Hôtel Princess Azul, tome 1 : Bordel! Mais qu est-ce qui se passe dans cet hôtel?
126 pages
Français

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Hôtel Princess Azul, tome 1 : Bordel! Mais qu'est-ce qui se passe dans cet hôtel? , livre ebook

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Description

Radiée pour une période de deux ans par l’Ordre des psychologues pour avoir injurié et molesté un client, Geneviève Cabana se retrouve, à quarante-huit ans, agente à destination dans un complexe hôtelier de la République dominicaine. Une épidémie de boutons, deux disparitions, un exorcisme, une séquestration et des presque idylles avec un joueur de soccer polonais et un gastroentérologue ponctueront sa semaine au Princess Azul. Sans oublier la gestion à distance de sa famille, marquée, entre autres, par la mystérieuse disparition du dentier de son père !Une nouvelle série de romans qui nous transporte illico sous les tropiques et nous fait vivre, à raison d’une semaine par tome, les péripéties rocambolesques de Geneviève et d’une foule de personnages colorés.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 septembre 2013
Nombre de lectures 9
EAN13 9782894556955
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guy Saint-Jean Éditeur
3440, boul. Industriel
Laval (Québec) Canada H7L 4R9
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

……………………………..

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Turenne, Martine, 1964-
Hôtel Princess Azul
ISBN 978-2-89 455-694-8 (vol. 1)
I. Titre.
PS8639.U727H67 2013 C843'.6 C2013-941490-8
PS9639.U727H67 2013

……………………………..

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.



Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC

© Guy Saint-Jean Éditeur inc. 2013

Révision : Alexandra Soyeux
Correction d’épreuves : Jacinthe Lesage
Illustration de la page couverture : Lucie Crovatto
Conception graphique et mise en pages : Olivier Lasser et Amélie Barrette

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2013
ISBN : 978-2-89 455-694-8
ISBN ePub : 978-2-89 455-695-5
ISBN PDF : 978-2-89 455-696-2

Distribution et diffusion
Amérique : Prologue
France : Dilisco S.A./Distribution du Nouveau Monde (pour la littérature)
Belgique : La Caravelle S.A.
Suisse : Transat S.A.

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Guy Saint-Jean Éditeur est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).

Merci à Diane Bérard et à Claude Fortin, qui ont contribué à l’élaboration de l’ancêtre de Geneviève Cabana, un personnage dont les aventures n’ont pas abouti !
Pour les conseils, les infos et l’hospitalité, merci à Marie-France Léger, Tim Lequang, René Lewandowski, Tamara Melnikova et au D r Benoît Panzini.
Un merci tout particulier à Carine Nahman.
Merci aussi à toute l’équipe très professionnelle et éminemment sympathique de Guy Saint-Jean Éditeur, notamment à Jean Paré, dont l’enthousiasme pour ce projet, dès le départ, a été contagieux.


