Il était une fois (Tome 1) - Au douzième coup de minuit
154 pages
Français

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Il était une fois (Tome 1) - Au douzième coup de minuit , livre ebook

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Description

Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous le joug de sa belle-mère Marianna. L’odieuse femme va bientôt marier sa fille, Victoria, à un éminent parti mais avant tout, la future épouse doit être présentée au prince Gabriel.Par un coup du sort, Victoria, défigurée, ne peut se rendre au château. C’est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate va alors faire la rencontre de Gabriel, un prince aussi charmant qu’arrogant. Un prince pour qui son cœur vacille, mais que le destin s’acharne à lui dérober. Et si un baiser de minuit avait le pouvoir de tout changer ? Et si les contes de fées existaient ?

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Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2014
Nombre de lectures 6
EAN13 9782290096048
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0274€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Eloisa James
 
Diplômée de Harvard, d’Oxford et de Yale, spécialiste de Shakespeare, elle est aujourd’hui professeur à l’Université de New York. Également auteur d’une vingtaine de romances Régence traduites dans le monde entier, elle est ce que l’on appelle une « femme de lettres ». Son dynamisme fascine les médias comme ses lecteurs, et elle se plaît à introduire des références à l’œuvre de Shakespeare au sein de ses romans.


Eloisa James
Au douzième coup de minuit
IL ÉTAIT UNE FOIS – 1
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Desthuilliers
Eloisa James
Au douzième coup de minuit
Il était une fois - 1
Collection : Aventures & Passions
Maison d’édition : J’ai lu
Traduit de l’Anglais (Etats-Unis) par Cécile Desthuilliers
Titre original : A kiss at midnight Editeur original : Avon Books, an imprint of HarperCollins Publishers, New York © Eloisa James, 2010 Pour la traduction française © Editions J’ai lu, 2012
Dépôt légal : novembre 2012
ISBN numérique : 9782290096048
ISBN du pdf web : 9782290096055
Le livre a été imprimé sous les références :
ISBN : 9782290058091
Composition numérique réalisée par Facompo

Présentation de l’éditeur : Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous le joug de sa belle-mère Mariana. L’odieuse femme va bientôt marier sa fille, Victoria, à un éminent parti, mais avant tout, la future épouse doit être présentée au prince Gabriel. Par un coup du sort, Victoria ne peut se rendre au château. C’est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate va rencontrer Gabriel, un prince aussi charmant qu’arrogant. Un prince pour qui son cœur vacille, mais que le destin s’acharne à lui dérober. Et si un baiser avait le pouvoir de tout changer ? Et si les contes de fées existaient ?
Diplômée de Harvard, spécialiste de Shakespeare, elle est professeur à l’Université de New York. Il était une fois, sa dernière série, est consacrée aux contes de fées. Illustration de couverture : Piaude d’après © Emma Rian / Corbis © Eloisa James, 2010 Pour la traduction française © Éditions J’ai lu, 2012
Du même auteur aux Éditions J’ai lu
LES SŒURS ESSEX
1 – Le destin des quatre sœurs
N° 8315
 
2 – Embrasse-moi, Annabelle
N° 8452
 
3 – Le duc apprivoisé
N° 8675
 
4 – Le plaisir apprivoisé
N° 8786
LES PLAISIRS
1 – Passion d’une nuit d’été
N° 6211
 
2 – Le frisson de minuit
N° 6452
 
3 – Plaisirs interdits
N° 6535
Ce livre est dédié à la mémoire de ma mère, Carol Bly. Elle ne nourrissait pas une passion pour le genre romanesque – du moins l’affirmait-elle – mais elle nous a lu et relu des contes de fées, à ma sœur et à moi, nous faisant rêver avec des histoires de princes sur leur blanc destrier et de princesses aux cheveux d’or (qui, à l’occasion, leur servaient d’échelles). Elle m’a offert mes premiers exemplaires de Anne… la maison aux pignons verts, Les Quatre Filles du docteur March et Orgueil et Préjugés . En un mot, maman, tout est ta faute !
Remerciements

Mes romans sont comme des petits enfants, ils ont besoin d’une solide équipe pédagogique pour s’épanouir. Je remercie du fond du cœur mon équipe pédagogique personnelle : mon éditrice Carrie Feron, mon agent littéraire Kim Witherspoon, les designers de mon site Wax Creative et, les derniers mais non les moindres, les fidèles Kim Castillo, Franzeca Drouin et Anne Connell. À chacun et chacune d’entre vous, j’exprime toute ma gratitude !
Prologue

Il était une fois, il n’y a pas si longtemps…
Cette histoire commence avec un carrosse qui n’avait jamais été une citrouille, même s’il disparaissait à minuit, une marraine qui avait oublié ses responsabilités, même si elle n’avait pas de baguette magique, et quelques-uns des fameux rats qui, en secret, auraient sans doute adoré porter livrée.
Et, bien entendu, il y avait aussi une jeune fille, même si elle ne savait pas danser et n’avait aucune envie d’épouser un prince.
Oui, tout a débuté avec les rats .
C’était un véritable fléau, tout le monde le disait. Mme Swallow, la gouvernante, s’en plaignait sans cesse.
— Ces affreuses bestioles viennent dévorer les chaussures dès qu’on a le dos tourné, dit-elle un jour au majordome, un brave homme du nom de Cherryderry.
— Je suis bien d’accord, renchérit celui-ci d’une voix tendue tout à fait inhabituelle chez lui. Je ne peux pas les supporter, avec leurs petits museaux pointus, leur façon de couiner en pleine nuit et…
— Et leur voracité ! l’interrompit Mme Swallow. Ils mangent sur la table, presque dans les assiettes !
— Dans les assiettes, absolument, déclara M. Cherryderry. Je l’ai vu, de mes yeux vu, madame Swallow ! De la main de Mme Daltry elle-même !
On aurait pu entendre le petit cri indigné de Mme Swallow jusqu’au salon… si les rats n’y faisaient pas déjà tant de bruit qu’il était impossible de distinguer le moindre son dans cette pièce.
1

