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Romance contemporaine - Drame et humour - 242 pages


Je m’appelle Laurine Kab, j’ai trente-deux ans, mais vous le savez sans doute déjà. Suite à toutes les rumeurs, les polémiques et les mensonges distillés à mon encontre, j’ai décidé de vous confier la vérité au sujet des raisons qui m’ont... presque tuée.


Cet ouvrage ne sera pas au goût de tous. La foudre me tombera une fois de plus sur la tête, mes propos seront retenus contre moi, déformés et tirés de leur contexte. Peut-être bien qu’on me traînera en justice, allez savoir, mais tant pis. Après tout, on ne m’a épargné de rien et accusé de tout, moi aussi.


Je me dois de révéler notre véritable histoire, d’envoyer au diable les fake news, de remettre les pendules à l’heure une bonne fois pour toutes, pour John, pour moi, pour notre amour.



Attention, ceci n’est ni une romance à l’eau de rose ni un accès VIP à notre vie sexuelle. Après cela, vous ne lirez plus les gossip news de la même manière... du moins, je l’espère !

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Nombre de lectures

13

EAN13

9782379612268

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

En pleine lumière

Gab Stael
En pleine lumière

Gab Stael



Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-226-8
Montage de couverture : Didier de Vaujany
Photographies : LightField Studios & Stokkete
Avertissements de l’auteur :


Tous les personnages de cette histoire sont imaginaires !
Toutes ressemblances avec des êtres vivants ou pas seraient parfaitement involontaires de ma part.
À mon fils, Thomas,


J’ai relevé ton défi !
« Une histoire d’amour. »
T’as intérêt à la lire, maintenant !
Remerciements


Merci…
À Laetitia et Didier, d’avoir encore dit oui à une de mes histoires capillotractées, merci pour toutes les cartes abattues afin de faire prospérer la grande famille Elixyria.
Merci à Charlie, Cyrielle, Loïs, Maryne, Cindy, Alpha, Christophe de m’avoir lue et soutenue au cours du processus visant à transformer une simple nouvelle en petit roman à paillettes. Je ne pensais vraiment pas y parvenir sans zigouiller un personnage ou deux.
Merci à toi, Thomas, pour ce beau défi. Tu avais raison, ta maman est capable d’écrire autre chose que des trucs sanglants. Va savoir, je recommencerai peut-être !
Alban, mon chéri, merci de ta patience. Je sais que John Sky t’a refilé un ou deux cheveux blancs, un peu la trouille aussi, mais comme je te l’ai expliqué, même un milliardaire ne te débarrassera pas de moi, arrête de rêver !
Et enfin, merci à vous, mes lecteurs… sans vous, comment pourrais-je continuer à me faire des films ?

À vous,
Mon fils adoré m’a défiée d’inventer une histoire d’amour (une histoire où je ne tue personne…) et comme on me réclame depuis un moment un bouquin plus léger, c’était l’occasion de faire plaisir à plusieurs personnes d’un coup…
En réalité, j’avais grandement besoin d’une pause avec le morbide, de sortir des pensées tordues de mes personnages, même si Laurine et John trimballent leurs névroses, eux aussi.

Voilà donc un truc de filles avec des paillettes… Attention, ce n’est pas une romance comme vous avez l’habitude d’en lire. C’est du moi, donc… il est inutile d’attendre des scènes de bisous intenses ou quelque chose de réaliste. Ici, Laurine Kab remet les pendules à l’heure avec ses fans, ses détracteurs, la presse et même son chéri en balançant sa vérité. Elle me ressemble un peu, vous verrez, la guimauve, ça l’angoisse un chouia…

Vous ne m’en voudrez pas, hein ?

