Gamer's love , livre ebook
211
pages
Français
Ebooks
2023
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2023
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Publié par
Date de parution
26 septembre 2023
EAN13
9782819110712
Langue
Français
Publié par
Date de parution
26 septembre 2023
EAN13
9782819110712
Langue
Français
Angie L.DERYCKERE
GAMER’S LOVE
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite." » (Alinéa 1 er de l’article L. 122-4.) « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2023 Les Editions Sharon Kena
Les Editions Sharon Kena
3 rue de la source
57340 Morhange
www.skeditions.fr
dépôt légal : septembre 2023
ISBN : 978-2-8191-1071-2
Photographie de couverture : Angie L.Deryckere
Illustration de couverture : 123rf
« La différence entre le possible et l’impossible se trouve dans la détermination ».
Gandhi
À Nolwenn, ma fille.
Pour toutes les raisons que nous connaissons toutes les deux.
Rappelle-toi de ne jamais baisser les bras.
Seja forte e corajosa est gravé à jamais en toi, dans ton cœur et sur ta peau.
N’oublie jamais…
Table des matières
Table des matières
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
CHAPITRE 45
CHAPITRE 46
CHAPITRE 47
CHAPITRE 48
CHAPITRE 49
CHAPITRE 50
ÉPILOGUE
Titres de l’auteur :
En savoir plus sur l’auteur
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CHAPITRE 1
Cara
Mon père disait toujours de ne faire confiance qu’à une seule et unique personne : soi-même.
J’aurais dû me rappeler ce précieux conseil il y a précisément un mois. Cela m’aurait évité de bosser dans ce restaurant que je ne supporte plus afin de rembourser les dégâts que j’ai causés. Enfin, j’y vais un peu fort ! Je dois bien avouer que j’adore cet endroit et j’ai aussi appris à apprécier les gens qui y travaillent et y traînent après le boulot ou le week-end pour se détendre.
Cependant, j’ai toujours du mal à encaisser le fait que Fred, le gérant du pub, ait refusé de prendre mon argent pour le dédommagement.
Il a appelé ma mère le lendemain matin du drame pour tout lui raconter. Évidemment, j’ai eu droit à la pire leçon de morale de ma vie, mais après que je lui aie confessé les raisons pour lesquelles mon cerveau a vrillé, elle s’est montrée plus compréhensive.
En revanche, elle a approuvé la proposition de Fred : je dois travailler deux mois pour lui afin d’effacer ma dette.
Au départ, j’ai insisté pour qu’il accepte les cinq mille euros que j’étais prête à lui donner, même si j’étais convaincue que c’était bien trop pour une dizaine de verres brisés.
En vain.
Pour lui, je devais mettre la main à la pâte et maman attendait que je prenne mes responsabilités et j’assume les conséquences de mes actes, me rappelant devant cet homme que je ne devais pas oublier que l’argent n’achetait pas tout.
Ça, j’en étais consciente.
Je n’avais donc pas le choix de venir ici pour éponger ma dette. Bien sûr, il était évident que Fred voulait se venger de moi. Il s’était sans doute dit que ce serait marrant d’avoir une fille riche sous son aile et lui enseigner le monde du travail.
Du moins, c’est ce qu’il pensait au début. Tout a changé, à présent. Il a appris à me connaître, à m’apprécier et je dois bien avouer que c’est quelqu’un de très gentil et de compréhensif.
Je roule des yeux, agacée par mon comportement des dernières semaines. Évidemment, après cette bêtise, commise sous l’emprise de l’alcool, où j’ai détruit des verres et bouteilles du bar en balançant un tabouret suite à ma dispute avec Tobias, mon ex-petit ami – car je l’ai surpris en train de me tromper –, je me suis fait la promesse de ne plus jamais boire jusqu’à l’ivresse.
Je ne m’attendais pas non plus à finir par aimer cet endroit. Chez Fredo , le pub-restaurant du quartier le plus animé et branché de la capitale française est devenu une nouvelle famille à mes yeux. Je sais que je peux compter sur eux. Fred en premier, il a refusé l’entrée à Tobias chaque fois qu’il a tenté de venir me voir. Candice, son épouse, qui sent toujours la fraise. Jerry, le barman que j’ai failli tuer mon soir de beuverie ; il ne rate jamais une occasion de me chercher des poux. Il est devenu comme un frère, pourtant, je n’en manque pas avec les deux gros malins qui composent les Clemenceau.
J’esquisse un sourire et continue d’observer les clients du coin de l’œil. Nous sommes vendredi et le monde commence à affluer alors qu’il n’est que dix-huit heures.
— Cara ? Tu es encore en train de rêver ?
La voix de Fred me fait soupirer de lassitude.
— Non, je réfléchissais, réponds-je, appuyant mes deux coudes sur le comptoir.
Il se penche vers moi et m’offre un large rictus sarcastique.
