(In) justice
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(In) justice , livre ebook

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Description

La prison de Drake est composée de murs, celle de Kaly, de secrets.
Si l’un attend sa libération conditionnelle, l’autre, désireuse de reprendre le contrôle de sa vie, a besoin de réponses.
Lorsqu’on propose à Kaly de rencontrer un détenu pour l’aider à traverser le traumatisme qu’a engendré le meurtre de sa sœur, elle ne se doute pas que le destin va remettre sur sa route celui avec qui tout a débuté. Ce garçon magnétique qui la hante encore aujourd’hui.
Charismatique et troublant, il éveille en elle des désirs enfouis.
Si Drake voit en Kaly une opportunité d’arriver à ses fins, il ne digère pas le piège tendu, celui de sa mise sous tutelle légale de la jeune femme.
Inaccessible, elle réveille son instinct de chasseur.
Contraints à cohabiter, ils vont se permettre tous les coups, surtout ceux de la séduction. Mais chacun reste déterminé à obtenir ce qu'il désire : la vérité pour Kaly, l'assurance que les siens ne sont plus en danger pour Drake.
Pendant qu’ils luttent contre l’inévitable, ils ne se méfient pas des ennemis qui les entourent.
Et si leur rencontre n’était pas le fruit du hasard ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 février 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782379932823
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

In Justice
Les frères Parks : Drake
 
 
 
 
 
 
 
Manon DONALDSON
 

 
 
 
 
L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : In Justice, Les frères Parks : Drake
Auteur : Manon DONALDSON
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal février 2021
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédits photo : Shutterstock
ISBN 978-2-37993-282-3
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com

Table des matières
Prologue
Chapitre 1 - Subterfuges et Cie
Chapitre 2 – Ma vie à perpétuité
Chapitre 3 - Double dimension
Chapitre 4 - Danse avec le Diable
Chapitre 5 - Rencontre déterminante
Chapitre 6 - Le prix à payer
Chapitre 7 - Indépendance
Chapitre 8 - La loi du Talion
Chapitre 9 – Réparatrice mon cul
Chapitre 10 – Le goût du pouvoir
Chapitre 11 - Enquêtrice grade 1
Chapitre 12 – Telle mère, tel monstre
Chapitre 13 - Journaliste grade 1
Chapitre 14 - Fraternel
Chapitre 15 - Terreur nocturne
Chapitre 16 - Cœurs Tatoués
Chapitre 17 - Game on
Chapitre 18 - La saucisse contre-attaque
Chapitre 19 - Undercover grade 1
Chapitre 20 - Et toi, tu as foutu quoi ?
Chapitre 21 - Que le jeu commence
Chapitre 22 - Liberté conditionnelle
Chapitre 23 - Le loup sort de la bergerie
Chapitre 24 - Une facture TRÈS salée
Chapitre 25 - Gorge profonde
Chapitre 26 - Il pleut des connards
Chapitre 27 - Surtout, boucle-la !
Chapitre 28 - À 3 ou à 4 ?
Chapitre 29 - Repas entre ennemis
Chapitre 30 - Plus de conquêtes que de neurones
Chapitre 31 - Jour de vidange
Chapitre 32 - Docteur D
Chapitre 33 - Pitou, pitou
Chapitre 34 - Pouet, pouet, pouetttt
Chapitre 35 - Sois belle et tais-toi
Chapitre 36 - Séduire le diable
Chapitre 37 - In extremis
Chapitre 38 - Tornade Lydyesque
Chapitre 39 - Pépé-ronie fromage
Chapitre 40 - Trêve de taupe
Chapitre 41 - Merci mais non merci
Chapitre 42 - Ta meuf, ton problème
Chapitre 43 - Révélations et gros bordel
Chapitre 44 - Vlan   ! Dans tes dents
Chapitre 45 - Help me
Chapitre 46 - Sauver les meubles
Chapitre 47 - Duo improbable
Chapitre 48 - Avocate grade 1
Chapitre 49 - Yoda sagesse la
Chapitre 50 – Plutôt crever
Chapitre 51 - Mayday ! Mayday !
Chapitre 52 - Toutes mes nuits
Chapitre 53 - Franc jeu
Chapitre 54 - Tu me tues
Chapitre 55 - Une pluie de Fed
Chapitre 56 - Te laisse pas abattre
Chapitre 57 - Fédépute
Chapitre 58 - Pow pow, t’es mort
Chapitre 59 - Opération sauvetage
Chapitre 60 - Le début de la fin
Chapitre 61 - Imbuvable vérité
Chapitre 62 - Feu, feu, joli feu
Épilogue
Remerciements

