Et, si... Dix-sept ans après

Myriam H.

Description

L’histoire que je vais vous raconter, ici, est une pure fiction.*

Après l’histoire authentique, « Et, si... ou les voiles du destin – Récit d’une histoire vraie avec un acteur », on se projette dix-sept ans plus tard.

Après les Almadies, après les vaines tentatives de recherches d’Alessandro, après le rebondissement de l’appel téléphonique de Mya en Italie, lequel n’avait pas été suivi d’effets, ni d’un côté ni de l’autre.

Personne ne doit s’interdire de rêver et Mya va rêver. Elle va rêver à ce qu’il aurait pu se passer si...

*Même si vous avez trouvé la réponse sur l’identité de mon héros, dans la première partie, le nom des personnages est toujours modifié.

Sujets

• Romance
• Fiction
• Amour
• Littérature
• Literature
• Literary
• Contemporary
• Contemporary history

Informations

• Publié par: la-plume-ephemere-editions
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782957170166
• Langue: Français

Extrait

ET,SI…Dix-sept ans après Mya avait trente-sept ans.C’était toujours une femme dynamique, vivant à Paris, et travaillant comme assistante de direction dans un grand groupe de négoce international.

Mya étaitcélibataire, sans enfant. Elle s’étaitséparée récemment d’un concubin encombrant. Elle avait largué ces amarres et elle était enfin tranquille. C’était une femme libre et belle.

Souvent, elle pensait à Alessandro. Puis, un matin, dans un magazine people, elle le revit. On titrait que, quelques mois auparavant, sa première femme, la mère de ses enfants, était décédée. On le voyait seul à une cérémonie de remise de trophées.

Mya avait de la peine pour lui, et se demandait si le diable, qui lui avait mis cette revue sous le nez et avaittiré les ficelles jusqu’à maintenant,n’étaitpas en train de lui tendre la perche pour une seconde chance.

Si, en 1997, Mya avait trente-sept ans, Alessandro en avait cinquante-neuf.

Elle décida de se lancer. On verrait bien.Après tout, elle avait le droit d’être déçue comme celui d’être heureuse.

…

Un bar, un soir. Une plage, une nuit.

Ces recherches durèrent trois semaines et, un soir, elle décida de prendre un verre en ville.

Elle revêtit une tenue décontractée, toujours trendy, une coiffure confortable, le temps n’était pas à la drague, mais à se changer les idées et discuter un peu avec les touristes ou les autochtones.

Elle arriva dans un bar plutôt sélect où l’on jouait du blues. Ce n’était pas la bonne latitude, se dit-elle. Et,c’est là qu’elle le vit.

A une table où se tenait une bonne vingtaine de personnes, Alessandro était là, souriant comme à son habitude, devant un cocktail, entourés par deux superbes jeunes filles qui le tenaient par le cou etl’embrassaient.

Mya se dit : «Voilà, tu l’as,ta réponse. C’était bien la peine de dépenser tout cet argent et tout ce temps, en vain. Tu as bonne mine, à présent.

« Que croyais-tu, ma pauvre fille, qu’un homme comme lui allait t’attendre, dix-sept ans après ? Je suis pathétique. Tout cela est pathétique. »

Elle alla pour se lever et se diriger vers la sortie, mais Alessandro se leva aussi, et ils se retrouvèrent nez à nez. Une femme passa derrière Mya et la bouscula. Elle fut projetée contre le torsed’Alessandro qui la retint, en lui entourant la taille de son bras.

Puis, il la regarda dans les yeux. Il eut un doute. Il s’arrêta et lui demanda, en espagnol:

Alessandro : « On se connait, non ? »

…

La vie rêvée …

Avec Mya, on ne savait jamais à quoi s’attendre. Elle était tellementcréative que tout pouvait arriver.

Pour le premier anniversaire de leur mariage, Claudio avait installé Alessandro sur la terrasse avec un foulard sur les yeux, car Mya avait une surprise. Elle était alors apparue en tenue d’indienne: colliers de turquoises, robe frangée de peau camel, une longue natte brune agrementée d’un bandeau de plumes, nus-pieds, montée à cru, sur un magnifique cheval Appaloosa à la robe capée tachée blanche et marron,qu’elle lui offrait.

Elle savait Alessandro excellent cavalier, de par sa formation de cascadeur, mais aussi pour sonamour des animaux, quels qu’ils fussent.

Il était fou de joie.Il prit Mya par la taille et la fit descendre. Puis, l’embrassa comme un qui aurait oublié de lui vendre son âme.

A son tour, il enfourcha ce sublime animal, passa ses bras autour de son encolure, y posa sa joue, lui parla à l’oreille et partit au galop dans la propriété. Il le baptista Almadia.

