Don't leave the game

Théo Lemattre

Description

Adrian est un hors-la-loi dangereux et prêt à tout pour protéger son fils, Tyler. Acharné dans les combats clandestins au cours desquels il gagne sa vie, Adrian mène une vie dangereuse, traqué par Chloé, une brillante lieutenant de police. Depuis qu’il élève son fils seul, il s’est coupé de tout et de tout le monde, n’acceptant personne dans sa vie, jusqu’au jour où il rencontre Vinciane, une jeune femme explosive qui lui ressemble beaucoup.

Elle aussi cherche à fuir ses démons et à se venger d’une vie qui ne lui a pas fait de cadeau.

Le soir, dans la salle d’entraînement qu’ils partagent, ils frappent tous les deux de toutes leurs forces, comme si leur vie en dépendait. Elle n’a pas le droit à l’erreur. Sa mission est délicate. Ce sera elle, ou lui.

Ils n’ont pas le droit de se rapprocher. Elle, le feu. Lui, la glace.

Ils se mettraient tous les deux en danger.

Ce serait une folie, mais pourront-ils résister à la tentation ?

Avec des tempéraments aussi forts, rien de moins sûr.

Entre romance, suspense et action, plongez tête baissée dans cette romance sombre dans laquelle les apparences sont souvent trompeuses...

Sujets

• Policier & Thriller
• Thriller
• Romance
• Romance policière
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Suspense
• Suspenso
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Suspens

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782382282618
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Don’t leave the game
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
© 2021 Théo Lemattre
Relecture et correction par L. Ross
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-261-8
Première édition : mai 2021
Deuxième édition : novembre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Don’t leave the game
 
 

 
 
Théo Lemattre
 

 
Prologue
 
 
 
 
29 mars 2019
Le lieutenant tourne dans la pièce comme un lion en cage. En face de lui, l’intéressé ne veut rien savoir. Adrian est calme. Il ne dit pas un mot, comme si la patience était la plus grande de ses vertus. C’est, en temps normal, loin d’être le cas. Sans pour autant être un sanguin explosif, bagarreur à souhait et homme à problèmes, il a quand même le chic pour s’attirer des ennuis et justement, c’est bien pour cela qu’il est là, dans cette salle d’interrogatoire aussi vide que froide.
Adrian fixe le mur derrière le lieutenant, comme s’il attendait simplement que ce mauvais moment file de lui-même. Qu’il s’en aille. Qu’il s’évapore. Les mauvais moments sont toujours comme cela : ils finissent toujours par disparaître. Le tout, c’est d’être patient et tant qu’il n’ouvre pas la bouche, il sait qu’il ne risque rien. Ils ont besoin de preuves accablantes pour l’inculper. Ni plus ni moins. Ils n’ont rien contre lui. Seulement des soupçons. Hayden a quand même drôlement bien mené son enquête. Elle sait qu’il est coupable. Le tout, maintenant, est de parvenir à le prouver.
Le lieutenant s’agite. Elle fait tapoter ses doigts contre la table, la mine crispée. Elle cherche une solution, une échappatoire, une brèche dans laquelle s’engouffrer pour le pousser à avouer son crime. Il doit bien y avoir une faille chez cet homme. Tout le monde a une faiblesse. Hayden le sait mieux que quiconque, tous les êtres humains ont un cadavre dans le placard qu’ils aimeraient ne jamais voir ressortir. Elle a le souffle court rien qu’en repensant aux siens.
Il est blessé. Même s’il est passé par l’hôpital avant, sa plaie le lance toujours.
Le connard ! Elle est presque certaine qu’il a lu dans ses yeux. Qu’il a décelé sa faiblesse. Elle ne peut pas perdre. Pas maintenant. L’enjeu est beaucoup trop grand. Elle n’a pas le droit de renoncer, elle le sait. Il est là, assis, et même comme cela, elle a l’impression qu’Adrian la domine de toute sa stature. Son air supérieur, sa mèche rebelle, ses yeux profonds dont on a l’impression qu’ils plongent jusque dans les abysses, sa mâchoire carrée, fermée, qui ne dit rien, ses bras et ses mains tatoués.
— Tu… commence-t-elle avant de se reprendre. Vous allez parler, Adrian. Vous n’avez pas le choix.
— Le regard des autres est-il si important, pour vous ?
— Il l’est.
Il se fend d’un demi-sourire moqueur qui la met en furie tandis qu’elle essaie de rester digne. Il a l’ascendant. Elle le sait. Elle doit absolument trouver un moyen d’y remédier. Si ce type ne la prend même pas au sérieux, comment son capitaine pourrait-il respecter Hayden ?
Elle a toujours travaillé, elle a toujours été droite dans ses bottes et cette affaire est à la fois la plus importante et la plus déchirante de sa carrière. Si elle échoue, elle chute.
— Je ne vois pas de quoi vous parlez.
— Curtis Elsberg.
— Je ne le connais pas.
— Arrêtez de me mentir, ce n’est pas dans votre intérêt. Je crois que vous ne saisissez pas l’ampleur de la merde dans laquelle vous vous trouvez, Adrian.
Devant l’inertie de l’homme, elle reprend de plus belle en répétant le nom en boucle, comme si elle cherchait à déceler dans les yeux d’Adrian une flamme, une étincelle qui lui prouverait qu’elle est sur la bonne piste.
— Je ne le connais pas, s’entête-t-il.
Hayden perd patience. Elle frappe de ses deux poings contre la table métallique, qui s’agite et tremble légèrement.
— Arrêtez ! Arrêtez ce petit jeu avec moi !
— Alors, on va faire comme si on ne se connaissait pas, lieutenant Hayden ?
Ces deux grands yeux d’un bleu sidéral… Hayden rassemble tout ce qu’elle possède de force intérieure pour ne pas craquer.
— Je ne veux pas parler au lieutenant Hayden. Je veux parler à Chloé.
 