 
Prologue
 
 
Il y a des évidences… des choses impossibles à réfuter pour lesquelles on ne devrait même pas songer à se battre. Des ignominies qui poussent les autres à vous pointer du doigt et à vous juger sévèrement, comme si eux n’avaient jamais opté pour le mauvais choix. Je suis Kaly, celle qui ne se doutait pas. Celle qui, inconsciente, a donné un coup de pied dans une fourmilière, qui a été hameçonnée, harponnée et bouffée toute crue… Ce qu’ils sont loin de savoir, et que j’ai mis un temps fou à admettre, c’est que j’ai aimé ça…
Il y a des décisions dans la vie qu’on prend spontanément, sans songer aux conséquences, sans même envisager qu’il puisse y avoir des répercussions. Et que ce n’est qu’une fois aspiré au centre du cyclone que l’on comprend où l’on a posé les pieds. À ce stade, il est déjà bien trop tard, mon ouragan à moi, dévastateur , meurtrier et dangereux, se nomme   : Drake Parks.
 
 
 
Chapitre 1 - Subterfuges et Cie
 

 
Kaly, 2014
 
— Tu as 16 ans   ! Que 16 ans et tu oses prétendre connaître la vie  ? tempête notre père, en frappant du plat de la paume sur la table de cuisine.
La vaisselle tremble sous le coup de cette fureur spontanée.
Rien ne laissait présager le tumulte imminent. Un départ plutôt calme autour d’un repas tout ce qu’il y a de plus banal. Sont attablés mes parents, mes deux sœurs et moi. Quelques minutes auparavant, nous avions l’apparence d’une famille parfaite, de celle tout droit sortie d’une pub télé. Le papa, ambitieux avocat briguant un poste de juge fédéral et dont la réputation n’est plus à établir, la maman dévouée, douce, présente, et trois jeunes filles, mignonnes, délicates, souriantes et obéissantes.
Cami n’a eu besoin que d’ouvrir la bouche pour que le mythe vole en éclats. La tempête, bien que déjà violente, n’est pas sur le point de se calmer. Je la dévisage avec sérieux. Je sais reconnaître son nez qui se plisse, ses dents serrées, cachées derrière ses lèvres pressées, tentant de retenir un flot de paroles acérées. Ses yeux bleus, un tantinet plus foncés que les miens, bifurquent dans ma direction un court instant. Juste assez pour que je secoue imperceptiblement la tête en guise d’avertissement. Mais déjà, il est trop tard.
— Ce qui est impensable c’est qu’il ne m’a fallu que 16 ans pour assimiler ce que tu ne conçois toujours pas   ! Ton discours est une aberration   !
Elle balance son argumentaire et se pare d’une moue suffisante en attendant la riposte de notre père.
C’est son métier de surenchérir auprès de personnes qui ne comprennent pas les évidences. Il adore ça, habituellement. Pourtant, là, quand il s’agit de l’une de ses petites poupées brunes, c’est hors catégorie. Voilà pourquoi ce repas prend de plus en plus des allures de guerre mondiale imminente.
— Ma chérie, il te parle par expérience, nuance ma mère avec douceur.
— La criminalité s’inscrit dans l’ADN, c’est comme une drogue et c’est tout   ! Je t’interdis de correspondre avec des détenus, le sujet est clos   ! ordonne mon père, bouillonnant d’une colère qu’il peine à contenir.
— Et tu as déjà une idée de comment tu vas t’y prendre   ? Parce qu’il n’y a aucun risque que je me plie volontairement à cette démarche arbitraire, clame-t-elle.
— Cami, ma chérie… intervient ma mère vainement puisque c’est à cet instant que Hiroshimapapa explose.
— Tu es trop naïve pour participer à ce programme de correspondance   ! Ils vont t’embrigader   ! C’est vraiment ce à quoi tu aspires   ? Être une ratée et finir comme ceux que je défends   ? Moi vivant, ça n’arrivera pas   !
