Éternellement jeune
292 pages
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Éternellement jeune , livre ebook

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Description


En moins d’un été, le timide et introverti Robbie Myers passe de dix-huit ans sans jamais avoir été embrassé à l’intensité passionnée d’un premier amour qui pourrait durer éternellement. Littéralement...


Robbie Myers, dix-huit ans, a du mal à parler aux gens. Non seulement il est timide, mais il semble dire la mauvaise chose chaque fois qu’il ouvre la bouche, en particulier au beau et mystérieux inconnu qui se présente à son poste au supermarché, le défendant contre un collègue agressif et lui demandant alors un rendez-vous. Il n’arrive pas à croire qu’un mauvais garçon sexy de dix-sept ans comme Colt Abernathy soit réellement intéressé par lui.Pourtant, il ne peut pas nier que l’ardeur brûlante dans les yeux noirs de Colt n’est là que pour lui.En une fraction de seconde, Robbie passe de son projet de fréquenter une université communautaire tout en vivant à la maison avec sa mère et d’économiser de l’argent pour une voiture, à l’expérience tendre et pourtant passionnée d’un premier amour intense.


Robbie est loin de se douter...Transformé au beau milieu de la guerre civile américaine, Colt est resté pris au piège dans le corps d’un adolescent solitaire de dix-sept ans. Lorsqu’il aperçoit le jeune homme mince, blond, aux yeux bleus, poussant un tas de chariots à travers un parking, Colt sait instantanément qu’ils sont destinés l’un à l’autre. Il y a juste un problème majeur : s’il survit à la bataille imminente entre les vampires et les Matarians – une armée de tueurs de vampires brutaux – il vivra éternellement.Pas Robbie...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 avril 2017
Nombre de lectures 36
EAN13 9782376760429
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Éternellement jeune Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2013 Jeff Erno Titre original : Forever Young © 2013 Jeff Erno Traduit de l’anglais par Angelscythe. Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser Conception graphique : © 2017 Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-042-9 Première édition française : avril 2017 Première édition : septembre 2013 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-Sept
Chapitre Dix-Huit
Chapitre Dix-Neuf
Chapitre Vingt
Chapitre Vingt et Un
Chapitre Vingt-Deux
Chapitre Vingt-Trois
Chapitre Vingt-Quatre
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicit es et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertiss ement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous ave z effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne sero nt pas accessibles à des mineurs.
Éternellement Jeune Pour toujours ~ Tome 1
Jeff Erno
Chapitre Un — Ce n’est pas tant la chaleur ; c’est l’humidité.
Si Robbie entendait cette réponse une fois de plus, il allait étrangler quelqu’un. Même si lui-même n’était gêné par les étés aux temp ératures intenses. Il appréciait les temps plus chauds, et au Michigan, le nombre de jou rs d’été chaud était limité.
Mais il travaillait dans un supermarché en tant que commis à la clientèle. Il faisait ce travail depuis qu’il avait quinze ans, et après trois ans, il était un excellent empaqueteur. Sa dextérité pour jeter les articles d ’épicerie de la main droite à la gauche était si impressionnante que les clients s’i mmobilisaient souvent et le fixait, bouche bée, alors qu’une pile d’objets volaient dan s les airs pour atterrir directement dans le sac. Quelquefois, ils s’approchaient et bai ssaient les yeux vers le sac, craignant peut-être que leurs provisions ne soient en un tas pêle-mêle, seulement pour les découvrir soigneusement empilées, comme si c’ét ait fait par magie.
Manier les emplettes n’était pas le seul talent en dextérité manuelle que Robbie possédait. C’était également un pianiste talentueux et il pouvait utiliser une caisse enregistreuse plus rapidement que n’importe qui qu’ il connaissait. Il avait toujours été très adroit avec ses mains. C’était plus que de la coordination main-yeux ; dans la plupart des cas, il n’avait même pas besoin de rega rder ce qu’il faisait. Il pouvait tenir une conversation avec quelqu’un pendant que, appare mment de façon automatique, il faisait une tâche qui demandait de la dextérité.
