Il était une fois (Tome 4) - Une si vilaine duchesse
146 pages
Français

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Il était une fois (Tome 4) - Une si vilaine duchesse , livre ebook

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146 pages
Français

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Description

— Vous êtes fou, père ! Theodora est comme ma soeur ! — Peu importe. Tu l’épouseras. Suite à de mauvais placements, le duc d’Ashbrook a « emprunté » sur la dot de sa filleule des fonds qu’il est incapable de rembourser. Il encourt la prison, à moins que son fils ne se dévoue pour épouser ce laideron. Afin d’éviter le scandale, James est bien obligé de se soumettre... et découvre chez sa jeune épouse une sensualité inattendue. Mais Theodora apprend les véritables raisons de leur union et le chasse du domaine.Sept ans plus tard, James revient et réalise avec stupeur que le vilain petit canard s'est transformé en cygne…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782290066836
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0274€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

E LOISA JAMES
IL ÉTAIT UNE FOIS – 4
Une si vilaine duchesse
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Patricia Lavigne
James Eloisa
Une si vilaine duchesse
Il était une fois - 4
Flammarion
Collection : Aventures et Passions
Maison d’édition : J’ai Lu
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Patricia Lavigne
© Éditions J’ai lu, 2013
Dépôt légal : novembre 2013
ISBN numérique : 9782290066836
ISBN du pdf web : 9782290066881
Le livre a été imprimé sous les références :
ISBN : EAN 9782290058220
Composition numérique réalisée par Facompo

Présentation de l’éditeur : — Vous êtes fou, père ! Theodora est comme ma sœur ! — Peu importe. Tu l’épouseras. Suite à de mauvais placements, le duc d’Ashbrook a « emprunté » sur la dot de sa filleule des fonds qu’il est incapable de rembourser. Il encourt la prison, à moins que son fils ne se dévoue pour épouser ce laideron. Afin d’éviter le scandale, James est bien obligé de se soumettre... et découvre chez sa jeune épouse une sensualité inattendue. Mais Theodora apprend les véritables raisons de leur union et le chasse du domaine.Sept ans plus tard, James revient et réalise avec stupeur que le vilain petit canard s'est transformé en cygne… Illustration de couverture : © Malgorzata Maj / Arcangel Images


Diplômée de Harvard, spécialiste de Shakespeare, elle est professeur à l’Université de New York et auteur de romances historiques traduites dans le monde entier. Il était une fois, sa dernière série, est inspirée des contes de fées..

Eloisa James
Diplômée de Harvard, d'Oxford et de Yale, spécialiste de Shakespeare, elle est aujourd'hui professeur à l'Université de New York. Également auteur d'une vingtaine de romances Régence traduites dans le monde entier, elle est ce que l'on appelle une « femme de lettres ». Son dynamisme fascine les médias comme ses lecteurs, et elle se plaît à introduire des références à l'œuvre de Shakespeare au sein de ses romans.
Du même auteur aux Éditions J'ai lu
LES SŒURS ESSEX
1 – Le destin des quatre sœurs
N° 8315
2 – Embrasse-moi, Annabelle
N° 8452
3 – Le duc apprivoisé
N° 8675
4 – Le plaisir apprivoisé
N° 8786
LES PLAISIRS
1 – Passion d'une nuit d'été
N° 6211
2 – Le frisson de minuit
N° 6452
3 – Plaisirs interdits
N° 6535
IL ÉTAIT UNE FOIS
1 – Au douzième coup de minuit
N° 10163
2 – La belle et la bête
N° 10166
3 – La princesse au petit pois
N° 10510
Je dédie ce roman au merveilleux poète et conteur Hans Christian Andersen. Bien sûr, ses récits ont été pour moi une source d'inspiration, comme le prouve cette version de son Vilain Petit Canard , mais plus encore que ses intrigues, c'est le talent avec lequel il mêle joie et pensée philosophique qui m'inspire chaque nouveau roman.
Remerciements