Son visage est écarlate, témoignant de la pression qui afflue entre son cœur et son cerveau. Ne perçoit-il donc pas que c’est précisément là le piège   ? Qu’elle va le pousser à bout, qu’il va l’envoyer dans sa chambre jusqu’à demain matin et qu’elle va se tirer pendant la nuit, ni vu ni connu   ? Le manège est le même et il dure depuis des semaines.
— Et la présomption d’innocence   ? N’est-ce pas comme ça que tu gagnes tous tes foutus procès   ?
— Cami, ton langage s’il te plaît, intercède notre mère.
— Nan, mais c’est vrai   ! Tout ce que nous avons, cette grande maison, ces vêtements de marque, ce repas bio   ! Tout est financé par les criminels à qui papa évite la prison   ! Ils sont assez gentils pour qu’on les relâche dans la société, au milieu de la population, mais pas suffisamment pour les considérer comme des êtres humains à part entière   ?
Et c’est reparti pour un tour. Cami mène une nouvelle guerre idéologique, en faveur de la réinsertion sociale, du droit d’être traité comme tout citoyen respectable du moment qu’on a été absous… Il faut bien avouer que mon père prône tout et son contraire, un point pour elle, donc.
— N’en reste pas moins que ce sont des criminels   ! Tu sais pourquoi tu as tant de possessions, ma fille ? Parce qu’ils retournent sans cesse en taule   ! Qu’ils sont incapables de vivre normalement, il n’y a que le cash facile et illégal qui les intéresse. Alors, ils recommencent, encore, et encore, et moi j’obtiens leur sortie en touchant le pactole à chaque fois. Notre réussite est basée sur leurs échecs   !
— Ça nous positionne donc comme des êtres tout aussi coupables puisque nous prenons de l’argent que nous savons sale   ! Ne sommes-nous donc pas des criminels du même acabit, alors   ?
Ignorant les propos pourtant logiques de Cami, il poursuit sur sa lancée.
— Tu veux que je te dise aussi ce que je vois défiler dans mon bureau   ? Des filles paumées, ayant abandonné leurs études, enceintes ou avec un enfant dans les bras. Des femmes qui ont eu confiance, qui sont en train de tout perdre parce que leur homme a déconné. Encore. Elles y croient au début, naïves, amoureuses. Le ténébreux mauvais garçon, oh ouais, ça le fait, non   ? Sauf que dès que le cycle judiciaire commence, toutes sont devant le même constat. Il est trop tard. Elles ont bousillé leur vie, leur avenir, leur famille et pour quoi   ? Rien   ! parce que c’est tout ce qu’il leur reste après ça. Rien.
— Mais enfin   ! Je ne veux pas en épouser un   ! Je ne désire qu’échanger avec lui   ! s’égosille-t-elle avec ferveur.
— Ce que ton père essaie de dire, c’est que…
Ma mère sent aussi bien que ma jeune sœur et moi que la déflagration est imminente. À ce stade, ça va devoir éclater pour que nous puissions vaquer à nos occupations dites normales par la suite.
Je commence à connaître le refrain par cœur. Si mes parents s’expliquent mal le changement radical de Cami, moi j’en connais la raison. Son nouvel amoureux, celui qu’elle évoque quand nous sommes seules, mais dont je ne sais, en réalité, que très peu de choses.
— Que, reprend au vol son adversaire en interrompant sa femme, les hommes qui baignent là-dedans sont élevés de cette façon. C’est tout ce qu’ils connaissent   ! Quand tu n’as personne pour te transmettre les bases de la réussite, tu ne peux qu’aspirer à devenir un raté. Tous ceux de son entourage qui pourraient lui tendre la

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