— Toi ? On peut savoir à quoi, ma briseuse de cœurs ?
Je grimace.
Il ne me lâchera donc jamais !
— Je t’ai dit dix mille fois de ne plus m’appeler comme ça ! grondé-je, agacée.
— Impossible, ma belle, ça ne changera pas. Après tout, tu as cassé mon cœur en cristal et j’y tenais particulièrement.
Je constate de nouveau la déception dans son regard et je me sens mal.
— Désolée, Fred…
— Je sais, ne t’en fais pas, je ne t’en veux plus. Tu m’as offert exactement le même.
— Mais il venait de ta mère, Fred. Si tu avais abîmé quelque chose que mon père m’a donné, je ne t’aurais jamais excusé.
J’effleure le bracelet à mon poignet depuis des années. Papa me l’a offert il y a six ans, lorsque notre vie familiale a changé du tout au tout.
Fred penche légèrement la tête sur le côté et pose sa grosse main sur la mienne.
— Je sais qu’il te manque beaucoup, Cara, mais tu dois avancer et réussir à pardonner.
Ma vue se brouille.
Je déglutis péniblement et me concentre sur les dernières paroles de mon pauvre père. Elles sont toujours aussi claires dans mon esprit.
Je resterai à jamais auprès de toi, ici, ma princesse.
Je ferme les paupières et ramène ma main libre sur ma poitrine, là où papa a posé sa paume contre mon cœur avant de rendre son dernier souffle, il y a six mois.
J’ai constamment l’impression que c’était hier tant son absence me pèse.
— Prends ta pause, ma belle, d’accord ?
J’ouvre les yeux, une larme m’échappe.
Traîtresse !
Je l’essuie instantanément et tourne sur moi-même avant de regarder Fred. Son expression me bouleverse davantage.
— Prends ton heure maintenant, je vais demander à Sacha de rester avec toi.
— Merci, soufflé-je avant de fuir le bar.
Sacha me rejoint rapidement dans la salle du personnel. Ses dernières semaines, elle est devenue une véritable amie, à part entière.
Elle s’avance vers moi lentement, le temps que je puisse ravaler mes larmes.
— Ne t’en fais pas, je vais bien, la rassuré-je.
Elle ne me contredit pas, mais l’expression qu’elle possède sur son doux visage à cet instant est claire : elle ne me croit pas.
— Tu veux qu’on aille se promener ? Il fait beau, on peut en profiter un peu, non ?
Je hausse les épaules.
— Comme tu le souhaites.
— Allez, lève-toi, Cara.
Je renifle et obtempère avant de me diriger vers le miroir.
— J’ai une tête correcte ?
— Tu es toujours magnifique, Cara !
Je lui souris. J’ignore comment j’aurais fait pour m’intégrer ici si elle n’avait pas été là.
Je me suis tout de suite entendue avec elle. Elle est plus âgée de deux ans que moi, pourtant, j’ai l’impression qu’elle est aussi immature que je le suis parfois. Elle est toujours d’attaque pour faire la fête, inventer des coups fourrés contre les mecs qui méritent une correction.
D’ailleurs, elle envisageait de s’en prendre à Tobias pour lui montrer son indignation quant à la tromperie qu’il m’a fait subir après deux ans de relation.
Bien entendu, j’ai refusé. Elle aurait été capable du pire pour me venger et ce n’est pas ce que je veux. J’attends seulement de ne plus entendre parler de lui.
Plus jamais…
Cependant, il continue de me harceler, m’envoyant des multitudes de messages pour que je lui pardonne, des tas d’appels que je rejette évidemment. Je l’ai bloqué sur tous mes réseaux, car il n’hésitait pas à commenter chacune de mes photos et laver son linge en public, ce n’est pas pour moi !
Il essaie aussi de me voir, mais Fred est là pour lui refuser l’entrée.
Heureusement !
Chez moi, il n’osera jamais revenir et nous en avons conscience tous les deux. Il a bien trop peur que William et Cayden lui tombent dessus, car il sait pertinemment que personne ne pourra les arrêter.
Nous avons la chance de vivre tous ensemble dans une immense propriété. Bien sûr, chacun de mes frères possède une maison où il réside avec sa compagne et les enfants pour l’aîné, William.
Je vis avec maman qui est devenue une acharnée du travail. Principalement depuis la mort de papa. Elle investit dans l’immobilier et enchaîne les rendez-vous.
Nous savons tous que c’est son échappatoire.
Malgré l’argent que nous détenons, nous œuvrons tous. Gagner notre vie n’est pas vraiment indispensable, mais pour le moral, papa disait régulièrement qu’il n’y avait que ça de vrai !
William a créé son entreprise dans le bâtiment. Il est très fier que tout fonctionne bien et je le suis aussi. Mon neveu et ma nièce également, ils sont très heureux que leur père bosse avec le sourire. Il ne rechigne jam