Robbie était bon en travaux manuels et savait comme nt tricoter et faire du crochet, bien qu’il garde habituellement ces connaissances p our lui-même. Il avait découvert longtemps auparavant qu’il y avait certains talents , peu importe à quel point ils étaient impressionnants, que les garçons n’étaient pas supp osés posséder.
Un talent qu’il n’avait pas, cependant, était la co mmunication avec les autres. Lorsqu’un client au centre commercial essayait d’en gager la conversation, Robbie était poli. Il opinait et souriait, mais il pouvait rarem ent penser à une réponse appropriée. Il ne maîtrisait pas les réparties faciles, et il écou tait souvent les caissiers, essayant d’assimiler leurs plaisanteries insouciantes entre eux ainsi qu’avec les clients. Mais ce n’était simplement pas quelque chose qui lui venait naturellement.
Lorsque M. Christianson se plaignit de l’humidité, Robbie aurait dû savoir comment y répondre. Ce commentaire avait été répété au moins trois douzaines de fois par différents clients durant son service et il aurait pu simplement imiter les réparties de ses collègues. Au lieu de ça, il sourit et hocha la tête comme il le faisait toujours. — Quel est le problème avec toi, mon garçon ? Le vieil homme était un des clients les plus intimi dants de Robbie. C’était un habitué, un résident local, et tous les employés le connaissaient comme quelqu’un qui dépensait beaucoup, mais qui était également perturbateur et exigeant. Robbie leva les yeux vers lui, déglutit difficilement et tenta de p enser à quelque chose à lui dire.
— Quand quelqu’un te parle, ne l’ignore pas. Je ne sais pas ce qu’ont les enfants de nos jours, Bon Dieu. Aucun respect. Aucun foutu respect. Regarde ce que tu fais avec mes affaires. Il vaudrait mieux que je n’aie a ucun œuf cassé ou de pain écrasé. Je n’aime pas comme tu jettes les courses dans le s ac sans même regarder.
Les yeux de Robbie s’élargirent alors qu’il sentait ses joues devenir brûlantes.
— Je suis désolé, Monsieur. Il baissa les yeux alors qu’il continuait d’empaque ter les provisions, faisant spécialement attention à ralentir son allure et à r egarder chaque objet qu’il transférait d’une main à l’autre. — Ne t’inquiète pas de lui, trésor, dit Susan une f ois le client parti. C’est juste un vieil homme aigri. Plus méchant que des chats se ba ttant dans un sac en jute.
C’était la collègue préférée de Robbie, une petite femme mince d’âge moyen qui portait ses cheveux relevés. Elle avait été transfé rée au nord du Michigan depuis un État du sud, le Mississippi ou l’Alabama ou quelque part d’autres. Elle avait toujours une voix traînante et elle appelait tout le monde c héri ou mon petit. — Je ne sais pas ce que j’ai fait, admit-il. — Tu n’as rien fait du tout, chéri, alors ne te tra casse pas à ce sujet. Ce Henry Christianson est juste un ronchon. Tu es le meilleu r empaqueteur que ce magasin ait connu. Tu restes juste à côté de moi et tu ne bouge s pas.
Susan insistait toujours pour avoir Robbie comme em balleur. C’était une caissière rapide et elle voulait un commis au sac qui gardera it son allure. — Je suis désolé, mais je vais devoir m’occuper des caddies du parking. Mon service est presque terminé, dit Robbie. Elle baissa les yeux sur sa montre. — Eh bien, voilà qu’il est déjà presque vingt et un e heures ! Waouh, le temps file quand on s’amuse, je suppose, rit-elle. Va-t’en mai ntenant et ne prête pas attention au vieil Henry. La majorité des gamins de son âge aurait probableme nt considéré que c’était une corvée de travailler tout l’été comme il le faisait , mais il appréciait ça. Il avait dit à son patron, M. Wandrie, qu’il prendrait autant d’heures qu’il le pouvait. Robbie économisait pour une voiture et avait déjà plus de deux mille d ollars sur son compte bancaire. En plus de son emploi à l’épicerie, il tondait aussi l e gazon au parc de mobile home. Les jardins étaient tout petits et lui demandaient seul ement quelques minutes chacun. Il pouvait se faire dix billets pour un carré de pelou se, ce qui voulait dire environ deux cents dollars dans les bons jours s’il travaillait assez vite.