Mes livres ressemblent aux petits enfants ; il faut tout un village pour les aider à grandir. Je remercie de tout cœur mon village : mon éditrice, Carrie Ferron ; mon agent, Kim Witherspoon ; le concepteur de mon site internet, Wax Creative ; et mon équipe personnelle : Kim Castillo, Franzeca Drouin, et Anne Connell.
Première partie
Avant
1

18 mars 1809, 45 Berkeley Square, la résidence londonienne du duc d'Ashbrook
— Tu dois l'épouser. Je me moque que tu la considères comme une sœur : désormais, regarde-la comme la Toison d'or.
James Ryburn, comte d'Islay et futur héritier du duché d'Ashbrook, ouvrit la bouche, mais ne trouva rien à répliquer tant il était médusé.
Son père pivota sur ses talons et se dirigea vers le fond de la bibliothèque d'un pas tranquille comme s'ils venaient de parler de la pluie et du beau temps.
— Nous avons besoin de sa fortune pour remettre le domaine du Staffordshire à flot et payer quelques dettes. Autrement, nous perdrons tout, y compris cette demeure.
— Qu'avez-vous fait ? cracha James.
Un affreux pressentiment lui nouait les entrailles.
Ashbrook fit volte-face.
— Je t'interdis de me parler sur ce ton !
James prit une profonde inspiration. Il s'était promis de ne plus perdre le contrôle de lui-même avant même d'avoir atteint ses vingt ans, or, trois semaines à peine le séparaient de cet anniversaire.
— Pardonnez-moi, père, parvint-il à articuler. Pourriez-vous m'expliquer comment le domaine s'est retrouvé dans une situation aussi précaire ? Si vous me permettez de poser cette question.
— Je ne te le permets pas.
Le duc soutint le regard de son fils unique, les narines de son nez aquilin frémissant de rage. C'était de lui que James avait hérité son caractère soupe au lait et irascible.
— Dans ce cas, je vous souhaite une bonne journée, répondit-il d'un ton égal.
— Pas tant que tu ne seras pas descendu faire les yeux doux à cette fille ! Cette semaine, j'ai refusé sa main à Briscott. Je n'ai même pas jugé utile d'en informer sa mère tant ce type est stupide. Mais tu sais très bien que c'est à elle que Saxby a laissé le choix de l'époux de sa fille, or…
— J'ignore tout du contenu du testament de M. Saxby, coupa James. Et je comprends mal pourquoi cette disposition vous contrarie tant.
— Parce que nous avons besoin de sa fortune ! fulmina Ashbrook.
Il gagna la cheminée d'un pas rageur et envoya un coup de pied dans les bûches froides.
— Tu dois persuader Theodora que tu es amoureux d'elle, ou sa mère n'acceptera jamais cette union. La semaine dernière, Mme Saxby m'a interrogé sur certains de mes investissements d'une manière que je n'ai pas appréciée. Cette femme ne sait pas rester à sa place.
— Je ne ferai rien de tel.
— Tu feras exactement ce que je te dis.
— Vous me demandez de courtiser une jeune fille avec qui j'ai passé toute mon enfance et que j'ai toujours traitée comme une sœur .
— Foutaises ! Ce n'est pas parce que vous étiez ensemble à la nurserie que tu ne peux pas coucher avec elle aujourd'hui.
— Si.
Pour la première fois depuis le début de leur discussion, une lueur de compassion apparut dans le regard du duc.
— Theodora n'est pas une beauté, certes. Mais les femmes sont toutes pareilles dans le…
— Taisez-vous ! aboya James. N'ajoutez pas l'insulte à l'ignominie.
Son père plissa les yeux. La nuance rouge brique de son teint annonçait l'explosion. De fait, l'instant d'après, il hurlait, les yeux exorbités :
— Je me fiche que cette gamine soit moche comme un pou. Tu l'épouseras ! Et tu t'arrangeras pour qu'elle tombe amoureuse de toi. Sinon, tu peux dire adieu au domaine !
— Qu'avez-vous fait ? siffla James.
