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J’ai eu la chance d’avoir une vie parfaite quand j’ai rencontré l’homme avec qui j’étais censé être. Mais il n’est plus là et une telle chance ne se présente pas deux fois dans une vie. N’est-ce pas ?
Ayant l’intention de quitter la vie publique après avoir terminé son mandat présidentiel, Everett Shaw aspirait à une vie tranquille avec l’homme de ses rêves à ses côtés. Mais un acte de violence brutal a fait disparaître cet avenir radieux, laissant Everett se battre pour survivre chaque jour.
Dix ans plus tard, Everett approche de la soixantaine et mène une vie minable, hanté par cette perte. Mais lorsque son fils est horriblement blessé, Everett laisse tout derrière lui dans l’espoir de réparer leur relation brisée et de l’aider à guérir à plus d’un titre.
Mon travail est de protéger et il y a des règles qui doivent être suivies. Même s’il n’y en avait pas, je ne risquerais pas de laisser quelqu’un se rapprocher... pas encore.
L’agent spécial Jonathan Nash a pour mission de protéger l’ancien président, pas d’être son ami. Même si quelque chose chez cet homme solitaire l’attire, il n’est pas prêt à risquer ce qu’il reste de sa carrière pour quoi que ce soit. Et ce n’est pas comme si un type comme Everett Shaw allait vraiment le remarquer de toute façon. Non, il est mieux de suivre le protocole et d’effectuer son travail. Laisser quelqu’un d’autre s’occuper de cet homme brisé. Ce n’est pas son problème... ça ne peut pas l’être.
J’ai appris il y a longtemps à vivre ma vie comme je l’entends et à obtenir ce que je veux. Mais vouloir deux hommes en même temps ? C’est nouveau, même pour moi.
À quarante-cinq ans, l’ancien Navy SEAL Gage Fortier a connu le succès et la perte, et bien que sa vie ait pris une direction qu’il n’avait jamais prévue, il ne voudrait pas qu’il en soit autrement. Lorsque Reese, le jeune homme avec qui il fait équipe, est blessé au travail, il y voit l’occasion de renforcer son amitié avec l’ancien soldat amer tout en lui offrant un endroit pour se rétablir. Mais lorsqu’il découvre que le jeune homme est en fait le fils d’un ancien président des États-Unis, Gage se rend compte qu’il a la possibilité d’offrir bien plus au père et au fils. Il n’y a qu’un seul problème avec son plan... comment ignorer son attirance croissante pour le séduisant Everett Shaw.
Et l’ombre perpétuelle d’Everett, l’agent Nash.
Ces trois hommes suivent des parcours très différents. Jusqu’à ce que quelque chose d’inattendu se produise et que trois deviennent un...
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Inattendu
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Sloane Kennedy
Titre original : Unexpected
© 2017 Sloane Kennedy
Traduit de l’anglais par Lorraine Cocquelin
Relecture et correction par Miss Rose, Valérie Cavaillès
Conception graphique : © Cate Ashwood
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-025-6
Première édition française : janvier 2022
Première édition : novembre 2017
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Note de l’auteur
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Remerciements
Merci à Claudia, Kylee, Lucy et Courtney pour les bêta lectures rapides et approfondies !
Note de l’auteur
Même si j’ai fait de mon mieux pour rechercher à la fois des problèmes médicaux et un protocole sur le fonctionnement des agents des services secrets, les informations disponibles sont très limitées, et pour le bien de l’histoire, j’ai utilisé une licence dramatique ici et là. Donc à tous ceux qui travaillent dans l’un ou l’autre secteur, je m’excuse d’avance pour tout ce que je n’ai pas bien compris.
Inattendu
Les protecteurs # 10
Sloane Kennedy
Prologue
EVERETT
Treize ans plus tôt
— C’est un honneur, monsieur le Président.
Cette voix soyeuse me chauffa les veines comme le plus délicat des whiskys, et je me retrouvai à fixer la grande main tendue dans ma direction. Pris de vertige, je tentai de respirer pour essayer de m’éclaircir les idées.
Qu’est-ce qui m’arrive, bon sang ?
J’avais vaguement conscience que nous n’étions pas seuls, et pourtant, c’était tout comme : prisonnier de son regard, j’avais l’impression que nous étions les deux derniers hommes sur Terre. J’étais beau être sans conteste le plus puissant du monde, je n’arrêtais pas de trembler et je n’allais pas tarder à m’évanouir par manque d’oxygène.
Seigneur, quel homme superbe !
C’était l’unique manière de le décrire.
Des cheveux noirs courts, des yeux bleu foncé, un corps bien bâti moulé dans son uniforme…
Son uniforme…
Exact. Parce que c’était un soldat.
De cette armée que je dirigeais.
Et pas n’importe lequel, d’ailleurs. Le commandant de mon fils, rien que ça.
Et bien sûr, c’était un homme. Qu’est-ce qui clochait chez moi, sérieux ?
— Tout le plaisir est pour moi, colonel St James, parvins-je finalement à répliquer en lui serrant la main.
Je le regrettai immédiatement.