L’été était le seul moment de l’année où il pouvait vraiment mettre de l’argent de côté, cela dit. Il était déjà inscrit en licence et il commencerait les cours à l’automne. Sa mère ne lui avait pas permis de travailler beaucoup d’heures pendant ses années scolaires, mais il était un adulte à présent. Il av ait été diplômé avec les honneurs et ses notes n’avaient jamais souffert de ses activités ex trascolaires. Mais, c’était la façon d’être de sa mère. Elle s’inquiétait à propos de to ut et voulait que Robbie se concentre principalement sur l’école au lieu des activités ex trascolaires.
Ça lui allait, cependant. Ce genre de choses n’étai t pas son style, de toute façon. Il n’avait jamais été membre d’un club après les co urs ni fait partie d’une équipe de sport. Il était plutôt un solitaire et ne se sentai t pas à l’aise dans les situations où il devait s’affirmer. Même au travail, maintenant qu’i l avait dix-huit ans, il n’avait pas pu réclamer une position de caissier comme il le désir ait vraiment, mais le salaire n’était pas beaucoup plus élevé, et ça lui aurait demandé p lus d’interaction avec les clients. Des clients comme M. Christianson.
Pousser les caddies de l’épicerie était l’aspect le moins plaisant de l’emploi de Robbie en tant que commis de la clientèle. Ce n’éta it pas vraiment qu’il n’appréciait pas la tâche, mais plutôt que c’était difficile physiqu ement. Petit comme il l’était et pesant environ quarante-cinq kilos, les caddies étaient lo urds. Et le parking était un peu en
pente. Quatre ou cinq à la fois n’étaient pas trop pénibles, mais quand il y en avait plus, il pouvait à peine les faire traverser le parking p our les rentrer dans le magasin. La chose intelligente aurait été de faire plus d’aller s-retours, mais si un autre des commis à la clientèle le voyait faire ça, il le taquinerai t et le traiterait de mauviette.
Robbie était habitué à être taquiné. À l’école, il avait souvent été le centre des plaisanteries, principalement à cause de sa taille. Il ne se considérait pas comme étant une victime, cela dit. Il n’avait pas été le bouc é missaire plus que n’importe quel autre enfant. Les railleries et les insultes étaient emba rrassantes, et parfois, blessaient ses sentiments, mais il se mettait rarement en colère. Il souriait ou riait, et essayait de prendre en main ces situations avec bonhomie.
Il y avait beaucoup de caddies dehors. Chaque prépo sé aux sacs avait des « devoirs de parking » sur une partie de leurs serv ices. Les commis consciencieux s’assureraient que le parking était dégagé durant l ’heure qui leur était assignée, mais certains des collègues de Robbie n’étaient pas exac tement consciencieux. S’ils comprenaient que l’un des autres empaqueteurs avait fini son service à la fin de l’heure, ils se détendaient et laissaient quelques caddies et comptaient sur eux pour les ranger.
Puisque l’autre commis était Jerry, Robbie n’était pas surpris d’en voir autant. Ce fainéant n’avait pas déblayé la zone du tout durant l’heure précédente bien que ce soit dans ses tâches. Il ne faisait pas plus que ce qu’i l devait absolument faire. Bien qu’il soit un an plus jeune que Robbie, il était un peu p lus gros et du genre à se prendre pour un petit-chef.
Alors qu’il ramenait les neuf derniers caddies, les faisant glisser ensemble en un train ridiculement long, Robbie prit une profonde i nspiration et jeta son poids dessus, les poussant en haut du parking incliné vers les po rtes d’entrée. Il soufflait et haletait à tel point qu’il pensait qu’il devrait s’arrêter. Ce pendant il se força à continuer, avançant par centimètres vers sa destination. Lorsqu’il arri va enfin à les faire rentrer, il était épuisé. Il se tourna, prêt pour se rendre à l’intérieur à l’heure exacte, quand il remarqua un jeune de son âge qui se tenait dans le hall.
