Ethan qui aimait Carter
146 pages
Français

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Ethan qui aimait Carter , livre ebook

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Description

À vingt-quatre ans, Carter Stevenson est atteint de timidité maladive, due à son bégaiement et ses tics. Sans l’aval d'amis qui lui reprochent de laisser sa maladie de Tourette dicter sa vie, Carter déménage de Los Angeles et rejoint une petite ville tranquille de Californie où il compte faire profil bas et éviter les gens. Il n’avait pas prévu que son nouveau voisin, Ethan Hart, s’immiscerait dans sa bulle de solitude et le forcerait à sortir de chez lui pour vivre sa vie.


Depuis le début, Ethan s’est montré clair au sujet de ses sentiments pour Carter. Mais il redoute que ce dernier ne soit pas en mesure de voir au-delà de son cerveau endommagé, même si cela fait de lui quelqu’un de bien plus en accord avec ses émotions que la plupart des gens. Le problème pour Carter ne vient pas de là : il s’est déjà brûlé les ailes aux côtés de ‘parfaits’ petits amis et ne veut pas risquer de se faire briser le cœur une fois de plus.


D’une manière ou d’une autre, Ethan est déterminé à montrer à Carter qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Du moins, jusqu’à ce qu’il reçoive de tragiques nouvelles, qui l’obligent alors à se tourner vers lui pour puiser force et soutien. Carter sera-t-il en mesure d’épauler Ethan dans la tourmente ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mai 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782375743607
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ryan LOVELESS
Ethan qui aimait Carter


Traduit de l'anglais par Christine Gauzy-Svahn


MxM Bookmark
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Ethan, Who Loved Carter
MxM Bookmark © 2018, Tous droits réservés
Copyright © 2012, by Dreamspinner Press
Published by Arrangement with Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
Traduction © Christine Gauzy-Svahn
Suivi éditorial © Lorraine Cocquelin
Correction © Emmanuelle Lefray
Illustration de couverture © MxM Créations
Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal.
ISBN : 9782375743607
Existe aussi en format papier
Pour Robin, Sherri, Tara, Tonia et tous ceux qui m’ont soutenue et encouragée sur ce projet.
Tu es unique. Il y a en toi une magie qui t’est propre.
— D.M. Dellinger
Note de l’auteur


Les traumatismes craniocérébraux (TCC) et le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) ont des effets très variés suivant les personnes. Cette histoire ne doit pas être vue comme une référence en la matière, mais plutôt comme un aperçu des manifestations possibles de ces troubles. Je dois remercier mes amies Tara, qui a subi un traumatisme crânien, et Tonia, sa sœur adorée, de m’avoir raconté leur expérience. J’ai construit mon savoir de base par des recherches personnelles, ce qui m’a permis de créer le personnage d’Ethan. Tara a également lu mon premier jet et m’a fait quelques suggestions pour le rendre plus réaliste. Je recommande fortement les livres suivants à tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage.
My Stroke of Insight : A Brain Scientist's Personal Journey by Jill Bolte Taylor
Where is the Mango Princess ? by Cathy Crimmins
Mindstorms The Complete Guide for Families Living with Traumatic Brain Injury by John W. Cassidy
Brain Injury Survival Kit : 365 tips, Tools and Tricks to Deal With Cognitive Function Loss by Cheryle Sullivan
Head Cases: Stories of Brain Injury and Its Aftermath by Michael Paul Mason
Alors que les TCC et leurs effets sur les patients et leur entourage m’étaient un sujet inconnu lorsque j’ai eu l’idée de ce livre, le SGT est quelque chose que je connais très bien. On m’a diagnostiqué cette maladie au collège (à l’âge de douze ans), mais les tics ont démarré bien plus tôt. Le SGT est héréditaire, et d’autres membres de ma famille en sont atteints, à divers stades de gravité. J’ai basé l’expérience de Carter sur une version romancée de la mienne, qui est typique par certains points et unique pour moi par d’autres. Comme références complémentaires, je me suis tournée vers les livres du Dr Oliver Sacks. Ils sont depuis longtemps une source d’informations pour comprendre mon SGT. J’apprends constamment de nouvelles choses sur moi dans ses livres. Je les recommande à tous ceux qui veulent en apprendre davantage sur le syndrome de Gilles de la Tourette. Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur les effets de la musique sur les TCC (ou sur le cerveau en général), je recommande Musicophilia : Tales of Music and the Brain du Dr Sacks. Pour l’intérêt de cette histoire, l’expérience de Carter diffère de celles décrites dans le livre du Dr Sacks (mais est similaire à la mienne). Mais comme je le disais au début, chaque personne est différente. Quelque part, il y a des gens comme Carter et Ethan. Et bien plus qui ne sont pas comme eux. Peut-être que vous les connaissez. Peut-être que vous êtes eux. L’un comme l’autre, bienvenue.
Chapitre 1


