Il était une fois... les hommes
82 pages
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Il était une fois... les hommes , livre ebook

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Description



Il s’appelait Harry Mansfield
Ensemble à l’université, ils se lient rapidement d’amitié. Le temps passe, et chacun de ces hommes s’en va de son côté. L’un va dans le Maine, l’autre à New York. Harley reste à Atlanta, gardant leur maison.Lorsque la tragédie frappe, des secrets sont révélés, des cœurs sont brisés, et la colle qui les maintenait ensemble est mise à l’épreuve. Mais au milieu de leur douleur, l’amour de Harley est encore ce qui les lie ensemble.



Les échos du passé
Miss Anthrope est la plus grande, la plus dure à cuire drag queen d’Atlanta – elle sait ce qu’elle veut et l’obtient. Elle est dure, impitoyable, et une meneuse. C’est du moins ce que Paul Stewart, reporter pour le « Journal », a entendu dire, et c’est tout ce qu’il s’attend à voir lorsqu’on lui demande d’interviewer la légende... Mais personne ne connaît vraiment la personne derrière tout ce maquillage.
Et si... et si derrière tout ce sarcasme et cette musique, il y avait plus qu’un homme en robe ? Que lui est-il arrivé dans la vie pour que, trente ans plus tard, il soit un PDG à succès, un philanthrope et une légende dans la communauté gay ? Trente ans et près d’un million de dollars recueillis pour les personnes atteintes du sida, mais personne ne connait sa véritable histoire.
Jusqu’à ce qu’un soir, un homme brise sa carapace, et Matthew Trammell – Miss Anthrope – ouvre la porte qu’il a fermée des années auparavant et déverse ses secrets.
La douleur est comme la pluie, elle recouvre notre peau, nous trempe jusqu’à l’os, mais elle finit par s’arrêter et permet à nouvelles choses de croître.


De l’amour dans l’air
Malgré l’abrogation du DADT, il n’est pas de notoriété publique que je suis gay. Vivant sur un porte-avions, entouré par tant d’hommes dans de si petits espaces, je crains que si ma sexualité venait à être dévoilée, la plupart d’entre eux tombent dans le cliché et pensent tous que je suis attiré par eux. Mais il y a bien quelqu’un qui a retenu mon attention et a bouleversé tous mes sens. Le problème, c’est que c’est un de mes collègues pilote. Je ne veux pas causer de problèmes sur notre lieu de travail, et je ne sais même pas s’il est gay, mais je suis attiré par lui et je ne peux pas m’empêcher de penser à lui. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour passer une nuit avec lui... mais je désire bien plus que ça, parce que je suis autant attiré par sa personnalité, son sens de l’humour et sa force de caractère que je le suis par son physique.
Puis un jour, son copilote tombe malade, et on me dit de voler avec lui. Ce temps passé ensemble peut-il conduire à quelque chose d’autre ? Je ne peux pas m’empêcher d’espérer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2017
Nombre de lectures 5
EAN13 9782376760665
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
Il était une fois… les hommes
Copyright de l’édition française © Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © T.A Webb
His name was Harley Manfield © 2013 T.A. Webb
Let's hear it for the boy © 2013 T.A. Webb
Love on a wing and a prayer © 2013 T.A. Webb
 
Traduit de l’anglais par Coralie Nathan.
Relecture française par Valérie Dubar et Jade Baiser
 
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : mai 2017
ISBN : 978-2-37676-066-5
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Il s’appelait Harley Manfield
Les échos du passé
(Let’s hear it for the boy)
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
De l’amour dans l’air
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Il était une fois…
Les hommes

T.A. Webb
 

 
 
 
 
Il s’appelait Harley Manfield
 

 
Pour toutes les personnes qui ont subi une perte et qui trouvent pourtant la force de continuer.
Et pour ceux qui ont peur de donner leur cœur… faites-le. Quelqu’un l’attrapera.
 
 
 