— Dingue, mec, commenta l’étranger aux cheveux somb res. Robbie ne le reconnaissait pas. Il était persuadé q u’il n’allait pas à son école. — Cette file de caddies pèse probablement cinq fois plus que toi. Robbie opina puis baissa les yeux vers le sol. Une fois encore, il ne savait pas comment répondre. — Oui, réussit-il à prononcer.
— Qu’est-ce qu’il y a avec ça ?
Le jeune homme portait un jean et un blouson en cui r, ayant l’air plus cool que les adolescents de son âge devaient l’être. Son apparen ce de dur à cuire rétro avait de l’effet sur Robbie. Il aimait ça un petit peu de tr op. Et ce merveilleux visage masculin était sexy comme celle d’un mauvais garçon. Il avai t les yeux sombres, de courts cheveux noirs et il sentait divinement bon.
— Pourquoi les autres gars ne t’aident-ils pas ? Il sortit le pouce de son poing en direction de l’i ntérieur du magasin où Jerry se tenait oisivement à une caisse. — Je ne sais pas, dit Robbie.
Sa voix était basse, à peine audible. — C’est mon travail de ramener les caddies avant de rentrer chez moi.
— Je vois. Eh bien, j’ai l’impression que ce gros l ard ne fait rien pour t’aider, à part rester là, il devrait aider. Tu ne penses pas ? — Oui, probablement.
— Tu devrais le lui dire.
Robbie sourit et haussa les épaules.
— Je dois retourner à l’intérieur.
Alors qu’il dépassait le jeune homme, il expériment a une sensation étrange. Les petits poils de ses bras se hérissèrent comme s’ils se tenaient debout et même après qu’il fut retourné à l’intérieur, Robbie pensa qu’i l pouvait toujours sentir le merveilleux étranger le fixer.
Il secoua la frissonnante sensation et se dirigea à vive allure vers la zone des caisses à l’arrière des bureaux. Après avoir rappor té à son superviseur qu’il avait complété tous les devoirs de son service, il fut li bre de pointer et de rentrer chez lui.
Jerry l’attendait près de l’horloge, appuyé avec se s paumes pressées contre le mur, directement en dessous de la pendule. — Pourquoi ne resterais-tu pas et travaillerais ma dernière heure ? — Euh, désolé, Jerry, mais M. Wandrie m’a déjà dit de pointer. — Va lui dire que tu me couvres. Je ne me sens pas très bien. En plus, il te donnera une autre heure de paie. Robbie laissa échapper un soupir exaspéré.
— Jerry, tu aurais dû me le dire plus tôt. J’ai déjà dégagé le parking et tout…
Jerry fit un pas vers lui. Il tendit le bras et att rapa le devant du tee-shirt de Robbie. Serrant son poing, il le tira vers lui.
— Écoute-moi, petite tapette. Je t’ai dit que je ne me sentais pas bien et que tu allais me couvrir ! Le son d’une gorge qu’on éclaircissait surprit les deux garçons et Jerry le relâcha rapidement. Robbie virevolta et vit son patron, M. Wandrie, se tenant à quelques centimètres d’eux. — Robbie, vas-y et pointe. Jerry, viens avec moi.
Robbie resta là, les yeux écarquillés, fixant son e mployeur pendant un moment. Puis il se tourna vers Jerry qui avait un air effra yé, presque terrifié, sur son visage.
— Monsieur, dit Robbie, je serai heureux de rester si Jerry ne se sent pas bien.
M Wandrie secoua sa tête. — Pointe et rentre chez toi, Robbie. Tu as travaill é suffisamment dur pour une journée. Avec un mouvement de tête, il indiqua à Jerry de le suivre, puis il se tourna et se dirigea vers le bout du hall vers son bureau, le ga rçon marchant rapidement derrière lui.
