser une main caressante sur la carrosserie brillante. Rapidement, nous montons dessus, nos casques vissés sur le crâne.

Dix minutes plus tard, nous voilà au bar. J’aime cet endroit. Le boss, Arty, est un mec qui, lui aussi, vient de la rue. Il va encore me gueuler dessus en voyant mon visage. Il dit toujours que je vaux mieux que de traîner avec les Hooligans. Pourtant, cela ne l’empêche pas d’apprécier tout l’argent que les gars dépensent en alcool chez lui. Le groupe aime bien venir boire un verre dans ce pub enfumé, après les bastons. Le lieu, typiquement anglais avec ses tables en bois brun et ses chaises bancales, semble tout droit sorti des années quatre-vingt avec ses vieilles photos de l’équipe de foot de Liverpool ainsi que ses bibelots hors d’âge. J’ai trouvé cet emploi à mes dix-huit ans. Même si Arty, ce vieil enfoiré, me mène la vie dure, il arrive à me canaliser la plupart du temps. J’ai un caractère dur, je n’ai aucune patience, partant vite en vrille quand on m’emmerde. Mon boss fait clairement office de père puisque le mien, qui a essayé de me tuer, croupit en taule depuis huit ans.
On se rafraîchit rapidement avant d’entrer dans la salle principale. À minuit, le pub est toujours aussi bondé. Je ne suis pas censé bosser ce soir, mais vu le monde, je propose mon aide. Alizée, ma collège, me saute au cou, soulagée de ma présence. Je suis peut-être un connard de première, toutefois ils peuvent toujours compter sur moi.
Simon va s’asseoir avec les autres déjà présents tandis que je me dirige vers le comptoir pour prendre un plateau. Je note la commande du groupe qui se congratule pour la branlée que l’on vient de mettre à nos concurrents. Aucun de notre bande n’a été arrêté et presque pas de blessures à déplorer.
Quelques minutes plus tard, je trinque avec eux, avant de retourner à mon poste.

Je ferme enfin le bar avec Arty, rentrant chez moi à plus de trois heures du matin. Comme d’habitude, ma mère a bu, cuvant son vin, allongée sur le canapé. Excédé, je lève les yeux au ciel. Je n’en peux plus de la voir se détruire à cause de mon enculé de père ! Il l’a traumatisée avec ses coups. Malheureusement, elle n’arrive pas à passer au-dessus. Au début, je comprenais, j’ai été vraiment patient avec elle, mais maintenant, son attitude me gonfle. Sans m’occuper d’elle, je monte dans ma chambre minuscule, pourvue d’un lit deux places, d’une petite armoire et d’une table avec mon vieil échiquier.
J’essuie mon front couvert de sueur. Cette fin de mois d’avril étant particulièrement chaude, j’ouvre la fenêtre en grand, histoire de rafraîchir la pièce. Je me déshabille, me laissant tomber sur mon matelas défoncé. J’effleure ma mâchoire douloureuse tandis qu’un sourire naît sur mon visage. J’aime tellement ressentir ces sensations intenses. Je sais pertinemment que ce n’est pas sain, toute cette violence. Je suis loin d’être un idiot sans cerveau. Dans le malheur qu’est ma vie, je me suis rapidement rendu compte que j’étais différent de mes camarades de classe. À la maternelle, je savais déjà lire, écrire et compter. Je n’ai jamais mis en avant mon don. Pour moi, c’était plutôt une malédiction. Je m’ennuyais tellement que je suis devenu un cancre. Personne n’a voulu savoir pourquoi. Il faut dire, dans les quartiers pauvres de Liverpool, aller à l’école est déjà un challenge, alors qui aurait pu deviner que derrière mon attitude frondeuse se cachait un petit génie ? Je l’ai si bien dissimulé que tout le monde n’y a vu que du feu. J’ai d’ailleurs redoublé deux fois pendant ma scolarité. Au lycée, j’ai voulu arrêter à de nombreuses reprises, mais Arty m’a menacé de me dégager de son bar si j’abandonnais les études. Je pourrais trouver ailleurs, seulement j’aime trop l’ambiance… et cet enfoiré. J’ai beau avoir des problèmes de comportement au bahut, j’adore étudier… Mon problème ? Le système éducatif. Les profs ne font rien pour nous motiver. Ma culture générale impressionnante, je la dois à ma curiosité. J’adore aussi les livres. Je dévore tous ceux qui me tombent dans les mains. La bibliothèque a toujours été ma deuxième maison. Quand ma mère ramène ses copains de beuverie, je vais m’y réfugier, encore maintenant. Après les romans, je suis passé à de la lecture plus éclectique : du droit, de l’Histoire, de la philosophie… Je ne suis pas sectaire, je suis curieux de tout. Je préfère largement la compagnie des bouquins à celle des humains. J’ai aussi une passion pour les échecs. J’adore ce jeu parce qu’il requiert de la logique, de la concentration, de l’observation. Dommage que je ne trouve personne avec qui jouer…
Cette année, je suis tombé sur une prof de philosophie qui s’est rendu compte de mon potentiel intellectuel. Comme j’adore son cours, on a eu pas mal de discussions philosophiques qui tenaient toute la classe en haleine.
Il y a une semaine, elle m’a proposé de me faire passer des tests de QI, ce que j’ai accepté avec désinvolture. Sans me vanter, je savais déjà que les résultats seraient exceptionnels. Comme de fait, hier, à la sortie de son cours, elle m’a pris à part pour m’informer de mes formidables points – c’est elle qui l’a dit ! Impressionnée, elle m’a ensuite tendu un dossier pour que je puisse demander une bourse dans n’importe quelle université de mon choix. Honnêtement, je suis resté sur le cul ! Je n’oublierai jamais ses mots :
– Cyrus, tu possèdes un don rare que beaucoup de personnes souhaiteraient. Je t’en supplie, ne gâche pas tes capacités avec ton manque de motivation. Réfléchis à ton futur. Je suis prête à t’aider dans tes démarches. La bourse te sera acquise, mais montre-nous ta bonne volonté. Cesse tes provocations, ne sèche plus les cours et étudie. Je suis convaincue que tu feras de grandes choses dans le futur !
J’avoue que son discours m’a noué l’estomac, me donnant ce que je n’ai jamais eu auparavant : de

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