Je vous embrasse. Tous.
GAB.
Interview exclusive

Stars and scoops Magazine


— John est une star du cinéma américain. Aimé, adulé dans le monde, il n’a pas besoin de s’endormir avec Facebook pour chasser les likes. Ses fans tiennent des pages pour lui. Il y en a une bonne centaine à son nom, à son nom avec des fautes, à son nom mélangé avec celui d’un fan, au vôtre ou encore à ceux de ses enfants ! Laurine, que pensez-vous sincèrement de tout cela ?
— Les fans entretiennent des temples virtuels, des faux comptes, un peu comme s’il était mort. John n’a pas de profil public, alors ses supporters atteignent la proximité comme ils le peuvent.
—  Imaginez la déception pour les gens qui souhaitent lâcher un commentaire avec des cœurs, des licornes et des bisous ! Laurine, croyez-vous que cette distance protège réellement sa vie privée ?
— Sa vie privée ? Elle fait l’étal des revendeurs de la presse à scandale. Vous savez, les torchons dans lesquels vous plongez pour admirer votre chanteuse préférée sans maquillage, à poil à la plage, en short-cellulite-tong ? La moindre de ses escapades couvre la une, ses apparitions font déplacer des hordes de voyeurs et si l’un de ses enfants choppe un rhume, c’est un drame. John n’a plus de vie privée ; il n’a que des secrets !
— Ça ressemble à l’enfer.
Silence.
— Vous n’avez pas idée…
Silence.
— Bien. Et donc, aujourd’hui, vous révélez tout dans votre nouvel ouvrage, intitulé « I’m a star’s girlfriend » !
— Oui. Lever le voile sur toute notre histoire est plus que nécessaire.
— Cela promet de ne pas plaire à tout le monde.
— Tant pis.
— Ce bouquin, c’est la vérité, rien que la vérité ?
— Je le jure !
I’m a star’s girlfriend

Laurine Kab


Préface


J’ai appris que les silences et les non-dits nourrissent les démons les plus vils, qu’ils entretiennent et alimentent les ragots les plus abjects, les plus destructeurs.

Ce récit-là, Laurine ne l’a pas inventé. Pour une fois, les personnages sont bien réels. Les monstres pourront s’admirer autant que j’ai dû le faire devant cet étrange miroir et, je l’espère du fond du cœur, s’interroger sur leurs motivations et leur personnalité…

John Sky.
Aux lecteurs,
Je m’appelle Laurine Kab. J’ai trente-deux ans, mais vous le savez sans doute déjà. Suite à toutes les rumeurs, les polémiques et les mensonges distillés à mon encontre, j’ai décidé de vous confier la vérité au sujet des raisons qui m’ont… presque tuée.
Cet ouvrage ne sera pas au goût de tous. La foudre me tombera une fois de plus sur la tête, mes propos seront retenus contre moi, déformés et tirés de leur contexte. Peut-être bien que l’on me traînera en justice, allez savoir, mais tant pis. Après tout, on ne m’a épargnée de rien et accusée de tout, moi aussi.
Je me dois de révéler notre véritable histoire, d’envoyer au diable les fake news , de remettre les pendules à l’heure une fois pour toutes.
Attention, ceci n’est ni une romance à l’eau de rose ni un accès VIP à notre vie sexuelle. Après cela, vous ne lirez plus les gossip news de la même manière. Du moins, je l’espère !