J’espère qu’il ne se fera pas virer.
Même si Jerry était un enfoiré avec lui, il ne voul ait pas le voir perdre son travail. Il aurait dû accepter et rester une heure de plus. Ce n’était pas comme s’il n’aurait pas apprécié un chèque un peu plus épais. Il ne pouvait plus rien faire à ce sujet à présent.
Il pointa et parcourut le hall jusqu’à la salle de repos où étaient situés les casiers des employés. Après avoir ouvert le sien, Robbie re tira son badge et le jeta à l’intérieur. Il attrapa sa liseuse Kindle et son sac de repas, e t les fourra dans son sac à dos avant
de l’extraire du casier. Puis il ferma la porte et rattacha le cadenas. En chemin pour sortir, il s’arrêta pour dire bonne nuit à Susan.
— Je crois que j’ai posé des problèmes à Jerry, dit-il. — Oh, j’en doute, chéri. Jerry devrait s’occuper de cette tâche correctement par ses propres moyens. — Eh bien, M. Wandrie l’a emmené dans son bureau, à présent. — Bien ! J’espère qu’il flanquera les pétoches à ce garçon. Quelqu’un devrait le tirer de son oreiller de soie. Robbie sourit.
— J’espère seulement qu’il ne perdra pas son travai l.
— Robbie, dit-elle en s’approchant de lui. Il n’y avait pas de clients à la caisse. C’était to ujours lent la dernière heure de la nuit. — Tu es tellement un bon garçon. Si Jerry faisait s on travail comme il est supposé le faire, il n’aurait pas à s’inquiéter d’avoir des problèmes.
— Je sais, soupira Robbie. Eh bien, passe une bonne nuit, Susan.
— Toi aussi, chéri.
Alors que Robbie sortait du bâtiment, il décida d’a ttendre quelques minutes afin de voir ce qui arriverait à Jerry. S’il s’était vraime nt fait virer, Robbie le verrait sortir. Il se tint devant l’entrée où il avait toujours une bonne vue des comptoirs de caisse par la fenêtre. Après trois minutes, il vit Jerry retourne r à son espace de travail. Il commença à se précipiter, remplissant le sac de fournitures dans chaque allée. Robbie était soulagé. Apparemment, Jerry n’avait pas été renvoyé . Il avait probablement seulement reçu des remontrances et un sévère avertissement de M. Wandrie.
La majorité des autres jeunes qui travaillaient au magasin n’aimaient pas beaucoup M. Wandrie. Ils se moquaient tous de lui d errière son dos, simplement parce que c’était leur patron. En ce qui concernait Robbi e, M. Wandrie était un homme plutôt correct, il y avait des jours où il était un peu ro nchon, mais c’était vrai pour tout le monde.
Robbie se demanda pendant un moment si M. Wandrie a vait entendu que Jerry l’avait traité de tapette. Eh bien, il avait dû ent endre. Cela l’embarrassait et il espérait que son employeur ne se ferait pas de fausses idées à son sujet. C’était de cette façon que les types comme Jerry traitaient les gens lorsq u’ils étaient en colère. Cela ne voulait pas réellement dire quoi que ce soit. C’éta it comme lorsque les gens disaient que quelque chose était « gay » juste parce qu’ils ne l’aimaient pas. C’était une sorte de figure de style ou quelque chose du genre. Pour être honnête, cela blessait ses sentiments. Il ne comprenait pas pourquoi Jerry voudrait lui dire quelque chose comme ça. Éta it-ce si évident qu’il était… — Tu n’es pas encore parti ? Robbie sursauta, effrayé par la voix derrière lui. Il se tourna pour faire face au garçon qu’il avait vu plus tôt, celui avec le blous on en cuir. — Oh, mon Dieu, tu m’as flanqué la trouille.
— Désolé, mec, rit le garçon en blouson en cuir. Je ne voulais pas te surprendre par-derrière. — Je pensais que Jerry se faisait virer, dit Robbie . Il a été appelé dans le bureau
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