Carter se tenait sur le perron alors que les déménageurs s’en allaient. Il avait peut-être l’air idiot à agiter la main en direction d’un camion ayant « Déménager pas cher avec Hanson » inscrit sur le côté, mais il s’en fichait. Santa Josephina était le genre de ville où Carter avait rêvé de vivre depuis que sa première année à Los Angeles avait balayé son idée romantique de vivre dans une grande ville. L.A. était un mauvais endroit pour quelqu’un comme lui. Il avait besoin de calme ; il n’avait pas besoin d’être bombardé de bruits et de distractions visuelles 24 heures sur 24. Se tournant vers sa maison, il leva les yeux vers la plaque au-dessus de sa nouvelle porte.�
17 Fort Washington Terrace.
Ça, c’était une bonne adresse. Facile à dire. Amusante à dire. Son ancienne adresse sur Yucca Street était aussi amusante à dire, mais, ici, il avait un jardin devant et derrière. Il avait une maison de deux étages pour lui tout seul, au lieu d’un appartement ordinaire dans un immeuble de quatre étages sans ascenseur avec des murs qui tremblaient chaque nuit à cause de la musique des voisins. À l’intérieur, Alice ouvrait des cartons. Carter se tourna à nouveau vers la rue, quitta son perron pour rejoindre le trottoir – il avait son propre trottoir – étudia l’environnement paisible. Il était midi, aussi n’y avait-il pas beaucoup de voitures garées devant les pelouses tondues. Des vélos d’enfants traînaient devant quelques maisons, ce qui indiquait soit de la stupidité soit que le vol de vélo n’était pas un problème ici.
— Tu es sûr que tout ira bien ? cria Alice.
Carter se retourna et plissa les yeux vers l’intérieur plus sombre du salon, la cherchant. Elle cessa de soulever une pile de livres pour lui offrir son visage inquiet – les lèvres pincées et les sourcils froncés. Il avait suffisamment vu cette expression depuis qu’il lui avait parlé de ses projets de déménagement. Même si elle avait du mal à comprendre que quelqu’un veuille quitter L.A. (il choisissait de croire que le problème venait de là et non pas du fait qu’elle pense qu’il ne pouvait pas se débrouiller tout seul), elle l’avait aidé à chaque étape, alors il lui en était reconnaissant.
Après un dernier regard sur le soleil de l’après-midi, Carter retourna à l’intérieur. Il laissa la porte ouverte, savourant la liberté de pouvoir le faire sans craindre qu’une personne armée pénètre chez lui.
— Ce n’est pas la lune, Alice, tout ira bien.
— Santa Josephina, marmonna-t-elle. C’est tout comme.
— Arrête d’être élitiste.
Carter slaloma entre les immenses piles de cartons pour arriver jusqu’à elle.
— Tu aurais pu avoir du calme et de la tranquillité à L.A. Il y a des rues paisibles et des maisons là-bas !
— Ce n’est pas qu’une question de maison. J’avais besoin d’un grand changement. Santa Josephina est parfaite. Elle a le charme d’une petite ville et l’attrait d’une grande. Des zoos, des musées, la plage… et puis la vie est moins chère ici.
Il s’interrompit pour donner plus d’impact à sa raison principale.
— Et il y a moins de gens.
L’expression d’Alice s’adoucit.
— Je sais que c’était dur pour toi.
— Je serais devenu fou si tu n’avais pas été là, lui dit-il en lui serrant affectueusement les épaules.
— À quoi servent les amis ? lui répondit Alice en lui donnant un coup de coude dans le ventre. Promets-moi une chose.
— Quoi ?
— Ne te transforme pas en ermite. Je veux vraiment que tu sortes et que tu profites de tous ces avantages que tu viens de vanter.
Il posa sa main droite sur son cœur en un vœu solennel.
— Je le promets.
— Carter. Je suis sérieuse. Parfois, je me dis que la seule raison pour laquelle tu sortais à L.A., c’était parce que John et moi t’y forcions.
Plutôt que d’admettre qu’elle avait raison, il essaya de paraître sincère lorsqu’il lui répéta ses propres paroles.
— Je ne me transformerai pas en ermite.
Il n’avait jamais eu l’intention de se refermer sur lui-même autant qu’il l’avait fait. Parfois, il avait simplement besoin de s’évader.
— Bien. Tu ferais mieux de profiter de ta semaine, parce que le week-end prochain, je reviendrai avec du travail.
En plus d’avoir été sa première amie à Los Angeles, Alice lui avait offert un travail dans sa compagnie théâtrale – il transposait les morceaux de musique –, ce qui payait suffisamment bien pour qu’il puisse s’offrir ce déménagement. Alors, si elle était contrariée par

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