Yarrow House, résidence de Mme Mariana Daltry, de Victoria sa fille et de miss Katherine Daltry
Miss Katherine Daltry, que presque tout le monde appelait Kate, sauta de son cheval, folle de rage.
Il serait juste de préciser qu’elle était souvent d’une humeur massacrante. Avant le décès de son père, sept ans auparavant, il lui était parfois arrivé de trouver sa belle-mère agaçante. Pourtant, depuis que la nouvelle Mme Daltry dirigeait la propriété, Kate avait réellement appris ce qu’est la colère.
La colère de voir les fermiers du domaine familial être contraints de payer le double d’un loyer normal, ou de quitter la maison où ils avaient toujours vécu. La colère de voir les récoltes faner sur pied et les haies envahir les champs parce que Mariana refusait de dépenser un penny pour l’entretien du domaine. La colère de voir sa belle-mère et sa belle-sœur dilapider la fortune de feu son père en robes, chapeaux et autres fanfreluches, en telles quantités qu’il n’y avait pas assez de jours dans l’année pour les porter toutes.
La colère de subir les regards apitoyés des connaissances qu’elle ne croisait plus dans les dîners. D’avoir été reléguée dans une sinistre mansarde dont le mobilier défraîchi était à l’image de la nouvelle position de Kate dans la maisonnée. La honte de ne pas trouver le courage de quitter cet endroit une fois pour toutes. Et tout cela était encore avivé par l’humiliation, le désespoir… et la certitude que son père devait se retourner dans sa tombe.
Kate gravit les marches d’un pas vif, prête pour le combat.
— Bonjour, Cherryderry, dit-elle, un peu surprise de voir le cher vieux majordome ouvrir lui-même la porte. Vous jouez les valets de pied, à présent ?
— Elle-Même les a expédiés à Londres pour chercher un médecin. Deux médecins, plus exactement.
— Elle est encore malade ?
Kate ôta ses gants de cuir avec précaution car la doublure commençait à se découdre au niveau du poignet. Autrefois, elle se serait demandé si sa belle-mère – que tout le personnel appelait « Elle-Même » – feignait d’être malade. Maintenant, elle n’en doutait pas un seul instant. Voilà des années qu’elle était régulièrement réveillée au beau milieu de la nuit par des glapissements à propos d’attaques qui se révélaient n’être que des indigestions.
— Cette fois, ce n’est pas Elle-Même, précisa Cherryderry. Je suppose que c’est pour miss Victoria.
— Oh, la morsure ?
Il hocha la tête.
— Rosalie nous a dit ce matin que cela lui faisait pendre la lèvre. Et elle est toute gonflée.
Malgré sa mauvaise humeur, Kate ressentit un élan de pitié. La pauvre Victoria n’avait pas grand-chose pour elle, à part son joli minois et ses robes élégantes. Kate aurait été désolée de la voir défigurée à vie.
— Il faut que je voie Elle-Même à propos de la femme du vicaire, dit-elle en tendant son manteau au majordome. Ou plutôt, de la veuve du vicaire. J’ai installé la famille dans un autre cottage.
— Triste affaire, fit le majordome. Un vicaire ne devrait pas prendre femme.
— Il laisse quatre orphelins, lui rappela Kate. Et je ne parle pas de la lettre d’expulsion que ma belle-mère leur a envoyée hier.
Cherryderry fronça les sourcils.
— Au fait ! Elle-Même nous a annoncé que vous dînerez avec la famille, ce soir.
Kate, qui se dirigeait déjà vers l’escalier, pila net.
— Pardon ?
— Vous êtes invitée à sa table. Il y aura également lord Dimsdale.
— Vous plaisantez ?
Le majordome secoua la tête.
— Pas du tout. En outre, elle a précisé que les rats de miss Victoria devaient s’en aller, mais pour une raison que j’ignore, elle les a fait installer dans votre chambre.
Kate ferma les paupières quelques instants. Une journée qui commençait aussi mal ne pouvait aller qu’en empirant. Elle détestait les petits chiens de Victoria, que tout le monde, de manière plus ou moins affectueuse, surnommait « les rats ». Elle détestait Algernon Bennet, lord Dimsdale, le fiancé de sa belle-sœur. Et elle détestait par-dessus tout la perspective d’un dîner en famille.
En général, elle s’arrangeait pour oublier qu’elle avait autrefois été la maîtresse de maison. Malade, sa mère était restée alitée de longues années avant sa mort. Très jeune, Kate avait été admise à table dans la salle à manger et avait décidé des menus avec la gouvernante, Mme Swallow. Elle avait toujours cru qu’un jour, elle ferait ses débuts dans le monde, se marierait et élèverait ses enfants dans cette maison.
Jusqu’au jour où son père était mort, où elle avait été reléguée dans une chambre de bonne et traitée comme une moins-que-rien. Et voilà qu’on la convoquait à la table familiale pour y endurer les sourires méprisants de lord Dimsdale, vêtue d’une robe depuis longtemps passée de mode ! Que se passait-il ?
Animée d’un mauvais pressentiment, elle gravit les marches quatre à quatre. Sa belle-mère était assise devant sa coiffeuse, occupée à examiner son teint. La lumière du jour éclairait ses cheveux platine d’un éclat agressif, presque métallique. Elle portait une robe dont le bustier de dentelle mauve était resserré sous la poitrine par un ruban noué. Une robe c

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