Chapitre 1
J’AI BEAU PENSER…
 
 
27 mars 2019 (deux jours plus tôt)
Cette fois, on le tient. Pas l’ombre d’un doute. Il est chez lui, l’immeuble est encerclé, il ne peut pas fuir. Il n’a pas donné signe de vie depuis plus de trois jours. Il n’est pas sorti non plus. Sûrement en train de se défoncer la gueule comme un junkie. À l’heure qu’il est, il ne doit même plus savoir comment il s’appelle.
Je tourne la tête vers mon coéquipier : le lieutenant Ziane.
— Ces gilets pare-balles ne sont pas adaptés pour moi, peste-t-il.
Je lui adresse un sourire compatissant et l’aide à l’enfiler. Ce n’est pas qu’il ne sache pas le faire, mais depuis le temps que je travaille avec lui, je sais que ces saletés sont bien trop petites pour lui. Ziane est grand. Il avoisine les deux mètres dix de haut, tout en finesse. On dirait un immense Coton-Tige au teint basané. Il n’a jamais une imperfection sur le visage et reste poli dans toutes les situations – même les plus extrêmes. Bref, un flegme à toute épreuve.
— Ça va aller ? demandé-je en le lui étirant au maximum.
— Si notre homme tire comme un pied, oui.
Le talkie-walkie s’active au niveau de ma poitrine.
« Équipe 2, en place. »
— Ça va être à nous, Ziane.
— Attends, attends, me retient-il avant de sortir du fourgon.
Je tourne la tête vers lui, impatiente. Je comprends immédiatement à son regard.
— Oh, non, encore ça ?
— C’est notre truc ! Allez !
Je roule des yeux et accède à sa requête en plaquant ma main contre la sienne et nous répétons en même temps :
— Par ce serment, je te jure que si tu tombes dans l’exercice de tes fonctions, j’enfreindrai toutes les lois pour disperser tes cendres au Mont-Saint-Martin. Tu es mon unique et seul coéquipier. À la vie, à la mort. Ziane et Chloé, Chloé et Ziane. Amen, ton cul à côté du mien si tu veux survivre.
Son sourire se mue en éclat de rire. Depuis que nous avons inventé cette petite tirade à l’école de police, nous n’oublions pas de la réciter avant chaque intervention. C’est une manière de nous donner de la force, mais aussi de nous souvenir que notre métier n’est pas une partie de plaisir et que le risque est bien présent. Ces interventions musclées se déroulent le plus souvent sans dégâts, mais on n’est jamais trop prudents, surtout avec des cas aussi instables que celui que nous nous apprêtons à appréhender.
Je vérifie à trois reprises le chargeur de mon arme : un 9mm qui ne me quitte jamais.
— Je ne peux pas claquer aujourd’hui, murmure Ziane en avançant vers le bâtiment.
Nous sommes rue Damrémont, près de la place de Clichy. Nous devons rester les plus discrets possible.
— Pourquoi, tu as prévu un truc, ce soir ?
— J’ai un rencard.
— Encore ?
— Ziane les veut toutes. Mais ne t’en fais pas, je suis sûr que tout ira bien.
Je secoue la tête en manquant de m’esclaffer.
— Bordel, Ziane, ce n’est pas le moment d’essayer de me faire rire.
— Je détends l’atmosphère. Et toi, tu veux claquer ?
— Pas tant que je n’ai pas fait fermer la gueule à mes gros cons de parents.
— Ne sois pas vulgaire. Je n’aime pas ça.
— Tant pis. Tu me connais. Tu peux changer d’équipière, si tu préfères, hein !
— Ça, jamais.
Nous avançons lentement, l’arme à la main. Les marches de l’escalier me semblent interminables. Je suis impatiente de foutre la main sur ce trafiquant et de mettre définitivement un terme à tout cela. Nous tenons l’un des plus gros poissons. Une enquête hors-norme. De