À Marie, pour la belle folie des Turenne Hôtel…
Lorsque l’alarme de son téléphone retentit dans la nuit, Geneviève Cabana était en train de se battre avec elle-même. Du moins dans son rêve.
Son double refusait méchamment de mettre de la crème hydratante sur son visage. Sa peau craquelait de partout. L’autre elle-même répétait : « Je déteste mettre de la crème » et riait, ce qui accentuait les ravages. Geneviève lui hurlait de mettre de la crème. « C’est MON visage que t’as là ! Et arrête de rire comme une débile ! »
Il était deux heures du matin. Elle s’était endormie de peine et de misère à vingt heures, sachant que la pire nuit de la semaine commençait pour elle.
Il fallait aller accueillir les nouveaux clients du voyagiste Tour Exotica au petit aéroport de Punta Cana.
Le vol AT632 atterrissait à trois heures, chaque samedi, et déversait les quelque soixante-dix clients dont elle s’occuperait durant la semaine.
Et ça commençait par l’aéroport.
Forcément, c’était un moment désagréable.
Les clients débarquaient de l’avion hagards, épuisés, stressés, généralement de fort mauvaise humeur. Et parfois en état d’ébriété. Peu d’entre eux avaient trouvé le sommeil durant ce vol de quatre heures qui les amenait de Montréal vers la République chaude et ensoleillée où ils passeraient une semaine de rêve dans leur tout-inclus.
À deux heures vingt minutes, vêtue de son uniforme d’agente à destination bleu cobalt, Geneviève était dans le hall de l’hôtel, en compagnie de sa collègue Rosie. Celle-ci prenait en charge l’autre moitié de l’avion, les clients du Tour GoodTrip.
À cette heure-là, le bar de l’hôtel était presque vide. Ceux qui veillaient encore étaient pour la plupart installés devant leur écran de portable.
— T’as pas dormi ? demanda Rosie à Geneviève, en la regardant d’un air à la limite du dégoût.
— Si, si, un bon cinq heures…
Devant la mine incrédule de Rosie, Geneviève enchaîna :
— Regarde, j’ai quarante-huit ans, alors ça paraît quand je ne dors pas mon huit heures. Tu verras ça dans quelques années…
— Non, je voulais pas dire ça !
À l’aéroport, elles arrivèrent à temps pour assister au départ des clients de la semaine. Un groupe passablement compliqué que Geneviève ne souhaitait pas croiser de nouveau. Elle craignait d’entendre le dentiste de Châteauguay lui exposer avec moult détails l’étendue de ses problèmes de digestion.
— Je me sens mal depuis que je suis allé au resto fusion japonais. Les sushis sentaient la pisse de chien, avait-il répété plusieurs fois.
Le restaurant japonais était le plus couru du Princess Azul, propriété quatre étoiles de la chaîne espagnole CostaStellar. Il fallait réserver tôt dans la semaine pour y trouver une place.
Soudain, Geneviève entendit des cris et des pleurs qui provenaient de l’extrémité ouest du petit aéroport. Elle reconnut au loin le couple Laverdière-Pizzelli, qui avait connu une semaine sans histoire. Elle se précipita, inquiète, pour connaître la cause de leur détresse.
L’homme et la femme faisaient face aux restes de ce qui semblait être une valise, éventrée et fumante. Des policiers les entouraient. L’un d’eux tenait un berger allemand, passablement excité, en laisse. Un autre était penché sur le tas de détritus et le balayait d’un appareil qui émettait des sons étranges.
— Que se passe-t-il, Madame Pizzelli ?
La femme, dans la quarantaine, les cheveux courts et hirsutes, sanglotait bruyamment.
— Ah ! Mon dieu, Geneviève… La police a fait exploser notre valise ! J’y avais tous mes souvenirs. Des poteries, des nappes… Et tous mes vêtements, mes maillots de bain Shan… Deux maillots à trois cents dollars ! Tout a explosé, regardez par vous-même.
Sur ce, elle se remit à pleurer, tandis que son mari se balançait d’avant en arrière, visiblement en état de choc.
« En effet, pourquoi avoir fait exploser cette valise ? » se demanda Geneviève.
Un policier portant le nom de R. Ezbequiel accroché sur son torse s’approcha de la représentante.
— Nous avons eu un petit problème…
R. Ezbequiel expliqua que la valise, d’un poids anormalement élevé, avait traîné une bonne heure dans le hall sans sembler appartenir à personne. Des appels dans le haut-parleur étaient restés sans suite. Il a fallu agir.
— Ma clientèle ne parle pas toujours espagnol, Monsieur Ezbequiel. Le couple n’a sans doute pas compris que vous cherchiez les propriétaires de cette valise. Vous aviez abandonné votre valise ? demanda Geneviève en se tournant vers le couple.
— Le temps d’aller prendre une bouchée, c’est tout, répondit monsieur Laverdière. On nous a conduits ici avec quatre heures d’avance ! Il fallait bien s’occuper. On meurt de chaleur, en plus. Mais en revenant du casse-croûte, on a vu des policiers qui entouraient la valise, et tout à coup, boom ! Boom ! Boom !
L’homme imitait le bruit d’une explosion, et sa femme se remit à pleurer de plus belle.
Le policier Ezbequiel poursuivit ses explications.
— Ce n’est pas tout. Non seulement la valise était lourde et abandonnée, mais notre chien détecteur d’explosifs, Chorizo, s’est affolé en l’approchant.
Geneviève regarda le chien, qui semblait toujours dans un état proche de l’hystérie.
— Ce qui veut dire ? demanda Geneviève.
— Qu’il peut s’agir d’un colis piégé. Nos consignes sont claires, Madame. On doit faire sauter un colis dès qu’il y a un doute. Vous ne voudriez pas qu’on soit accusés de négligence, n’est-ce pas ?
Geneviève acquiesça.
— Évidemment non… Mais il y avait des trucs suspects dans cette valise ?
— Heureusement non ! Fausse alerte.
À ces mots, Chorizo s’effondra au pied de son maître en émettant un petit gémissement,

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