 
Il s’appelait Harley Manfield. C’est lui qui nous a réunis, tous les trois.
Le tout premier jour, à l’université, je me retrouvai à pénétrer dans un de ces énormes cours de science, aussi nerveux qu’on puisse l’être. Il ne restait que deux sièges libres autour d’une de ces tables de laboratoire, et avant que je ne comprenne ce qui se passait, un grand idiot tout sourire nous attrapait, moi et un autre type qui jetait des coups d’œil alentours et nous faisait asseoir avec lui. Moins d’une heure après le cours, lui et Gary Parker étaient devenus mes nouveaux meilleurs amis.
À la fin de la première semaine, nous étions installés devant l’un des lieux de prédilection des étudiants, partageant une pizza et un pichet de Coca-Cola, et Harley décida que nous devions tous emménager ensemble.
Lors des vacances de Noël, nous fîmes tous nos bagages et déménageâmes dans une maison louée en commun. Gary et moi rentrâmes chez nous, pour voir nos familles respectives, et à notre retour, nous retrouvâmes la maison aménagée et rangée, un sapin de Noël installé, et une odeur délicieuse qui nous parvenait depuis la cuisine.
Ce que nous ne savions pas, et n’avions jamais pensé à demander, c’était pourquoi Harley n’était pas retourné chez lui. Il n’avait pas de foyer à retrouver. Ses parents étaient morts lorsqu’il était enfant, et il avait grandi dans une famille d’accueil.
Nous nous assîmes tous les trois pour dîner, ce soir de Noël, Harley en bout de table. Il avait préparé un jambon accompagné de toute sa garniture, et nous levâmes nos verres remplis de cidre pétillant. La joie qui se lisait sur le visage de Harley en valait largement la peine. Tandis que je regardais mes deux meilleurs amis autour de la table, je sus qu’ils étaient ma nouvelle famille, et je pris la résolution de faire en sorte que Harley ait toujours un endroit où aller et quelqu’un à ses côtés.
Lorsque nous obtînmes nos diplômes, Gary et moi commençâmes à travailler en tant que représentants de commerce chez Fleming Brothers Securities, juste avant l’explosion des fonds communs de placement, dans les années 1990, et nous montâmes rapidement en grade, amassant tout un tas d’argent au passage.
Harley avait toujours voulu travailler auprès des enfants, il avait donc mis à profit son diplôme d’études de Lettres et travaillait dans un foyer pour sans-abri. Cela ne rapportait pratiquement rien, et il se démenait comme un dingue, mais il rentrait toujours à la maison avec le plus grand des sourires et les meilleures anecdotes concernant sa journée de travail. Nous étions comme les Trois Mousquetaires avec pour devise : « Un pour tous et tous pour un ! », et ce genre de choses. Nous mettions tous la main à la pâte et les factures étaient payées.
Lorsque l’opportunité se présentât pour nous d’acheter la maison, la question ne se posa même pas : nous étions tous d’accord. Nous comparâmes le prix de vente et nos revenus, et Harley essaya de se retirer de la course. Il ne voulait pas mettre un frein à notre projet, et puisqu’il ne gagnait pas autant que nous, il pensait plutôt louer une chambre, quelque part.
Je me sentis blessé, et Harley évita le regard de Gary ainsi que le mien, mais il n’y avait aucun moyen de le faire changer d’avis.
Lorsque Gary et moi allâmes conclure la vente, nous lui cachâmes que son nom serait ajouté sur l’acte de propriété, même s’il ne figurait pas sur celui de l’emprunt. Je l’aimais, et Gary aussi, il n’y avait donc pas à discuter. Nous lui dîmes simplement quoi payer et de la boucler.
Nos vies se déroulèrent ainsi pendant quelques années, nous trois contre le reste du monde. Je ne saurais dire combien de bières ont été sifflées, combien de filles – et quelques gars, en ce qui me concerne – nous avons fréquentés et nous sommes envoyés, et combien de bons moments nous avons passés.
Mais comme toutes les bonnes choses, je suppose, le bon temps devait toucher à sa fin. On m’offrit une super promotion, mais je devais déménager. Dans le Maine. Je cogitai sur la question pendant deux semaines avant de parler de cette occasion à mes amis. Je vis la douleur dans les yeux de Gary, mais seulement du bonheur dans ceux de Harley. C’était tout lui : il n’avait jamais un mot dur ni la moindre rancune. Il m’attira dans ses bras pour m’enlacer et voulut savoir si je souhaitais vraiment déménager. Et, bien sûr, je devais partir ! Seul un idiot refuserait une telle offre, pas vrai ?
Je partis donc, mais nous gardâmes la maison. Et puis, ce fut le tour de Gary. Il se vit offrir un poste d’analyste à Wall Street, et là aussi, Harley lui manifesta son amour jusque sur le pas de la porte. Nous conservâmes la maison et laissâmes Harley y vivre en payant son loyer dérisoire. Nous ne lui révélâmes jamais le véritable montant du prêt à rembourser ni que sa contribution ne couvrait que la plupart des taxes et l’assurance. Il n’envisageait même pas de chercher d’autres colocataires. C’était notre maison. Et elle le fut encore pendant quelques années.
Comme cela arrive souvent, la vie s’en mêla, et les voyages vers Atlanta s’espacèrent de plus en plus ; d’abord pour quelques week-ends occasionnels et pour les vacances. Durant les deux ou trois premières années, nous avions toujours Noël pour nous retrouver ensemble. Gary et moi prenions l’avion pour passer la semaine entre Noël et le Nouvel An, et nous y retrouvions un sapin, des décorations, des tapes dans le dos et de l’amour. Mais la quatrième année, Gary était marié et attendait un enfant, et je préparais mes premières vacances avec mon nouveau petit ami.
Harley, comme toujours, accepta sans sourciller et ne pipa mot. Il nous envoya même des photos de la maison, ainsi que des clichés le montrant au côté d’un des jeunes garçons qu’il connaissait par son travail, et auquel il s’était attaché au fil des années. Le gamin, Eric, avait alors vingt ans, et c’était un jeune homme séduisant. À l’évidence, il avait dépassé le stade du petit frère qui suivait Harley partout où il allait, et la manière dont il regardait ce dernier me coupa brièvement le souffle.
Lorsque je l’appelai et me moquai gentiment de lui à propos de son jeune petit ami, son rire fut un pur bonheur. Harley n’avait jamais regardé un autre homme de cette manière. Il était aussi hétéro que faire se peut. Je ressentis une douleur de ne pas l’avoir vu, cette année-là. Et puis l’année suivante, je ne le rejoignis pas non plus. Le nouveau-né de Gary et Liz leur prenait tout leur temps. Sans que je m’en rende compte, trois années s’écoulèrent sans que je rentre à la maison.
Lorsque je reçus l’appel d’Eric la semaine précédant Noël, m’annonçant que Harley était mort, tout changea.
 
 
Lorsque le téléphone sonna, aux alentours de trois heures trente ce matin-là, je faillis ne pas répondre. Le temps était glacial à Bangor, et j’étais emmitouflé sous les couvertures. Seul. Parce que pour avoir un petit ami et tout ce qui allait avec, encore fallait-il qu’il soit ouvertement gay.
Chacun sait que les coups de fil passés après minuit apportent toujours de mauvaises nouvelles. Mais je pensai que j’avais le choix entre répondre à ce satané appel, ou rester couché et me ronger les san

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