— Je l'ai perdu. Les détails ne te regardent pas.
— Il est hors de question que je fasse ce que vous me demandez, décréta James en se levant.
Tandis qu'il pivotait pour sortir, un objet en porcelaine vola au-dessus de son épaule et alla s'écraser contre le mur. James cilla à peine. Avec le temps, ces démonstrations de colère avaient cessé de l'impressionner ; il avait grandi en apprenant à éviter les objets volants, depuis les livres jusqu'aux statuettes de marbre.
— Tu le feras ou je jure de te déshériter au profit de Pinkler-Ryburn !
James se retourna ; il avait de plus en plus de mal à conserver son sang-froid. S'il n'avait jamais jeté d'objets contre les murs – ni sur les membres de sa famille –, il était capable d'envoyer des piques qui pouvaient se montrer tout aussi destructrices. Il prit une autre inspiration.
— Pardonnez-moi de vous rappeler la loi, père , mais je peux vous assurer qu'il est impossible de déshériter son fils légitime.
— Je déclarerai à la Chambre des lords que tu n'es pas mon fils ! beugla le duc.
Il avait le visage violacé, les veines de son front semblaient sur le point d'éclater.
— Je leur dirai que ta mère était une femme dissolue et que j'ai découvert que tu n'étais rien d'autre qu'un bâtard.
Devant l'insulte faite à sa mère, James ne put se retenir.
— Aussi veule et idiot que vous soyez, vous ne vous servirez pas de ma mère pour dissimuler votre stupidité !
— Comment oses-tu ! cria le duc, cramoisi.
— Je me contente de répéter ce que tout le monde dit dans ce royaume : vous êtes un imbécile. J'ai une idée assez précise de ce qui est arrivé au domaine ; je voulais juste voir si vous auriez le courage de l'admettre. Mais vous ne l'avez pas, ce qui n'est pas une surprise. Vous avez hypothéqué toutes les terres inaliénables, du moins celles que vous n'avez pas tout simplement vendues, et jeté par les fenêtres l'argent reçu en échange. Vous avez investi dans des projets plus ridicules les uns que les autres. Construire un canal à moins d'une lieue d'un autre ! Bonté divine, à quoi pensiez-vous donc ?
— Je l'ignorais au départ. Mes associés m'ont trahi. Un duc ne se déplace pas pour inspecter l'endroit où doit être creusé un canal. Il est obligé de faire confiance aux autres, et je n'ai jamais eu de chance.
— J'aurais au moins jeté un œil sur le site avant d'engloutir des milliers de livres dans une voie d'eau qui n'intéressait personne.
— Espèce de blanc-bec impudent ! Comment oses-tu ?
Le duc s'empara du chandelier en argent sur la cheminée.
— Lancez-le-moi, et je sors de cette pièce sur-le-champ, menaça James. Vous voulez que j'épouse une jeune fille qui me considère comme son frère dans le seul but de mettre la main sur sa fortune. Tout cela pour que vous puissiez la dilapider. Savez-vous comment on vous appelle dans votre dos, père ? « Cet imbécile de duc » !
Tous deux respiraient bruyamment, mais son père soufflait comme un bœuf.
Ce dernier serra les doigts autour du chandelier.
— Jetez-moi ce chandelier au visage, et c'est vous que je lancerai à travers la pièce, prévint James, avant d'ajouter, ironique : Votre Grâce.
Le duc laissa retomber son bras et se détourna.
— Et que feras-tu si j'ai tout perdu ? répliqua-t-il d'un ton de défi, dissimulant son aveu sous son agressivité. D'ailleurs, j'ai bel et bien tout perdu. Le canal était une chose, mais j'ai cru que les vignes étaient un placement sûr. Comment aurais-je pu me douter que l'Angleterre était la terre de prédilection du black-rot ?
— Idiot !
James pivota sur ses talons pour sortir.
— Le comté

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