Parce qu’un seul contact avec cette peau chaude et rugueuse répondit à toutes les questions que je me posais depuis toujours, ces questions que j’avais essayé de faire disparaître depuis mon enfance quand m’a mère m’avait traîné douloureusement par le bras lors de ma fête d’anniversaire pour m’éloigner de mon meilleur ami Joseph. Elle nous avait surpris nous tenant la main, après que j’avais soufflé mes bougies. Dans sa salle de couture, elle m’avait forcé à m’agenouiller à ses côtés, et nous avions fait la seule chose qui, d’après elle, me sauverait de la damnation éternelle.
Nous avions prié.
Et prié.
Et prié.
Mes genoux me faisaient si mal que je tenais à peine debout quand mon père était parti à notre recherche pour nous demander pourquoi une demi-douzaine d’enfants de douze ans couraient partout sans la surveillance d’un adulte. Je ne me souvenais pas des mots de ma mère, juste qu’elle ne lui avait heureusement pas parlé de Joseph.
Parce que la réponse de mon père aurait été infiniment plus douloureuse que mes contusions aux genoux.
Si Joseph avait disparu du paysage ensuite, il n’en allait pas de même pour les sentiments qu’il avait éveillés en moi. Aucune prière ou gifle de la part de mon père n’aurait pu me faire oublier la décharge électrique qui m’avait parcouru si fort que je m’étais enfin senti en vie pour la première fois de mon existence.
Cette décharge n’était rien en comparaison du brasier actuel qui pulsait sous la surface de ma peau alors que cet homme tenait ma main dans la sienne, qu’il aurait dû relâcher depuis longtemps.
À moins que ce ne soit moi qui la lui tienne encore.
Aucune idée.
— Pierce, répliqua-t-il.
Je ne pouvais pas l’appeler par son prénom. Impossible. Pourtant, je le fis.
— Pierce, soufflai-je.
Ses lèvres magnifiques s’étirèrent en un petit sourire satisfait, et tout mon corps fut envahi par une vague de désir.
Juste là, dans cette chambre d’hôpital où mon fils de vingt et un ans se remettait de blessures récoltées lors d’une embuscade tendue par des insurgés. Heureusement, Reese dormait et ma femme était partie je ne sais où pour se plaindre auprès du personnel que notre fils n’était pas du bon côté pour voir l’étang artificiel et le jardin décoré.
Nous n’étions pas seuls pour autant.
Relâchant rapidement la main de Pierce, je jetai un coup d’œil à mon ombre perpétuelle, Grady.
William Grady était l’un des agents du Secret Service qui m’avaient été affectés peu après mon accession au poste de vice-président. Il avait été le seul agent à rejoindre mon équipe de protection lorsque j’avais gagné la présidentielle huit années plus tôt.
Grady ne nous observait pas, Pierce et moi, mais je savais que cela ne voulait rien dire. Il était formé à repérer les choses, même sans regarder. Je devrais flipper, pourtant, il n’en fut rien. Peut-être parce que j’étais certain qu’il emporterait tous mes secrets – et il en connaissait un paquet – dans la tombe.
Ou peut-être parce que sa présence me permettait de ne pas faire ce que je faisais depuis ma naissance ou presque…
Faire semblant.
Je retournai son regard à Pierce, avant d’observer ses mains, qu’il serrait l’une contre l’autre.
— Monsieur le Président…
— Everett, répliquai-je sans réfléchir, bercé par sa voix me cajolant comme la plus douce des caresses.
Qu’est-ce qui me prenait ? Je ne pouvais pas le laisser m’appeler par mon prénom. C’était totalement inapproprié. J’étais son supérieur. Il y avait des règles à respecter…
Je fus à la fois soulagé et déçu que Pierce ne prononce pas mon prénom. Je tentai vraiment de l’écouter quand il m’exposa les grandes lignes de l’embuscade, mais ce fut en entendant le nom de Reese que je reportai mon attention sur mon fils, le ventre noué. Par chance, il ne souffrait que d’une blessure par balle à la jambe et d’une commotion cérébrale. Même si j’avais sous les yeux un soldat endurci, je ne voyais dans ce lit que le petit garçon qui avait rendu ma vie supportable. Si, aux yeux du reste du monde, j’étais l’incarnation même du succès, Reese était en réalité la seule réussite de ma vie.
Même si, finalement, je m’accordais bien plus de crédit que je n’en méritais. Je l’avais engendré, oui, mais je n’avais pas été le père que j’aurais voulu.
Non, j’avais eu tant de choses à accomplir au préalable. Tant de choses à prouver à des gens sans importance en fin de compte.
Le regret me brûlait les veines et me donnait envie de me rouler en boule afin de disparaître aux yeux du monde. Peut-être me sentirais-je moins comme un imposteur, alors.
— Il va s’en remettre, murmura Pierce derrière moi.
La chaleur frôlant mon dos était immanquable. Elle provenait de son corps.
De son corps magnifique, imposant, qui n’était qu’à quelques centimètres du mien. Ce corps que j’aurais voulu encore plus près du mien pour tout réparer.
Moi.
Reese.
Cette farce qu’était ma vie.
Fermant les yeux, je m’imaginai sentir les bras puissants de Pierce m’enlaçant par-derrière. Je m’imaginai me laisser aller dans son étreinte sans m’inquiéter que quelqu’un me dise que c’était mal. Je ressentais un tel besoin de ses lèvres sur mon cou alors qu’il me murmurerait de me laisser aller, de le laisser prendre soin de moi, que j’en tremblais presque.
Je pourrais alors m’échapper des yeux du monde rivés sur