Bien à vous,
Laurine.
À toutes les étoiles,
en mal de liberté…
1
Circonstances

À l’époque, je suis encore qu’une jeune scribouillarde de thrillers horrifiques inconnue du public. Même si je suis déjà publiée à compte d’éditeur, je suis loin d’être d’une plume célèbre ! Rencontrer John a changé la donne, et cela, dès le premier jour.
Être auteur fait tourner les têtes et briller les pupilles. Pourtant, je vous assure, il n’y a vraiment pas de quoi ! Si vous pensez qu’un écrivain passe sa journée en pyjama derrière son écran d’ordinateur en attendant que l’inspiration tombe du ciel, vous vous fourrez le doigt dans l’œil ! Non, la motivation ne vient pas au réveil ; non, le talent n’est pas inné à la naissance.
En règle générale, pas de bonne fée ni de bonne étoile. Pas de coup de bol, pas de magie non plus. C’est beaucoup de travail pour récolter des clopinettes. Mon histoire est une exception à la règle, à peine croyable quand j’y songe.
Créer, c’est difficile. C’est un acte solitaire. C’est parfois l’envie de vomir sur le papier un mal-être invisible. Un besoin vital de transformer un vieux souvenir, de le magnifier ou de le supprimer.
Écrire, c’est mettre en scène ses fantasmes les plus fous ou affronter ses peurs et ses cauchemars les plus terrifiants. C’est faire valser ses doutes et ses certitudes. C’est vivre, aimer, mourir, pleurer, souffrir, rêver, s’évader, s’enfuir, se sauver, par procuration. C’est sonder au-delà des apparences, marcher aussi facilement sous le soleil que dans les limbes.
Écrire c’est penser comme un autre qui n’existe pas et lui offrir une petite part de soi. C’est effectuer une flopée de recherches, tantôt fastidieuses, tantôt inutiles, tantôt fortuites.
Écrire, c’est rencontrer du monde et écouter les maux de la Terre afin de donner à ses futurs personnages fictifs, un cheminement crédible. C’est savoir faire preuve d’empathie envers des actes, des gens et des choses exécrables, observer sans dévaloriser.
Écrire, c’est enfiler un costume, un masque, une peau inconnue dans laquelle vous n’êtes pas toujours à l’aise. C’est apprendre, comprendre et remanier le même chapitre jusqu’à la nausée.
Écrire c’est accepter la critique, d’être aimé, détesté au travers des aventures et des situations inventées. C’est se confronter à la réalité, à ses proches qui se demandent si vous avez bien toutes les connexions branchées comme il faut dans le cerveau, si vous n’êtes pas malade, dépressif, ou si, à tel ou tel passage, vous n’auriez pas parlé d’eux, par hasard…
Écrire, c’est se retrouver face à soi-même. C’est souvent supporter l’abandon et l’échec, la déception et la frustration, car votre famille, censée vous soutenir contre vents et marées, ne lira jamais une ligne de votre production. Parce que c’est juste vous. Parce qu’ils vous connaissent. Parce qu’à leurs yeux, vous n’êtes personne d’intéressant.
Écrire, ça vous bousille l’âme et les doigts. C’est un plaisir thérapeutique. Un besoin de délivrer un message, de fuir sa routine, de créer pour soi une histoire fantasmagorique, puis avec l’expérience, d’en imaginer d’autres à partager. C’est un acte égoïste et altruiste à la fois.
On n’écrit ni pour la gloire ni pour la notoriété, même si dans le fond, la seule chose que l’on désire vraiment, c’est d’être lu et avec le temps, un peu aimé et reconnu.
Malgré les difficultés que cela implique, en 2015, je publie déjà depuis cinq ans, sans rencontrer de réel succès. Pourtant, je m’acharne à écrire tous les jours en plus de mon job alimentaire, je suis serveuse dans un restaurant , pour accoucher d’un roman par an tout en me déplaçant avec le sourire sur les Salons du livre où l’on daigne m’inviter… ou sur ceux où je m’inscris contre participation financière…
À l’époque, c’est encore un plaisir de rencontrer de nouveaux lecteurs, d’en croiser des fidèles et de gribouiller un message sur une page de garde avec la peur bleue d’écorcher un prénom ou de glisser une coquille dans une dédicace. C’est une joie d’échanger avec des collègues et de partager des moments de franches camaraderies, aussi…

Début février 2015, je suis conviée à un salon du livre organisé lors d’un festival du film d’horreur pour présenter mon dernier ouvrage « Le miroir des ténèbres » , publié pour la première fois chez Sérial éditions, que je ne remercierai jamais assez pour leur soutien durant toute mon aventure litt

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