Un jour que des amis étaient venus leur rendre visite, l’un d’eux demanda:

L’amiPourquoi trouve-t-on un peu partout des voilages auxquels ont été ajoutés des: « petits lests sur les liserés ? »

Mya : « Quel petit curieux ! Et, bien, cher Alfredo, si tu veux tout savoir, nous allons te le dire. »

Mya regarda Alessandro, qui lui fit un signe de tête et un sourire.

Mya : « Il setrouve que mon mari et moi adorons faire l’amour, quand on en a envie. Et, nous en avons envie, tout le temps.Et, nous faisons l’amour parce que nous nous aimons. Donc, j’ai trouvé ce système pour échapper aux petits curieux dans ton genre et aux photographes qui voudraient faire un scoop sur les couvertures de tabloïds.

« Ainsi, lorsque nous sommes « à découvert », dans le parc, par exemple, ou au bord de la piscine, nous mettons ce voilage qui s’improvise tente d’amour le temps de notre petitcâlin. Qui irait gâcher de la pellicule, pour voir un bout de tissu qui remue? Ainsi, à moins d’avoir un appareil-photo à infrarouge, nul ne peut fixer sur la pellicule ou filmer nos ébats. Malin, non ? »

Quand Alessandro, souvent levé avant Mya, prenait son petit-déjeuner autour de la piscine, elle le rejoignait en chantant à tue-tête « Lasciare me cantare », en ponctuant, « Sono Italiana, una Italiana Vera ! », qui le faisait sourire. En mini-short en jean et débardeur d’Alessandro, et rien d’autre, elle s’asseyait sur ses genoux, le prenait par le cou, pour lui dire :

Mya : « Tu es le meilleur des maris. Le meilleur des amants. Le meilleur des hommes. Tu fais de moi une femme heureuse et comblée. Tu es extraordinaire. Tu es ma passion. Jamais je n’aurais pu imaginer avoir une vie aussi complète et intense avec un homme, Mon Ange. »

…

Ils s’étaient aimés follement,tendrement, immensément. Ils avaient souffert aussi. Mais, ils avaient beaucoup ri. Ri au nez du destin qui les avait séparés pendant dix-sept ans, mais qui venait de se venger de trop de bonheur,aujourd’hui.

Ilsn’avaientpas été que complémentaires, mais complices aussi, l’avaient toujours été et le resteraient dans la mémoire de tous ceux qui les avaient connus.

…

Il avait sorti ses deux fils de pension et tous les trois avaient entrepris un long voyage autour du Monde qui dura plusieurs mois, où Diego et Ringo apprirent beaucoup, avec leur père et de leur père.

Il continua de les élever comme il avait été élevé. Avec des valeurs. Avec panache. Avec respect.Les entraînant aux sports qu’il avait pratiqués. Leur inculquant tous les préceptes de la vie pour devenir un homme honnête, loyal, intègre. Tout comme lui.

Et, une certaine joie de vivre, même si, souvent, dansles yeux d’Alessandro, on voyaitses prunelles s’assombrirent denuages annonçant un ciel d’orage.

…

… Et dédié à tous ceux qui se sont croisés sans se reconnaître

FIN

Ouvrages disponibles déjà parus

- La peau des scolopendres (Thriller, Irrévérence, Humour, Horreur, Aventure)

- Octogénocide (Thriller, Irrévérence, Humour, Horreur, Aventure)

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- Killing Stilettoz (Thriller, Humour, Horreur, Policier)

- Utopia Rainbow (Conte initiatique et philosophique, Fantasy)

-Mots d’amour, maux d’amour (Poèmes/ Textes de chansons)

- Le petit chapeau rond rouge, une petite claque aux fesses des gros contes (Humour)

-Et, si… Ou les voiles du destin (Récit d’une histoire vraie avec un acteur- Amour)

-Et, si… Dix-sept ans après (Fiction, suite du récit d’une histoire vraie- Amour)

- Oh!Rorscope (Thriller, Humour, Horreur, Policier)

Ouvrages à paraître

- Un homme parfait (Fiction basée sur une histoire vraie–Amour, Aventure)

- Animalz Indian Revenge (Thriller, Horreur)

- Les yeux sans visage (Thriller, Amour)

-Monyet, l’île aux trois singes (Thriller, Horreur)

- Rafaelo (Conte initiatique et philosophique)

- Dia de muertas, Dios de muertes (Thriller, SF)

Auteur : Nom de plume : Myriam H. La plume éphémère Editions Crédit photo / maquette : Nom de plume : Myriam H. Pages : 36 Langue : Français ISBN 978-2-9571701-6-6 EAN 9782957170166 Date : Février 2020 Email : [e-mail]